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Critique de florencem
Un deuxième tome tout aussi sympathique que le premier avec le dévoilement du fil conducteur du manga. On y retrouve une trame classique du shonen avec une quête et des phases d'entraînements et de combats, qui sont efficaces à souhait avec une dose d'héroïsme contrebalancée par la nonchalance d'Iori. Pas cette impression de trop qu'ont parfois certains héros et j'avoue que ça me plait bien.
Je suis plutôt contente qu'on entre assez rapidement dans le vif du sujet, surtout que l'on sait que la série n'a que quatre tomes. le premier posait bien les bases et nous présentait le groupe d'exorcistes dirigeait par Yayoi, les choses sérieuses peuvent donc commencer. On notera peut-être des éléments qui sont traités avec une certaine rapidité, mais encore une fois, avec quatre tomes, ce sont des petits "défauts" sur lesquels je ferme totalement les yeux, car je pars du principe que le coeur du manga est ce qui m'intéresse le plus. le mangaka fait le job, et personnellement, j'en suis ravie.
Comme je le disais au début de ma chronique le deuxième tome de Phantom Seer nous révèle donc plus en détails son fil conducteur : la recherche d'un phantom très puissant dont Iori cherche à se venger. Une quête qui a des allures de rédemption pour l'adolescent qui cherche à se racheter mais aussi à pouvoir aller de l'avant. Il y a des sentiments très complexes autour de cela et je trouve que le mangaka les gère très bien, tout en gardant à l'esprit la personnalité de Iori. C'est crédible, et cela donne encore plus de poids à notre héros. Sa nonchalance est en partie une façade. Il a besoin d'être stimulé car il s'ennuie rapidement et en même temps, il prend à coeur beaucoup de choses. Il est prêt à tout pour se venger, quitte à y laisser la vie, mais il parvient aussi à garder la tête froide. Tout est dans l'ambivalence avec lui. Soit noir, soit blanc. C'est déstabilisant et en même temps très intéressant.
Riku est moins complexe mais on sent que la jeune femme est plus que ce qu'il n'y parait aussi. Elle essaye de combler sa solitude par le fait de vouloir aider les autres. le problème étant que cela ne va pas combler le vide qui est en elle. Riku doit apprendre à accepter qui elle est, et notamment son pouvoir, tout en trouvant l'équilibre qui lui manque. Arriver à affronter sa propre vérité n'est pas toujours facile et cela peut être douloureux, mais c'est un mal nécessaire. Yayoi semble avoir cerné notre jeune héroïne et surtout vu tout le potentiel qu'elle a. La grande soeur de Iori est un peu une marionnettiste qui exploite, pour le bien de tous, les capacités de chacun. C'est original, car elle a ce côté flippant et pas vraiment un rôle de "gentil", mais elle fait tellement ressortir le meilleur de nos héros qu'on finit par apprécier son sadisme.
Pour la mission principale du deuxième tome de Phantom Seer, aucun faux pas. C'est prenant, le méchant a clairement du potentiel et du charisme, et nous réserve des surprises. Il est à la hauteur de ce qu'on peut attendre. Iori et son acolyte du moment nous font passer un bon moment, avec un combat qui nous offre plus de tactique que de force. Une dose de bons sentiments aussi, mais dans les shonens, c'est aussi une marque de fabrique.
La seule chose que j'ai trouvé trop rapide, et dont j'ai déjà parlé, c'est l'entraînement de Riku. Certes, il est bien traité, et j'ai trouvé aussi qu'il était intéressant sans être indigeste. On nous explique comment elle évolue, ce qu'elle parvient à faire, le tout mettant en avant sa forte volonté. Mais... elle y arrive seule et très vite. C'est tout à son honneur et on sent depuis le début qu'elle fonctionne beaucoup à l'instinct mais... ce côté trop facile m'a fait légèrement tiqué. Encore une fois, cela sert clairement la durée très courte du manga, donc cela passe sans souci. J'espère juste que le procédé ne sera pas trop utilisé.
La deuxième mission, qui semble en lien avec la première, a une touche beaucoup plus glauque, autant au niveau du graphisme que du schéma. On grimpe crescendo vers le côté horrifique qu'on attend d'un manga avec des exorcistes, et même s'il faut avoir le coeur bien accroché, nous sommes clairement dans l'ambiance recherchée. Bien entendu, la dernière page nous laisse dans l'expectative... Malin... Et bien entendu, j'ai hâte de découvrir ce qu'il va se passer par la suite, vu la mauvaise posture de nos héros.
