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Engrenage tome 1 sur 3
EAN : 9782379610288
440 pages
Editions Elixyria (02/01/2019)
4.43/5   21 notes
Résumé :
Le troisième conflit mondial tant redouté a ravagé la Terre. Le monde est devenu hostile... inhabitable. Pourtant, les Grandes Plaines d'Amérique ont été épargnées. Ici, près d'un siècle plus tard, les survivants y ont bâti des engrenages, mégapoles animées qui protègent les habitants des monstres qui vivent au-dehors. Mais dans l'une de ces cités, les inégalités ont créé un fossé entre les riches et les plus démunis. C'est là que vit Heaven, une jeune femme qui se ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Depuis le temps que j'entends parler de la maison d'édition Elixyria, voici enfin le premier roman que je lis d'eux. Parmi leur catalogue, j'avais surtout remarqué des romances et des récits érotiques et comme ce ne sont pas des thèmes qui m'intéressent, j'avais eu du mal à me lancer dans leurs livres. J'ai cependant laissé une chance à la collection des dystopies en me disant qu'au moins je n'aurais pas de romance au premier plan. Ainsi, mon choix s'est dirigé vers Engrenage de Lucie Goudin, malgré la première de couverture qui montre quand même le visage d'un homme et d'une femme, style de couverture très prisée des romances. Lucie Goudin est une jeune autrice qui écrit depuis de la fantasy depuis de nombreuses années. Engrenage est un de ses premiers essais de roman en science-fiction.

En lisant la quatrième de couverture, j'avais l'impression d'avoir déjà lu cette histoire, parce que les thèmes abordés ont très souvent été utilisés dans des best-sellers. Une société inégalitaire où quelques personnes rêvent de justice, un extérieur de la ville peuplé de monstres et donc inaccessible… tant d'éléments que j'ai déjà rencontrés maintes et maintes fois. C'est pourquoi je commençais ma lecture avec des craintes, notamment celle de pouvoir prévoir chaque péripétie du roman si celui-ci restait trop dans les codes prédéfinis du genre.

Le roman s'ouvre sur un prologue qui évoque très succinctement comment s'est déroulée la destruction du monde, avec la narration qui parle directement au lecteur pour lui expliquer comment l'univers du roman est construit. Puis nous avons un premier chapitre que j'ai trouvé très instable : l'autrice souhaite nous faire comprendre comment la ville sous forme d'engrenage fonctionne, et du coup nous avons une masse importante d'informations à digérer, ce qui n'est pas du tout fluide et laisse un arrière-goût étrange pour un récit écrit à la première personne. Ces deux premiers chapitres ne reflètent pas du tout ce que peut cacher le roman et il ne faut pas s'arrêter à ces quelques accrocs.

Ensuite, nous rencontrons très vite les différents personnages qui auront un impact dans le récit. Plusieurs scènes nous donnent des exemples de la vie misérable de ces personnages et Kragen Knight entre enfin en scène. Son arrivée marque davantage l'élément perturbateur du récit que le désir de justice d'Heaven. Kragen Knight représente également deux autres débuts : celui du changement sans violence et celui d'une romance entre lui et Heaven. La romance n'a pas vraiment de sens dans un tel roman qui met en scène une dystopie. Dans ces récits où les personnages ne peuvent s'échapper de leur malheur, je trouve que les sous-intrigues sentimentales sont vraiment de mauvais goût, excepté les romances impossibles ou qui tournent mal, car les sentiments positifs qui s'en dégagent ne correspondent pas à l'ambiance noire de la dystopie.

En revanche, tout au long de l'intrigue, deux positions politiques sont mises en avant : celle qui désire la justice sans user de la violence mais dont les actions sont lentes, et celle qui désire renverser le gouvernement avec violence mais qui est surtout rapide. J'ai aimé que Lucie Goudin ne prenne pas le parti de la simplicité en mettant de côté dès le début la solution diplomatique. Il est rare dans un livre de se rendre compte que l'auteur a réfléchi et planifié l'intrigue, et c'est ce que j'ai ressenti en lisant les plans du capitaine Kragen. J'ai trouvé en particulier l'idée de répandre des rumeurs parfaitement crédibles et j'ai été heureuse qu'elle soit poussée aussi loin que possible pour rendre les valeurs des personnages plus cohérentes.

