AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Dans ce tome 4 Tanjirō et Nezuko apprennent à faire connaissance avec leurs nouveaux compagnons Zenitsu Agatsuma et Inosuke Hashibira qui passent leur temps à brayer et à gesticuler… Ils sont l'un et l'autre des caricatures puisque le premier ne pense à draguer et veut s'enfuir au premier danger, et le deuxième ne pense qu'à combattre et veut foncer tête baissée au premier danger. J'ai déjà déclaré à plusieurs reprises que je suis très mal à l'aise avec la glorification des valeurs virilistes héritées du Japon totalitaire (elles-mêmes héritées des valeurs virilistes du bushido) : la compétitivité mortifère, l'esprit de sacrifice, l'abnégation pour l'abnégation, le renoncement de soi, et le fait que les personnages guérissent toujours en une nuit de blessures qui nécessiteraient des semaine voire des mois de repos complet pour être récupérer complètement…
Ah et les responsables éditoriaux de Weekly Shonen Jump continuent à faire de recyclage pas très inspiré (je l'avais déjà évoqué pour "Black Clover" qui n'est qu'un pot-pourri de best-sellers), car Tanjirō qui a un super-sens de l'odorat, Zenitsu qui a un super-sens de l'ouïe et Inosuke qui a un super sens du toucher, ce n'est ni plus ni moins qu'un gros repompage des personnages de "Toriko" !

Reste que la Team Tanjirō doit rejoindre le Mont Natagumo, ou une troupe entière de pourfendeurs est tombée sur une « famille » de démons-araignées : le père, la mère, les deux fils, et la fille. En les transformant en marionnettes ils les forcent à s'entre-tuer avant de les forcer à s'autodétruire. On se demande ce que font les cadors de l'Organisation qui mettent tant de mal à recruter des membres, pour ensuite les envoyer au casse-pipe comme de la vulgaire chair à canon… Comme les généraux du Japon totalitaire en fait, mais j'ai quand même une théorie : l'Organisation et le boss de fin jouent à cache-cache et ne sortent du bois que pour porter un coup décisif à leur ennemi, car l'Organisation veut éliminer les Douze Lunes Démoniaques pour affaiblir le boss de fin, et le boss de fin veut éliminer les Piliers pour affaiblir l'Organisation… Toujours est-il que c'est en duo que Tanjirō et Inosuke affronte la mère avant de tomber sur le père, tandis que c'est en solo que Zenitsu affronte le fils cadet avec moult droits de quotas de flashbacks : pour le coup c'est vraiment un tome plus horrifique que nekketsueque ! To Be Continued !!!

PS: les vrais connaisseurs auront reconnu que Tanjirō semble emprunter au répertoire martial d'un certain Toki de l'École du Hokuto Shinken...
Commenter  J’apprécie          231



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}