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EAN : 9782916347059
1 pages
Editions du point d'exclamation (22/06/2007)
3.5/5   6 notes
Résumé :
En chemin pour Tombouctou et en repérage pour un film tourné au Mali, Michel Jaffrennou, nous emmène dans l'intimité de sa rencontre avec l'Afrique, en compagnie d'Henri Gougaud.
De dessins en photographies, d'esquisses en collectage d'impressions visuelles, se forme une fresque onirique comme une invitation au voyage.

"J'ai dessiné mais aussi dilué, gratté, corrigé, laissé faire le vent tourner les pages. J'ai photographié et aussi scruté le v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce livre, je l'ai reçu grâce à l'opération Masse Critique de Babelio. J'ai choisi plusieurs livres, un peu au hasard en fonction des résumés qui me tentaient. Et j'ai bien choisi. Car Jusqu'à Tombouctou est un livre dont je n'aurais sans doute jamais eu connaissance, que je n'aurais jamais acheté mais que j'ai été absolument enchantée de lire et de feuilleter, à plusieurs reprises.

Michel Jaffrenou est allé au Mali pour y tourner un documentaire dans lequel il allait à la rencontre de musiciens maliens. Celui-ci a été diffusé sur Arte, vendu en DVD et, en parallèle, Michel Jaffrenou, qui est également décorateur de théâtre en a fait un livre, un carnet de voyages composé de dessins, collages, aquarelles, notes et pensées en tout genre. Tout ceci est ponctué de contes, très brefs mais poétiques et pleins d'humanité, écrits par Henri Gougaud. Ceux-ci sont bien évidemment en rapport avec l'Afrique: les éléphants, la vie africaine, l'enfance...

J'ai été particulièrement touchée par le graphisme et le grand talent de Jaffrenou; j'ai vraiment découvert un artiste, dont les aquarelles, les portraits et autres dessins et peintures, plus ou moins aboutis, m'ont subjuguée pour certains. Ces couleurs vives, tantôt dominées par des rouges, tantôt davantage par des bleus m'ont vraimenté éblouie. J'ai tourné les pages à plusieurs reprises pour m'en imprégner et dès que ce livre sera sorti des cartons (car je déménage), je prendrai plaisir, j'en suis certaine, à le regarder de nouveau de temps à autre. Peut-être même que je m'en inspirerai pour mes cours de peinture.

Quant aux contes, ils sont très jolis également et j'ai aimé leur brièveté dont certains permettent au lecteur d'inventer la suite. On retrouve cette sagesse africaine et l'atmosphère locale (enfin celle que j'imagine, ne connaissant pas le Mali).

Grâce à Masse Critique-Babelio, j'ai donc passé un excellent moment de lecture, intemporel, rapide mais qui reste dans un coin de ma tête.

http://leslecturesdesophie.blogspot.com/2008/03/jusqu-tombouctou-muchel-jaffrenou-et.html
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Ce livre, c'est la rencontre entre une Afrique rêvée et une Afrique rencontrée.
Ici, ce sont les images plus que les textes qui nous racontent le voyage.

En préparation d'un film, Michel Jaffrennou, le photographe-illustrateur-scénographe- rêveur, relate à l'aide de croquis, de peintures, de prises de vue, son périple au Mali. Visages et paysages sur couleurs chaudes, vibrantes, nous offrent un morceau d'Afrique. Henri Gougaud se chargera de conter, ici où là, l'histoire de Mamourou et le Djinn, celle de l'arbre aux branches duales, ou d'un personnage nommé Matopé (Ono, de son prénom).
On découvre et on rêve à chaque page; un vrai délice. Souvent, dans les illustrations, les contes s'immiscent dans le réel, et l'arbre dont je vous parlais auparavant devient le décor scénique d'un groupe de musique malien, Desert Blues, que les deux auteurs ont croisé sur leur route.

Seule chose que je regrette un peu: la typographie utilisée pour les contes de Gougaud ne se marie pas du tout avec le reste... Serait-ce la police Arial, ou Verdana ? Peu importe, cela me rappelle que je suis là, devant un pc, et pas au Mali, à voyager avec les auteurs. Les textes peuvent devenir images (d'ailleurs, Jaffrennou a inclus des notes manuscrites à certaines de ses illustrations), et il aurait été plaisant que ceux des contes trouvent leur place de façon plus naturelle.

( http://unlivreauhasard.over-blog.com/article-16907011.html )
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Ce livre m'a été offert lors de l'opération Masse Critique du site Babelio.
C'est un carnet de voyage faot par Jaffrenou pendant un voyage au Mali afin de tourner un film. le format est particulièrement agréable et correspond bien à l'idée d'un voyage. Les couleurs sont éclatantes, les images se répondent et on est touché par les images, leur construction. Henri Gougaud complète ce voyage par des petits textes ou des contes, plein d'intelligence et de sagesse. Son écriture remarquable envoûte.
Un seul bémol, les textes de Jaffrenou sont manuscrits, parfois intégrés dans l'image, ce qui rend la lecture peu aisée.
A lire tranquillement, comme on part en voyage.
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ma critique est à lire ici :

http://blabliblo.canalblog.com/archives/2008/02/22/8057770.html
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le fleuve ou le désert
II était une fois un vieux fleuve perdu dans les sables du désert. Il était descendu d'une haute montagne qui se confondait maintenant avec le bleu du ciel. Il avait traversé des forêts, des plaines, des villes, vivace, bondissant, puis large, fier et noble. Quel mauvais sort l'avait conduit à s'enliser parmi ces dunes où n'était plus aucun chemin ? Où aller désormais, et comment franchir ces espaces brûlés qui semblaient infinis ? Il l'ignorait, et se désespérait.
Or, comme il perdait courage, lui vint des sables une voix qui lui dit : « Le vent traverse le désert. Le fleuve peut en faire autant ». Il répondit qu'il ne savait pas voler, comme faisait le vent. « Fais donc confiance aux brises, aux grands souffles qui vont, dit encore la voix. Laisse-toi absorber et emporter au loin ». Faire confiance à l'air hasardeux, impalpable ?
Il ne pouvait accepter cela. Il répondit qu'il était un terrien, qu'il avait toujours poussé ses cascades, ses vagues, ses courants dans le monde solide, que c'était là sa vie, et qu'il lui était inconcevable de ne plus suivre sa route vers des horizons sans cesse renouvelés. Alors la voix lui dit (ce n'était qu'un murmure) : « La vie est faite de métamorphoses. Le vent t'emportera au-delà du désert. Il te laissera retomber en pluie, et tu redeviendras rivière ». Il eut peur tout à coup. Il cria : « Mais moi je veux rester le fleuve que je suis ! » « Tu ne peux, dit la voix des sables. Et si tu parles ainsi, c'est que tu ignores ta véritable nature. Le fleuve que tu es n'est qu'un corps passager. Sache que ton être fut déjà maintes fois emporté par le vent, vécut dans des nuages et retrouva la terre pour à nouveau courir, ruisseler, gambader >•• Le fleuve resta silencieux. Et comme il se taisait, un souvenir lui vint, semblable à un parfum à peine perceptible. Il pensa : « ce n'est peut-être rien qu'un rêve »
Son cœur lui dit : « Et si ce rêve était ton seul chemin de vie, désormais ? »
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