Dans son ensemble, le roman ne possède pas de longueurs particulières. Malgré les personnages qui ne me faisaient pas ressentir beaucoup d'émotions, j'ai aimé les péripéties et les tournants que prenait le récit. J'ai constaté la présence d'un certain suspens tout au long de ma lecture. Contrairement à ce que je craignais, je ne parvenais pas à prévoir les péripéties qui suivaient et cela m'a permis de tenir du début à la fin.

Engrenage prend place dans l'année 2132 au mois de mai et juin. Au début du roman j'ai été très surprise que la narratrice donnait aussi souvent (une fois par page) la date des évènements alors qu'elle les vit au moment-même. Ce manque de crédibilité des pensées de Heaven m'a fait sortir de ma lecture durant les premiers chapitres, mais heureusement ces mentions de date disparaissent bien vite. 2132 est une année suffisamment éloignée de la nôtre pour que nous puissions imaginer nous-mêmes tout ce qui s'est déroulé pendant le siècle qui la sépare du début de la troisième guerre mondiale. Mais malgré ça, j'ai trouvé étrange l'absence de technologie avancée. C'est à peine si les personnages ont l'électricité. Les rouages des engrenages fonctionnent de façon mécanique et alors que l'informatique est en pleine expansion de nos jours, elle a subitement disparu dans le roman comme c'est tristement parfois le cas dans les récits de science-fiction.

Suite aux évènements tragiques de 2025, l'humanité s'est reconstruite sous forme de villes souterraines sous prétexte que les radiations extérieures étaient trop fortes pour y vivre. L'engrenage dans lequel vit Heaven est constitué de huit niveaux et d'un étage supplémentaire appelé Racines. Les deux premiers niveaux sont habités par les nobles, le troisième par les soldats, les quatrième au huitième par les ouvriers miséreux, et les Racines par les esclaves anciennement travailleurs. C'est donc un univers assez banal pour de la dystopie, avec cette cloison entre les riches et les pauvres. Ce thème de la justice a été de nombreuses fois utilisé et c'est dommage de ne pas avoir chercher plus d'originalité. Il y a mention d'autres engrenages (dont celle où vivait initialement Kragen Knight) mais nous n'en savons pas plus. Ils seront peut-être davantage mentionnés dans les tomes suivants.

Deux grands groupes de personnages peuvent se distinguer facilement : les pauvres et les riches. Nous pourrions aisément penser que les protagonistes font partie du premier groupe et les antagonistes du deuxième, mais le roman est plus complexe que ça. Kragen Knight est un capitaine venu d'un autre engrenage pour sauver celui d'Heaven et fait donc partie des riches, mais souhaite aider au péril de sa vie les plus démunis. C'est d'ailleurs le personnage qui fait le plus de bonnes actions et est le plus réfléchi. du côté des pauvres, Ash, le frère d'Heaven, peut être compris parmi les antagonistes car il cherche à tout prix la violence pour parvenir à ses fins et ne parvient pas à faire confiance à sa soeur.

Tous les personnages entretiennent entre eux des relations particulières et bien pensées, allant de l'amour familial à la haine en passant par l'amitié. Seul l'amour est traité de façon étrange à travers une romance entre Kragen et Heaven. Si nous ne prenons que ces deux personnages, le récit ne donne aucune indication concernant l'attirance d'Heaven envers l'homme et assez peu concernant Kragen envers elle, si ce n'est des allusions implicites, ce qui est très bien puisqu'ils ne peuvent s'aimer l'un l'autre en quelques jours. le problème de cette romance vient en fait de deux autres personnages, les lieutenants de Kragen, Dean et Lewis. Dès la rencontre entre Kragen et Heaven, les deux soldats harcèlent Kragen pour le rapprocher de la jeune fille alors que rien ne les prédispose à s'aimer : un grand capitaine tel que Kragen voit des femmes tous les jours dans son engrenage et ce n'est certainement pas une ouvrière comme Heaven qui lui taperait dans l'oeil. J'ai donc été agacé à chaque fois que Dean ou Lewis faisaient allusion à une possible romance entre ces deux personnages.

Il n'y a qu'un seul des personnages du roman que je n'ai pas trouvé crédible dans son rôle dans l'histoire et il s'agit d'Aaron Todd, un soldat qui est éperdument amoureux d'une noble. Son amour peut être compréhensible ainsi que son souhait de se marier avec la femme qu'il aime alors que la loi l'interdit, mais j'ai trouvé ses prises de décisions peu cohérentes. Je suis sûre que d'autres moyens beaucoup plus sûrs pour lui auraient pu être trouvés au lieu de vouloir renverser l'entièreté de l'engrenage et tuer des centaines de personnes, tout ça pour se marier.

