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EAN : 9782737386985
256 pages
Editions Ouest-France (13/05/2022)
4.5/5   3 notes
Résumé :
Décembre 2030, à Rennes, le corps d’un poète en résidence d’écriture est retrouvé à proximité de la prison Jacques-Cartier, désaffectée depuis bien longtemps. L’enquête s’oriente très rapidement vers un assassinat et la lieutenante Tangore, du SRPJ de Rennes, mène les investigations, épaulée par son adjoint Pierre-Henry Levasseur et le major Aubert. La personnalité de la victime semble se dérober derrière plusieurs identités et les raisons de son retour dans la vill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L'auteure rennaise avait signé son entrée dans le polar avec un Baby box épatant par son rythme et sa fraîcheur de ton, un mélange d'humour et de sensibilité qui nous embarquait dans un univers bien particulier.
Ce nouvel opus nous permet de retrouver la lieutenante Tangore, son adjoint Pierre-Henry Levasseur, accro à la confiserie, et un nouveau venu dans l'équipe, le major Aubert.
Le trio s'attache à résoudre le meurtre d'un poète en résidence d'écriture à Rennes, Sixt Aff, dont le corps a été abandonné dans une friche derrière une prison désaffectée. Cet homme grincheux, mal embouché et sans le sou, qui était-il vraiment ? Pourquoi donnait-il l'impression de se dissimuler sous différentes identités, et était-il aussi solitaire qu'il le paraissait ?
L'enquête dessine peu à peu les contours d'un passé bouleversé par un drame survenu une nuit de fête.
Un rythme serré, une plume incisive et un humour toujours un peu décalé n'empêchent pas l'auteure de fignoler petit à petit la psychologie de ses personnages : on découvre une Tangore dont les fêlures fendent un peu la cuirasse, un Pierre-Henry craquant de tendresse. Quant à Adrien, l'amoureux de la lieutenante, sa figure débonnaire et rassurante est le contrepoids parfait à la bouillonnante Priyanka.
Pari réussi pour cette nouvelle aventure de Tangore qui prolonge le plaisir de la découverte de Baby box.
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Juin est un bon mois pour certaines récoltes ! J'ai commencé le deuxième épisode de la maison Poulaga version Tangore, vers 15 h et je l'ai terminé à 6h40 du matin : pour cette fois, je n'ai pas râlé contre l'insomnie. Autant le dire, j'en voudrais un autre, on y croit carrément.
Les nouveaux personnages sont très convaincants et variés ! À mon réveil, je fais le tour de la bande, plus Garance, et ils sont toujours bien là, j'ai l'impression de les avoir vus, et avec de la complexité pour certains, une évolution.
L'idée d'un groupe fermé avec un Judas tournant et des apôtres pleins de « rêve » et de « pourri » avec la distance du temps et la mise en abyme de la BD dans le roman, c'est une idée efficace, que l'auteure tient sans dévier, pour la déplier, bravo !
Je me suis fait avoir : je n'avais pas vu en quoi il y avait un rapport entre l'enquête et la passion de Levasseur pour sa Bachka, et le thème des recherches d'Adrien. Quand j'ai compris, c'était avec le délice d'avoir été bien mené en bateau. Moi, j'étais à mon plaisir de retrouver Pierre-Henri et Adrien. Rien que cela, l'équilibre entre vie privée et travail, les tensions dans l'équipe, et là, avec Minouni, c'est vivant.
J'ai adoré les bonnes répliques, tout ce qui m'a fait sourire quasi en continu. Rien qui n'agace par enflure, juste ce qu'il faut pour tenir la route après un polar nordique.
Polar complexe, il ne ressemble pas du tout à un polar à la chaîne, et fait partie des polars littéraires, comme un vrai bon roman.
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Rennes, 2030, la lieutenante Priyanka Tangore du SRPJ, assistée du major Aubert et de Pierre-Henry Levasseur dirige l'enquête sur la mort mystérieuse d'un poète en résidence d'écriture.

