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EAN : 9782810616336
200 pages
Books on Demand (05/12/2011)
4.07/5   7 notes
Résumé :
Antoine Gouguel, gigolo, homo, séropo, schizo et pseudo héros, a non seulement 25 ans mais, pour rendre sa vie encore plus palpitante, en rajoute un peu en décrivant, sur son blog, son quotidien de tueur en série sans scrupules.
" Après lecture de ce roman gigogne, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, il ne restera plus rien de cette fascination louche qu’ont sur vous les serials killers de tout poil. Car la mort fauchant large, l’auteur, a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Chifoumi, c'est ce jeu auquel on s'est tous plus ou moins adonné quand on était gamin « Pierre, feuille, ciseaux ! » la pierre bat les ciseaux, les ciseaux battent la feuille, la feuille bat la pierre, etc… Ne me demandez pas pourquoi, je n'ai jamais été personnellement un adepte de ce jeu… C'est en tout cas en partant de ce postulat qu'Antoine Gouguel va mettre au point son chifoumi de la mort. Au hasard de ses pérégrinations aussi bien nocturnes que diurnes d'ailleurs, il va se débarrasser de tout un tas de personnes pour des raisons plus ou moins valables mais toujours avec le but avoué de partager ensuite avec ses fans le récit de ses crimes sur son blog. La façon dont la victime est passée de vie à trépas faisant remporter plus ou moins de points à l'auteur du crime.

Le roman s'articule en deux parties suivies d'un bref épilogue.

Deux parties représentatives de l'évolution et de la dualité du personnage central à la fois héros et auteur de l'histoire. Antoine Gouguel est à la fois Dr Jeckyll et Mister Hyde et à la fois Stevenson. Il est à la fois l'ange blanc et l'ange noir, le bien et le mal. L'ensemble du récit passe souvent d'un réalisme cru, voire très cru, à une réalité métaphorique, fantasmée, sublimée…

On commence par partager son quotidien de tueur violent sans état d'âme, sa vie de chasseur. Chasseur de partenaires sexuels pour assouvir ses pulsions sexuelles, chasseur de proies pour assouvir ses envies de meurtres. Comme il a un grand sens pratique, le partenaire sexuel finit bien souvent en victime, autant joindre l'utile à l'agréable. Héros antihéros qui n'est pas monolithique, une évolution de sa personnalité n'est pas exclue…

L'écriture est vive, très rythmée. L'auteur fait preuve de beaucoup de dérision, il manie à merveille ironie et sarcasme, nous arrachant sourires et rires, jaunes le plus souvent. Il sait aussi être touchant, appuyer là où ça fait mal. Je pense notamment à une remarque sur le dégoût qu'inspire un homosexuel plus âgé à un autre plus jeune, effet miroir, angoisse du temps qui passe…

Comme il buterait froidement une de ses victimes, Antoine Gouguel descend au passage la télé réalité, ses ficelles, ses rouages. La charge est brève mais efficace donc réussie. Et chez lui, la « victime » n'est pas forcément celle prévue. L'anéantissement de la télé-réalité au profit d'une écriture-réalité ?

Pour ma part, à de rares exceptions près, je n'ai pas du tout été touché par ce livre. Je l'ai traversé, détaché, partagé entre le désintérêt total et le dégoût notamment pour la scène du pain dans les pissotières particulièrement répugnante… Je l'ai donc relu une seconde fois pour être en mesure d'en donner mes impressions exactes et je n'ai pas été davantage séduit.

Un grand merci aux Agents Littéraires pour l'envoi de ce livre.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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NOMINE POUR LE PRIX DU ROMAN GAY 2013