Concernant l'écriture, le type de narrateur choisi est très important dans ce roman : il s'agit d'un narrateur à la première personne qui change à chaque chapitre selon le personnage dont il relate les aventures. Personnellement, je n'aime pas particulièrement les narrateurs à la première personne car c'est rare que les auteurs qui l'utilisent sachent vraiment comment l'utiliser. Dans Engrenage, de nombreuses tournures de phrase sont étranges (quelquefois en adressant la parole au lecteur) à cause de ce choix, alors qu'elles auraient pu être évitées avec un narrateur à la troisième personne. le fait de changer régulièrement de narrateurs n'arrange pas les choses car outre Maryline, tous les narrateurs et personnages s'expriment de la même façon. Par conséquent, il n'est pas difficile de se perdre dans ces changements de voix.

Malgré ça, le roman se lit très bien et n'a pas de longueur particulière. Les chapitres sont courts (voire très courts dans le dernier quart du roman) ce qui permet de faire des pauses assez souvent, même si cela signifie changer souvent de narrateur. Cependant, j'ai été dérangée un certains nombres de fois par l'écriture de quelques dialogues avec notamment de nombreuses occurrences de « hein » et « mec » de la part des soldats. Ajouté à cela la récurrence de fautes de conjugaison, de typographie et de mise en page, beaucoup d'éléments peuvent faire sortir le lecteur de sa lecture.

Points positifs :
– intrigue très bien maîtrisée
– rebondissements jusqu'à la fin

Points négatifs :
– changements de narrateurs
– évocation d'une romance
– écriture parfois trop orale

Lien : https://comptoir-des-connais..
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Je vais me répéter, mais tant pis. Si vous n'avez pas le moral, si vous avez besoin de vous évadez du quotidien, laissez tomber la littérature « blanche » et lancez- vous dans les domaines de l'imaginaire : fantasy, bit lit, ici dystopie… C'est vraiment un moyen d'évasion par excellence. Je peux dire que le Covid 19 aura profondément modifié mes habitudes de lectrice !

Ici, je me suis laissée embarquée en 2132. Une troisième guerre mondiale a ravagé la planète Terre. Les seuls humains ayant réussi à survivre se sont terrés dans des mégalopoles souterraines qui fonctionnent par un système d'engrenages d'où leur dénomination.
Nous allons y vivre le quotidien de Heaven, habitante du niveau 6 et du quartier 2 d'un Engrenage inégalitaire au possible. Les riches vivent en haut, pillant les ressources des pauvres du niveau 8, en bas.

« La vie était- elle mieux cent ans plus tôt ? J'avais beau me poser cette question tous les jours, plus personne ne pouvait témoigner. » Heaven est une jeune femme qui cumule trois emplois pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. le père a disparu depuis des années, la mère a perdu son emploi et le fils aîné s'est fait arrêter pour vol. le gros problème de leur vie réside dans le manque flagrant de nourriture. Autour d'eux, on meurt de faim. Les magasins sont vides (ça rappelle quelque chose, là, non ?)
Alors quand elle rencontre le capitaine Kragen Knight de manière fortuite et que celui- ci lui propose de travailler pour lui en échange de nourriture, Heaven va mettre de côté sa haine des nantis pour assurer le confort minimum à sa famille.
Mais la mission de Knight au sein de cet Engrenage va entraîner quelques remous…

Quelque soit son niveau de vie, l'être humain se révèle égoïste : « le sang était l'encre de ce monde. Il vivait par lui, par notre tendance à nous déshumaniser. Ce que l'homme faisait me fatiguait. Ne pouvions-nous pas juste vivre pour nous, sans être assez hautain et égoïste pour décider du sort des autres ? »
Quelle sera l'issue au projet de Knight qui vise un autre fonctionnement, prônant la non- violence ? La population est à bout, désespérée, déshumanisée…

La lutte sera de taille et j'ai hâte, maintenant de lire le tome 2, car je me suis énormément attachée aux personnages imaginés par Lucie Goudin. Que vont-ils devenir ?
Viiiite ! La suiiite !
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Lecture qui m'a intriguée pour son résumé et parce que l'auteur m'avait déjà convaincue avec son autre série le Tournoi des Immortels. Malgré quelques petits trucs qui auraient pu être gommés au moment du travail édito, j'ai passé un très bon moment et surtout je serais là pour le deuxième tome.