L'assassinat ne fait bientôt plus de doute mais il n'est pas aisé pour les enquêteurs de faire le contour de la personnalité de la victime ni de son retour dans la ville et encore moins de ses amis avec lesquels, quelques années plus tôt, il avait un collectif qui organisait des raves parties. Enquêter sur eux remet à la surface un drame survenu dans un château abandonné, lors d'une rave.

Quelle heureuse surprise de retrouver Priyanka Tangore et ses collègues, après la belle découverte dans Baby box. Cette fois-ci, la voici dans un panier de crabes, chacun des ex-amis se renvoie la balle en ne disant que le moins possible. Tous sont auditionnés et chaque témoignage ne fait que renforcer le flou dans cette histoire. Il faudra toute l'opiniâtreté, l'intelligence et les déductions voire les illuminations des flics pour y voir clair.

Très bien mené, avec des héros sympathiques : Priyanka Tangore amoureuse, mais toujours sur la réserve et très impliquée dans son travail ; le major Aubert très discret sur sa vie de famille et Pierre-Henry Levasseur heureux tonton d'une petite Barbara à laquelle il s'attache beaucoup et toujours accro aux sucreries. Plus tous ceux qui gravitent autour du trio. Lenaïk Gouedard écrit un roman policier qui prend son temps, dense, dans lequel il est préférable de rester concentrer pour ne rien rater. de ce fait, la lecture n'est pas très rapide contrairement à d'autres polars très rythmés où l'action prime et où l'on peut se permettre d'aller vite sans craindre d'être perdu.

"En ce lundi 9 décembre 2030, la lieutenante Tangore vérifie pour la troisième fois les actes d'enquête concernant l'incendie criminel de la rue Dupont-des-Loges avant de les transmettre au juge d'instruction. Ce travail fastidieux, sans cesse interrompu par des appels téléphoniques, l'amène au bord de l'implosion quand elle voit un nouveau contretemps se profiler. Son supérieur vient d'attirer son attention en toquant à la paroi vitrée de son cagibi soigneusement fermé pour décourager les emmerdeurs." (p.5)
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Trans Off. C’était chaud à l’époque, fin 2012. La préfecture faisait tout pour interdire les raves et confisquer le matériel des sound systems. On avait monté un groupe qui tournait dans les free parties du coin, on s’amusait bien, mais on restait des amateurs sur tous les plans. Rien que le nom, les Apôtres, c’était naze. Assez vite, Simon et son pote, John, sont venus nous voir et nous ont proposé de monter un nouveau sound system. Ils connaissaient bien leur truc, les Anglais étaient en avance sur nous. On a dit OK. Les Apôtres sont devenus les Douz’. Quand le teknival prévu en marge des Trans Musicales a été une fois de plus interdit par la préfecture, en novembre 2013, on était prêts à répondre à l’appel aux sons lancé par le collectif organisateur. Deux jours de fête intégrale à Pont-Réan, 15 000 ravers et un Trans Fuck Off génial.
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Il paraît sans âge, ni frais ni fatigué, échoué comme un béluga au fond d’une crique déserte après avoir sillonné toutes les mers du globe. Tangore, aussi ignare en photographie qu’en BD, a bénéficié d’une formation accélérée par Pierre-Henry : le portrait de Bruce Springsteen, le visage à moitié caché derrière sa Fender de légende, c’est lui ; la pochette de Virulence des Sesterces, c’est aussi lui, Étienne Daho et Carla Bruni en meilleurs amis, c’est encore lui. Elle s’en fiche à vrai dire, puisqu’il n’a pas immortalisé le popotin de Rihanna à l’époque où il était aussi ferme qu’un maxi potiron. Elle n’est pas à l’aise devant cet homme qui semble enveloppé dans une feuille de gélatine et imperméable aux rumeurs du monde. Levasseur lui jette un coup d’œil et, d’un battement de cil, elle pousse son cavalier dans la partie.
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Video de Lénaïk Gouedard (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lénaïk Gouedard
Lénaïk Gouedard nous dévoile les points de départ de l'écriture de son roman, "A l'envers". Elle nous parle de ses personnages et des thèmes abordés. Et pourquoi ce titre énigmatique ?
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