AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 1657 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un voix discordante sur ce livre, je trouve atterrant qu'il soit en tête des ventes...
Ouh là, quel titre ! Ça sent à plein nez son feel good book… la mode est aux livres de recettes pour se sentir bien : on trouve toute une livraison d'ouvrages censés donner les clés du bonheur, de la réussite ou de la résistance au stress et autres ondes négatives. Dérivés de la méthode Coué, ces livres jouent aussi avec un mysticisme light, valorisent la méditation et promeuvent des ersatz de bouddhisme, sans sa rigueur.
Je vais paraître très réac dans ce billet (c'est la période qui veut çà), mais ce sont des réponses gadgets à des soucis de riches, nombrilistes, avec un bagage insuffisant au niveau intellectuel, philosophique ou spirituel.

Déjà sceptique sur ce genre d'approche, je suis très dubitatif par rapport au titre pompeux de ce livre ; j'avoue que j'ai attaqué ce roman avec beaucoup de méfiance mais j'avais promis de le lire pour échanger dessus.
Je m'y suis plongé en espérant quand même passer un bon moment mais je m'énerve dès la 5e page avec des poncifs du genre « le café maintient l'esprit en éveil sans l'éveiller pour autant » ou « il y a beaucoup de monde chez l'opticien mais verraient-ils seulement plus clair dans leur vie ? »

Ce roman raconte les efforts d'Alice pour aider le père Jérémie, son copain d'enfance, à remplir son église ; j'espère que Gounelle a envoyé un exemplaire au Vatican car ils cherchent aussi la recette. La brave Alice, qui n'est pas pratiquante, découvre les rites catholiques et la critique des chansonnettes utilisées lors des offices est facile. Elle veut appliquer ses méthodes marketing pour attirer le chaland : la religion mesurée en termes de bénéfices consommateur, ça vaut combien de points d'audience la Vie éternelle ? le brave curé modifie ses offices et sacrements à l'aune des méthodes de développement personnel, va faire venir du monde et s'attirer les foudres de sa hiérarchie qui le change de paroisse malgré son succès.

Tout dans ce pitch est ridicule, les personnages ne tiennent pas debout : Alice est une wonder-woman très centrée sur elle-même, qui aide son pote par défi professionnel, qui ne semble faire aucun effort pour sa vie personnelle et parait bien indifférente à son mari. Quant au curé (en soutane !), son doute n'est pas existentiel mais il a juste un problème d'affluence et de succès. En fait, il nous fait un gros péché d'orgueil masqué sous un habillage d'estime de soi. Ces deux personnages ne sont pas motivés par une spiritualité qui donne du sens à leur vie mais par un matérialisme et l'importance de leur place dans la société. Les grenouilles de bénitier sont tout aussi caricaturales, de même que l'évêque ambitieux, l'exil en Afrique est bien improbable et ne cherche qu'à renforcer la vision négative du clergé ; c'est trop excessif pour que j'y adhère, la vision présentée de l'Église et des dogmes me parait beaucoup trop éloignée de ce que j'en connait.

On pourrait excuser la faiblesse du récit si le roman développait des idées intéressantes mais je n'ai lu qu'un tas de fadaises ; quelques réflexions pourraient convaincre si Gounelle ne prenait pas comme référence une version lefebvriste du culte où l'on ne parlerait que de péché. Au fil du roman, on a donc une synthèse autour du développement personnel et de la gestion de l'ego avant d'attaquer un lecture très littérale des Évangiles. Ce roman annonce comme une grande découverte que l'on retrouve les principes religieux du Tao et de la philosophie platonicienne dans les Évangiles avant de mettre en avant l'Évangile de Thomas (qui sert aussi de référence au Da Vinci code) qu'un complot aurait écarté des textes canoniques.