Je commence par les 2-3 trucs qui auraient pu être retravaillés : les années en lettre au lieu de chiffres n'étaient pas nécessaire, on n'a besoin que ce soit fluide quand on lit. L'absence d'explication sur cette 3ème guerre mondiale et plus de détails sur ces différents regroupement d'engrenages, leur création, etc, etc. Alors peut-être que la suite donnera plus d'explications parce que ce serait bien. J'avoue que ce n'était pas toujours simple de visualiser les différents aspects de leurs vie, ils étaient sous terre ou pas, comment les champs étaient fait... comment ont-il pu garder les technologies comme internet, caméra et autres au-delà du chaos.

Maintenant, c'est un très gros roman et quelques longueurs peuvent se faire ressentir, mais l'intrigue est sympa et nous tient jusqu'à la fin. Tout le but est de découvrir comment aura lieu le soulèvement et comment ils en sont arrivés là, comment cet engrenage fonctionne et les conditions qu'ils présentent. Ce qui est marrant (ou non) mais ce bouquin colle un peu avec l'actualité et l'effet qu'on ressent avec les gilets jaunes... oui j'ai osé la référence. Cet engrenage est composé de 9 "niveaux", il y a les racines là où bannis les gens alors que le niveau 1 est aux riches. D'un côté nous avons l'opulence et de l'autre la misère et la faim.

J'ai bien aimé les personnages, Heaven est une survivante et une battante, elle se lance à corps perdu dans ce qu'elle croit et surtout pour ceux qu'elle aime. J'ai beaucoup aimé ce personnage et ses réflexions. Kraken est sympa mais son langage est vieux jeu, c'est hyper dommage de l'avoir guindé comme ça parce ça lui donne l'impression d'avoir un baton dans le cul. Pour ce qui est de ses acolyte, on s'attache plus à Lewis parce que c'est le marrant de la bande. Je leur reprocherais de ne pas parler "jeune" et d'être pareil très pompeux alors qu'ils ont moins de 25 ans. Il y a aussi la famille et voir les différents POV est une bonne idée dans ce genre de récit où il n'y a pas vraiment d'épicentre dans cette rébellion.

Donc au milieu de tout ça, nous avons Heaven et le capitaine Kraken. Quel rôle ont-ils à jouer dans tout ça ? Il n'y a pas de romance. Je préfère préparer la lectrice qui le souhaiterait, il n'y en a pas, mais il y a de légère touche qui prépare à quelque chose néanmoins. Il y a aussi de nombreux noeuds qui ont été disposés afin qu'on les démêle dans les tomes suivants. Certains points semblent évidents mais seule la suite nous le dira.
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Un univers prometteur et très cliché
La dystopie Engrenage innove par certains côtés, et reprend les grands classiques du genre par d'autres. le décor fascine : des engrenages, des rouages sur plusieurs étages, des plateformes à tous les niveaux, des escaliers dangereux… Pourtant, l'auteure ne parvient pas à nous partager sa vision de son univers ; les détails minimalistes ne nous aident guère à nous immerger dans ce contexte original. C'est dommage ! Il paraissait prometteur.

Pour le reste, les clichés et stéréotypes ne cessent de pulluler, tant et si bien qu'il devient ardu de s'attacher véritablement aux protagonistes : entre la jeune femme, travailleuse et pauvre, qui cherche à s'émanciper ; le capitaine, plus élevé socialement, qui souhaite l'égalité en passant par la non-violence ; et le frère de la jeune femme, relégué aux tâches les plus ingrates dans les bas-fonds, qui préfère la violence pour rendre justice aux siens… les surprises se font rares.

Des personnages en tous genres
Heureusement, le capitaine s'avère le personnage le plus intéressant, le mieux construit. Il est charmant, intelligent et téméraire. Malgré ses lignes directrices peu étoffées, il plaît d'emblée. Au contraire, les deux autres personnages manquent de profondeur pour nous happer et nous convaincre. Ils baignent dans des clichés vus et revus, qui n'intéressent plus ou qui nécessiteraient des spécificités uniques pour nous attirer.