Critiques des lecteurs anonymes et des chroniqueurs.
"Je viens de finir "CHIFOUMI" c'est EXTRA . c'est EXTRA. c'est EXTRA ..! ça m'a fait du bien, j'en ai même raté ma station de métro..." - Pierre H.
"On ne sait quelle douleur ancienne et profonde amène le personnage principal à se réfugier dans le sexe en quête d'un bonheur illusoire. Dans des rencontres aléatoires et superficielles, il semble chercher l'amour qu'il n'a jamais eu. Par le vecteur d'un jeu macabre, induit par l'une de ses rencontres, il croit avoir échappé à son mortel ennui de la vie et se retrouve entrainé dans une spirale de meurtres gratuits. Mais il sait dès le début que cette fuite éperdue n'a pas d'issue : elle l'emmenera lui aussi vers la mort qu'il accueillera comme une délivrance." - Catherine G.
"Haletant et fourmillant!"- Richard B.
"J'ai lu CHIFOUMI, avec plaisir. instructif quant à certaines moeurs" - Brigitte F.
"Gigolo, homo, séropo, schizo, Antoine Gouguel multiplie les «petites particularités». Autre «originalité» - et non des moindres! - Antoine est aussi un tueur en série. Un serial killer qui prend un malin plaisir à décrire - en détail! - ses crimes sur Internet. Son secret est mis à mal le jour où la fille de la gardienne - une fan de séries policières - découvre la véritable identité de l'étrange locataire. Et tente de le faire chanter! Mais il est dangereux de vouloir jouer avec Antoine...Deux doigts de sexe:Ce roman, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, débute par la vengeance de notre improbable héros. le premier chapitre est à peine entamé que déjà, l'enquêteuse en herbe n'est plus qu'un cadavre. Au fil des pages, les corps sans vie vont se ramasser à la pelle. Mais Chifoumi!n'est pas qu'un livre de crimes. Entre deux «dérapages», le singulier et non moins très attachant Antoine va trouver le temps de tomber amoureux. Sa nouvelle victime? Un tagueur à l'allure de racaille. Mais, à nouveau, ses petites histoires - si insignifiantes pourtant! - risqueraient bien de le rattraper.C'est drôle, caustique, détonnant. Avec deux doigts de sexe et une tonne d'humour, Antoine Gouguel signe ici son premier et dernier roman. Pourquoi? L'auteur qui tue plus vite que son ombre est décédé. Profitons-en pour souligner ici la particularité des Editions du Frigo: éditer des auteurs homosexuels disparus trop tôt." - Bertrand Deckers pour TETU
"EPOUSTOUFLANT" - Littératures expérimentales.
"Roman jubilatoire, s'il en est!" MUSIQUE INTÉRIEURE.
"CHIFOUMI! : un petit chef-d'oeuvre!" - Vincennes-TETU 24/3/2012.
"Drôle de type que cet Antoine Gougel, mort depuis, qui semble avoir voulu se situer dans la lignée d'un Jean Genet, qui déclarait dans le Funambule : « Sois ce monstre aux paupières mauves qui ne pouvait être que là, dans ce lieu équivoque, uniquement réservé aux êtres équivoques »… Réussite que ce texte enlevé ( !), autour d'un jeu, le Chifoumi !, sorte de concours de Feuille-Caillou-Ciseaux, dont l'enjeu est le nombre de personnes que l'on a tuées. Oui, mais un jeu d'esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux. Oui, mais voilà, même un serial-killer, virtuel ou non, peut tomber du mauvais côté, tomber amoureux… de quoi aimer ou détester ce livre!" - Martine Laroche (Lalucarne.org)
"Une variante infâme et meurtrière, heureusement fictive, figure dans un roman de Antoine Gouguel, "Chifoumi!", aux Éditions du Frigo/Books on Demand (5 décembre 2011), qui met en scène deux serial-killers s'affrontant à distance, en tuant chacun, le même jour et à la même heure, selon un calendrier préétabli, une victime au hasard, utilisant, pour ce crime gratuit, un moyen qu'ils associent aux Ciseaux (Objets tranchants), à la Pierre (Objets lourds) ou au Papier (Étouffement, strangulation,...etc.) Les règles sont les mêmes que pour le Chifoumi classique. Dans ce match monstrueux, il n'y a pas de gagnant." - WIKIPEDIA.
Lien : http://www.editionsdufrigo.com
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Parlons un peu de l'originale maison d'Edition ( http://www.editionsdufrigo.com ). Deux romans très gay pour introduire une ligne éditoriale particulière : l'anonymat absolu de ses auteurs « qui ne passeront jamais à la télé mais tout est entrepris pour que leurs oeuvres soient connues ». On privilégiera l'oeuvre plutôt que l'ego de l'écrivain. Une assurance de liberté d'expression sans doute. Mais plus intéressant encore, la possibilité qui est donné aux familles et aux proches d'auteurs décédés de donner une chance à leurs oeuvres, en guise d'hommage. Un Bémol pratique, dépendant d'un imprimeur à la demande (Bod), les commandes, que ce soit chez votre libraire ou sur les plates-formes des www.chapite.com ou d' www.amazon.fr sont quelquefois très longues à être livrées (compter entre 24h et deux semaines).
Côté bouquin : L'auteur, qui porte le pseudo d'Antoine Gouguel, s'est intensément immergé dans son personnage/miroir aux multiples facettes. Il se passe énormément de choses étonnantes (souvent tragi-comiques puisqu'il s'agit d'un serial killer amoureux, mais ce ne sont que des allégories) qui rebondissent de paragraphes en paragraphes. C'est très drôle, foisonnant, foldingue, attachant et très gays (à ne pas mettre entre toutes les mains), entre fou-rires et apitoiements, abordant beaucoup de sujets « sérieux » et pas politiquement corrects, avec l'air de ne pas y toucher (ou plutôt de trop y toucher), avançant masqué (comme son auteur) sous les apparences d'un roman de gare(çons) intelligent, un Paris-Brest bien crémeux, bien praliné, juste sucré aux dernières bouchées, qui ne vous laissera pas sur votre faim. J'attends le roman posthume qui suivra, « L'Ange pur » de Samy Kossan.

