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Critique de Aurana


Les années 1960, Henri vit aux Etats-Unis. Il a quitté sans regret sa France natale et ce petit village vieillissant de Agnost-d'en-Haut pour vivre au pays des nouvelles technologies. Mais au décès de sa mère, le voici de retour dans son pays, auprès de son père (toujours aussi taiseux) et de ses vieux camarades de classe qui ont peu changé.

La confrontation s'avère morne pour lui, mais voici qu'un triple homicide s'est produit, et étonnamment, Henri veut en savoir plus. Son séjour en France se transforme alors ; de voyage d'adieu, il en fait un voyage d'enquête, pour découvrir la vérité : qui a tué cette famille? Sachant que dans ce village, tout le monde se connait...

En parallèle à cette enquête policière, on découvre la réalité des camps de concentration au travers d'une histoire parallèle se déroulant à Dachau. Pourquoi donc? Quel est le lien entre Dachau et Agnost-d'en-Haut? Déroutant au premier abord, on devine petit à petit les ficelles reliant ces deux lieux.

Ce roman n'est pas révolutionnaire de part son scénario. J'avais vite compris le fin mot de l'histoire. Mais (car il y a un mais) : j'ai eu un petit coup de coeur pour le style de l'auteur, ainsi que pour le côté "Dachau" de ce récit, à tel point que je me suis surprise à lire la bibliographie en fin de l'ouvrage, et je me procurerai surement l'un ou l'autre livre cité pour en apprendre plus sur ces fameux programmes militaires.

Pour moi, c'est une histoire poignante car elle nous fait nous interroger sur ce pan de l'histoire dont on ne parle pas assez à mon goût. N'ayant pas encore la trentaine, j'ai bien entendu étudié les camps de concentration en cours, mais on entrevoit qu'une partie de la réalité.

Ici, il s'agit d'un roman bien sur. Mais où se finit la fiction, et où commence la réalité? Maurice Gouiran m'a donné l'envie d'en lire davantage sur cette période de l'humanité, de découvrir ce qui est vrai ou faux dans son oeuvre. Et ça, c'est une vraie réussite à mes yeux. Merci M. Gouiran pour ce livre, vite lu, mais tellement humain.

Et merci à Babelio pour son opération Masse Critique, sans laquelle je n'aurais probablement pas acquis ce livre. Mais bien m'en a pris, j'ai découvert un livre poignant, à la limite dérangeant, mais tellement intéressant.
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