Des incohérences ou des oublis dans leur construction dérangent également. Par exemple, on nous apprend que la nourriture se fait rare dans les niveaux les plus bas, alors pourquoi la population n'est-elle pas régulée pour que les enfants puissent espérer survivre ? La famille des protagonistes possède quatre enfants à nourrir ! L'univers, à l'image de ses héros, n'est pas assez développé ou réfléchi pour nous persuader de sa réalité tangible. Les puissants détestent les pauvres au point de les tuer dès qu'ils le peuvent, et les pauvres subissent ou se révoltent pour rien, morts pour la cause, alors qu'ils fournissent toute la nourriture et la force nécessaire pour faire tourner l'engrenage. Un tel système ne paraît vraiment pas viable, même s'il se base sur des aspects réels et connus de l'humanité : cruauté et dépravation, inégalité et classes sociales.

Chaque protagoniste s'exprime du point de vue interne : le capitaine reste celui qui s'exprime le mieux et dont l'écriture comporte le moins de fautes de français. Quant aux deux autres, ils agacent par leurs tons, fautes et pensées lourds qui ne nous aident pas à les apprécier plus que ça. Rien n'est nuancé chez eux, tout est exagéré. Ils paraissent peu réalistes, et surtout peu complexes ou savoureux à suivre.

Une nouvelle manière d'écrire de la dystopie ?
Certaines scènes d'action ne passionnent pas, et s'allongent, notamment sur la seconde partie du roman. le manque d'attachement aux personnages ne fait malheureusement pas trembler le lecteur face aux péripéties que ces derniers vivent.

Les actions et l'intrigue restent également trop prévisibles, même si la toute fin apporte son lot de faits intéressants, qui promet un tome deux certainement plus envoûtant.

Malgré ces défauts, le livre se lit vite et bien, l'univers dystopique se trouve assez captivant pour que l'on ait envie d'arriver au bout. L'histoire d'amour naissante intéresse davantage que les problématiques sociétales du roman. C'est dommage pour un roman du genre de Hunger Games, où le système et sa brisure figurent habituellement en haut de l'intrigue. Néanmoins, ce n'est pas une si mauvaise idée. Les deux peuvent parfaitement se combiner !

D'ailleurs, la série Engrenage ne suit pas les étapes habituelles d'une trilogie dystopique. Ici, le premier roman détruit le système d'emblée, alors qu'il faut en général parvenir au dernier tome pour qu'une telle chose se produise. Cela se prépare, cela se travaille : pas ici. L'auteure façonne la dystopie à sa manière, perturbe les lecteurs et innove à sa sauce. Cela passera ou cela cassera ! A vous de vous faire votre propre avis.

En bref
Ce premier tome d'Engrenage comporte sa part de nouveautés mais avance avec de lourds bagages stéréotypés ou incohérents, qui déstabilisent la lecture et le lecteur. Certains personnages manquent cruellement de profondeur quand d'autres en sont porteurs. Une balance qui penche d'un côté ou de l'autre, qui ne sait trouver son juste milieu.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=58306

J'ai mis la note de : 10/20]
Lien : https://www.lavisqteam.fr/?p..
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Argent

C'est une dystopie "young adult" attachante et légère mais à à laquelle je trouve tout de mème quelques défauts.

Le prologue explique de façon claire et concise le bon fonctionnement de l'Engrenage. Pour moi, il manque quelques descriptions sur concernant ce décor, il n'est pas assez présent pour rendre le monde créé plus immersif.

Le scénario est assez prévisible et les personnages régissent parfois naïvement mais c'est aussi ce qui les rend attachants. Les différents points de vue qui interviennent dans la seconde partie rendent l'histoire plus prenante.

J'ai beaucoup apprécié les sujets abordés dans ce roman : le rôle de la famille, la violence comme moyen de pression, etc.

Bien que je ne sois pas totalement conquise, je remercie l'auteur de m'avoir fait découvrir son univers et je conseille ce roman pour de jeunes lecteurs.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
À de nombreuses reprises, j'avais appris qu'il fallait d'abord vivre pour soi. Si je ne le faisais pas aujourd'hui, si je ne me battais pas pour elle, alors que mon cœur résistait au pire grâce à notre amour, je le regretterais toute ma vie. Si je la perdais, mon existence tomberait dans un puits duquel je regarderais le ciel sans pouvoir atteindre mes rêves. Sans elle, je vivrais les yeux éteins, le cœur en lambeaux.
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Le sang était l'encre de ce monde. Il vivait par lui, par notre tendance à nous déshumaniser. Ce que l'homme faisait me fatiguait. Ne pouvions- nous pas juste vivre pour nous, sans être assez hautain et égoïste pour décider du sort des autres?
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La vie était- elle mieux cent ans plus tôt? J'avais beau me poser cette question tous les jours, plus personne ne pouvait témoigner.
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