Je ne suis pas du tout d'accord avec le constat que fait Gounelle, ce livre au moins le mérite de me faire réfléchir sur ma pensée religieuse. Je suis plutôt anticlérical (au sens où je refuse les catéchismes, aussi bien celui des loges ou des cellules) mais sa vision me parait totalement biaisée. Il ne doit pas savoir que Vatican II a profondément fait évoluer les choses et la dimension d'Amour du message évangélique est totalement passée sous silence ; de même, il n'y a aucune notion de transcendance dans son analyse mais juste une vision utilitariste, simpliste et superficielle, de la foi. Dès lors, c'est facile de promouvoir une approche psychologisante de la religion : « si le développement personnel manquait parfois de profondeur spirituelle, la spiritualité manquait d'outils psychologiques pour permettre aux gens d'en tirer profit dans leur vie. »

L'Évangile de Thomas est présenté comme écrit pour « une communauté qui concevait la foi comme une façon de vivre, une voie, et non comme un dogme » et dans lequel « Jésus invitait à l'introspection, à la connaissance de soi et insistait pour dire que Dieu était à l'intérieur de soi. » L'auteur intègre une histoire de Brahma qui va dans le même sens, enchaine en disant que « cette vision d'un Dieu intérieur invite à un mélange de confiance en soi et de confiance en la vie » et propose un syncrétisme à la sauce développement personnel.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
Commenter  J’apprécie          7917
Je m'étais promis de lire un livre de Laurent GOUNELLE, j'ai tenu ma promesse. Pas le livre! S'il s'agit d'un roman, il est assez mal ficelé. Regorgeant d'amalgames et de confusions entre des concepts tels que messe, sermon ou sacrement, chargé de caricatures rendant les personnages invraisemblables, ce qui empêchent le lecteur de s'approprier les propos par un travail d'identification, de reconnaissance avec une possible réalité. On y trouve un prêtre en 'soutane' qui accepte de suivre une amie d'enfance dans les arcanes des séminaires de pensée positive 'psycholo-gisante'! Un évêque dont la préoccupation première est de faire tourner l'améthyste vertueuse de sa bague, les deux vamps-bigotes qui rendent service aux autres en les prévenant de tout le mal qu'il faut penser d'autrui, une 'noble roturière' à la Jaguar déglinguée, une soeur Ikea, sympathique de surcroît mais qui meuble le récit plus qu'elle ne le construit et puis une foule grandissante de paumés de la terre en recherche d'une séance de psy moins lourde et moins chère que les divans d'analystes. C'est donc un roman-miroir déformant pour rire...
Sauf que, le livre prétend offrir au lecteur une réflexion profonde, sur le sens même d'une vie au Royaume des Cieux (lire de Dieu, si vous voulez). Un livre libérateur, révélateur d'un secret que L Histoire, l'Eglise, le Pouvoir auraient voulu cacher. Véritable potion magique, capable d'ouvrir les yeux des croyants, des athées et de tous les autres, ce livre devait permettre à chacun de découvrir, au fond de lui, cette poussière d'étoile qui le rend divin! On n'est plus là pour rire!
Mais que peut-on vraiment se mettre sous la dent, ou plutôt, que peut-on enregistrer au plus profond de nous qu'on ne connaisse déjà? GOUNELLE nous déverse une kyrielle de poncifs tirés de quelques belles et sages philosophies mais ces ‘idées' ne sont utilisées que dans le seul but de faire avancer sa thèse: Dieu et nous, nous ne formons qu'un ! Il y a là de quoi convertir son héroïne, athée notoire, en un nouveau Paul, prosélyte depuis sa chute équestre sur le chemin de Damas. le lecteur que je suis a éprouvé quelques peines à avaler cette transformation aussi rapide qu'impensable d'une consultante experte en marketing en une exégète nous ouvrant à une théologie de la libération de la surcharge pondérale de notre ego! Face à elle, à côté d'elle, la suivant malgré une hiérarchie oppressante, je n'ai pas trouvé plus consistant le curé de paroisse qui se désole du peu de fréquentation de son église et qui se montre prêt à tout, et parfois à n'importe quoi, pour augmenter sensiblement la clientèle.