Lien : https://loticadream.com/phan..
Je suis plutôt contente qu'on entre assez rapidement dans le vif du sujet, surtout que l'on sait que la série n'a que quatre tomes. le premier posait bien les bases et nous présentait le groupe d'exorcistes dirigeait par Yayoi, les choses sérieuses peuvent donc commencer. On notera peut-être des éléments qui sont traités avec une certaine rapidité, mais encore une fois, avec quatre tomes, ce sont des petits "défauts" sur lesquels je ferme totalement les yeux, car je pars du principe que le coeur du manga est ce qui m'intéresse le plus. le mangaka fait le job, et personnellement, j'en suis ravie.
Comme je le disais au début de ma chronique le deuxième tome de Phantom Seer nous révèle donc plus en détails son fil conducteur : la recherche d'un phantom très puissant dont Iori cherche à se venger. Une quête qui a des allures de rédemption pour l'adolescent qui cherche à se racheter mais aussi à pouvoir aller de l'avant. Il y a des sentiments très complexes autour de cela et je trouve que le mangaka les gère très bien, tout en gardant à l'esprit la personnalité de Iori. C'est crédible, et cela donne encore plus de poids à notre héros. Sa nonchalance est en partie une façade. Il a besoin d'être stimulé car il s'ennuie rapidement et en même temps, il prend à coeur beaucoup de choses. Il est prêt à tout pour se venger, quitte à y laisser la vie, mais il parvient aussi à garder la tête froide. Tout est dans l'ambivalence avec lui. Soit noir, soit blanc. C'est déstabilisant et en même temps très intéressant.
Riku est moins complexe mais on sent que la jeune femme est plus que ce qu'il n'y parait aussi. Elle essaye de combler sa solitude par le fait de vouloir aider les autres. le problème étant que cela ne va pas combler le vide qui est en elle. Riku doit apprendre à accepter qui elle est, et notamment son pouvoir, tout en trouvant l'équilibre qui lui manque. Arriver à affronter sa propre vérité n'est pas toujours facile et cela peut être douloureux, mais c'est un mal nécessaire. Yayoi semble avoir cerné notre jeune héroïne et surtout vu tout le potentiel qu'elle a. La grande soeur de Iori est un peu une marionnettiste qui exploite, pour le bien de tous, les capacités de chacun. C'est original, car elle a ce côté flippant et pas vraiment un rôle de "gentil", mais elle fait tellement ressortir le meilleur de nos héros qu'on finit par apprécier son sadisme.
Pour la mission principale du deuxième tome de Phantom Seer, aucun faux pas. C'est prenant, le méchant a clairement du potentiel et du charisme, et nous réserve des surprises. Il est à la hauteur de ce qu'on peut attendre. Iori et son acolyte du moment nous font passer un bon moment, avec un combat qui nous offre plus de tactique que de force. Une dose de bons sentiments aussi, mais dans les shonens, c'est aussi une marque de fabrique.
La seule chose que j'ai trouvé trop rapide, et dont j'ai déjà parlé, c'est l'entraînement de Riku. Certes, il est bien traité, et j'ai trouvé aussi qu'il était intéressant sans être indigeste. On nous explique comment elle évolue, ce qu'elle parvient à faire, le tout mettant en avant sa forte volonté. Mais... elle y arrive seule et très vite. C'est tout à son honneur et on sent depuis le début qu'elle fonctionne beaucoup à l'instinct mais... ce côté trop facile m'a fait légèrement tiqué. Encore une fois, cela sert clairement la durée très courte du manga, donc cela passe sans souci. J'espère juste que le procédé ne sera pas trop utilisé.
La deuxième mission, qui semble en lien avec la première, a une touche beaucoup plus glauque, autant au niveau du graphisme que du schéma. On grimpe crescendo vers le côté horrifique qu'on attend d'un manga avec des exorcistes, et même s'il faut avoir le coeur bien accroché, nous sommes clairement dans l'ambiance recherchée. Bien entendu, la dernière page nous laisse dans l'expectative... Malin... Et bien entendu, j'ai hâte de découvrir ce qu'il va se passer par la suite, vu la mauvaise posture de nos héros.
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