Lien : http://www.editionsdufrigo.com
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Gigolo, homo, séropo, schizo, Antoine Gouguel multiplie les «petites particularités». Autre «originalité» - et non des moindres! - Antoine est aussi un tueur en série. Un serial killer qui prend un malin plaisir à décrire - en détail! - ses crimes sur Internet. Son secret est mis à mal le jour où la fille de la gardienne - une fan de séries policières - découvre la véritable identité de l'étrange locataire. Et tente de le faire chanter! Mais il est dangereux de vouloir jouer avec Antoine...

Deux doigts de sexe
Ce roman, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, débute par la vengeance de notre improbable héros. le premier chapitre est à peine entamé que déjà, l'enquêteuse en herbe n'est plus qu'un cadavre. Au fil des pages, les corps sans vie vont se ramasser à la pelle. Mais Chifoumi! n'est pas qu'un livre de crimes. Entre deux «dérapages», le singulier et non moins très attachant Antoine va trouver le temps de tomber amoureux. Sa nouvelle victime? Un tagueur à l'allure de racaille. Mais, à nouveau, ses petites histoires - si insignifiantes pourtant! - risqueraient bien de le rattraper.

C'est drôle, caustique, détonnant. Avec deux doigts de sexe et une tonne d'humour, Antoine Gouguel signe ici son premier et dernier roman. Pourquoi? L'auteur qui tue plus vite que son ombre est décédé. Profitons-en pour souligner ici la particularité des Editions du Frigo: éditer des auteurs homosexuels disparus trop tôt.
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En fermant la dernière page du livre j'ai conclus "c'est un peu n'importe quoi", ce qui au final résume tout à fait ce livre qui n'est ni sérieux ni vraiment amusant, ni polar ni roman d'amour, bref il navigue entre plusieurs eaux, toutes troubles.
Antoine, le "héros" (zéro) de l'histoire nous emmène dans les affres de ses pulsions morbides, de ses passions sexuelles et de sa soumission bien involotaire à Mark le berlinois, encore plus disjoncté que lui. Mark, lui, est vraiment dangereux, même si on ne peut pas dire qu'Antoine ne l'est pas...
Il y a Cédric et Jules aussi. Ce sont eux qui redonnent une part d'humanité et de sentiments à Antoine.
Un petit roman qui se lit bien vite, à la lecture parfois excitante, souvent troublante, très violent derrière un discours qui ne l'est pas.
Un bonne petite lecture décalée.
Pas mal de coquilles dans le texte, ce que je n'aime pas du tout. Sans doute une édition à compte d'auteur.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Envie de lui dire « retourne dans ton hospice, vieille morue, ou dans ton sarcophage ! », tous les bons mots des jeunes pédales qui détestaient déjà ce qu’ils allaient devenir et qui par conséquent, en voulaient tant aux vieux pédés infréquentables.
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Les romanciers, c’est des bites molles incapables de penser tout seul, qui font penser leurs personnages à leur place !
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