Ce qui m'a gêné, dans ce roman, ce n'est pas la réflexion de fond sur la recherche d'une voie qui nous ouvre au divin ou, à tout le moins, à une humanité digne de sa charge. Ce n'est pas non plus les nombreuses références à différents courants philosophiques, tous en recherche de sagesse, d'équilibre, d'élévation et de plénitude. Ce qui m'a été insupportable, c'est la légèreté du ton, l'invraisemblance des situations, les caricatures à trop larges traits qui m'ont empêché de rentrer en réflexion, de me laisser séduire par des pistes à ouvrir, d'envisager des expériences à mener. Peut-être mon ego est-il encore trop encombrant ?
Néanmoins, bravo, Monsieur Laurent GOUDELLE pour la fluidité de votre écriture. Ces quelques 325 pages se lisent facilement. Mais, à l'avenir, traitez vos sujets en romancier, en essayiste ou, plus clairement, en vendeur de management du bien-être, mais ne poursuivez pas les trois voies en même temps!
Commenter  J’apprécie          646
Voici un roman qui peut intriguer, irriter autant qu'il peut plaire. Comment une femme, athée qui plus est, peut-elle parvenir à faire changer les mentalités et les habitudes bien ancrées des paroissiens de Cluny, charmant petit village du Beaujolais?
En suivant les pérégrinations d'Alice au confins de la pensée chrétienne, le lecteur se voit confronté à une lecture de la Bible beaucoup plus philosophique que dogmatique. de paraboles en expériences, d'incompréhension en mises en lumière, Alice découvre et se découvre. Les grands préceptes universels y sont d'ailleurs détaillés, comme le désir et l'ego qui font partie intégrante de l'homme.
Comme souvent, avec Laurent Gounelle, certains chapitres sont écrits à l'emporte pièce ou bien s'imbriquent trop vite, trop facilement pour que cela soit tangible. Et tu trouveras le trésor qui dort en toi n'évite d'ailleurs pas cet écueil. Mais il y a parfois des passages aux descriptions truculentes comme lors de ce vernissage parisien, microcosme de l'arrogance et de l'apparence par excellence.
Mais voilà, malgré de savoureux passages, Laurent Gounelle ne parvient pas à me convaincre. Certes, les préceptes évoqués et expliqués sont intéressants. Certes les références aux différentes religions ne peuvent être qu'enrichissantes mais il est, à mon sens, très dommageable que l'auteur ne parvienne pas à freiner ses grandes envolées romanesques. Qu'une femme bourreau de travail, athée et réfractaire à tout enrichissement spirituel ou développement personnel finisse 255 pages plus tard par célébrer une messe et un baptême devant un auditoire impressionnant me laisse pantoise tant cela affaiblit voire décrédibilise le message.
Alors, une nouvelle fois, je me dis que pour qu'un Gounelle soit bon jusqu'au bout, il convient de s'empêcher de lire les dernières pages. Gounelle ou l'art de torpiller les fins de livre en somme...
A lire si vous êtes curieux, si vous voulez vous forger votre propre opinion ou si vous êtes un inconditionnel de Laurent Gounelle.
Lien : https://mespetitescritiquesl..
Commenter  J’apprécie          105
Bon .... et bien c'est pas avec ce genre de bouquin que je vais découvrir un trésor.
Désolé mais là je vais un peu m'énerver.
Oui notre société de consommation est loin d'être la panacée, oui sa pauvreté spirituelle est désespérante ( du moins celle qui est continuellement exposée sur les médias, par les "médiatiques"), oui une messe ça peut être ... ennuyeux (pour rester poli), oui l'Eglise catholique peut être (est) obtue.
Mais ras le bol de ces bouquins à la guimauve assaisonnée de bons sentiments, désespérément creux et vains.
Là il s'agit de transformer une messe en spectacle et un confessionnal en cabinet de psychanalyse, et vive la renaissance du catholicisme !
Et tout ça grâce à l'intervention (divine ?) du Marketing.
Tout y est : l'analyse de marché, la segmentation de la clientèle, les sondages, les études de satisfaction, le packaging, le merchandising, .....
Et dans l'église il y a des évêques ringards et misogynes, et chez les fidèles des vieilles dames méchantes rances et acariâtres, qu'une bonne séance de psy et un sermon bien senti feront revenir à de meilleurs sentiments.
Et puis il y a ce pauvre curé désespéré par l'absence de fidèle, et la chef Marketing (dont il a été un temps amoureux - curé mais pas moins homme) qui va bâtir le plan d'action et passer du statut d'athée à celui de croyante allant même se substituer au prêtre pendant une messe.
Comme "personnages", J'ai lu mieux dans la bibliothèque rose de ma prime jeunesse
Je passe sur les invraisemblances et les approximations.

Et c'est avec ça que l'on va enrichir notre approche spirituelle, découvrir le trésor de vie qui paraît-il croupi en nous ?

Fatiguant je vous dis ... et énervant.

Commenter  J’apprécie          100
livre abandonné à la moitié , le reste survolé.

Argh trop de bons sentiments tuent les bons sentiments et me donnent envie de donner des coups de sacs aux vieilles dames et des claques aux bébés !!!!

Je déteste les gens qui donnent des leçons de morale en em--- le monde et en crachant dans la soupe comme le fait le personnage féminin.

Sinon j'ai pensé à un moment donné à un épisode de Spiderman dans lequel le tisseur se retrouve à aider un homme publicitaire génial qui veut qu'on le laisse tranquille. En smoking à New York tout le monde le courtise, en guenilles dans l'Himalaya tout le monde le prend pour un gourou. C'est le tisseur qui a l'idée de lui dire de mettre des guenilles à New York… Enfin tranquille, l'autre s'interroge qu'aurait donné son smoking dans sa grotte.

Bref j'ai trouvé ce livre gnangnan et superficiel. Même si les intentions sont bonnes et pleine de bienveillance mais ça ne suffit pas.

L'approche de la place de la Femme dans la chrétienté est débattue depuis des siècles et mérite mieux que cette approche simpliste
Commenter  J’apprécie          71
Je vais faire quelque chose d'inédit pour moi et de peut-être inapproprié : une critique du livre sans l'avoir fini. J'en suis à un peu plus de la moitié et je doute de trouver assez de motivation pour le finir, à part un peu de curiosité et mon optimisme à me dire que ça va s'améliorer (leçon reçue de la Peau de chagrin !).
Ce bouquin est .... consternant !
L'auteur fait de la théologie au rabais: des raccourcis, un gros amalgame (j'allais écrire gloubi-boulga) entre les époques, religions, mythologies, philosophie .... et juxtapose des citations tirées de leur contexte (on fait dire ce que l'on veut à qui l'on veut quand on ne cite que ce qui va en son sens). Sa vision du catholicisme n'a pas passé Vatican II : il n'y a que pêché, pénitence, ... c'est une vision dépassée !
Les personnages sont tristes à pleurer, je n'ai eu aucune empathie : égocentriques, superficiels, narcissiques, caricaturaux; tout est dans l'apparence et le paraître, la recherche de reconnaissance et de la performance : le curé (en soutane ? c'est un traditionaliste ?) est en mode "je veux plus de fidèles" comme on dirait "je veux des clients" et se laisse berner par les ficelles commerciales d'un "gourou"/showman du développement personnel promu par son ex-coup de coeur (on se demande à quoi a servi le séminaire, pendant 7 ans); Alice en working woman dents au plancher (et une famille : mari et enfant en pointillé : on l'oublie vite) dans la rentabilité, l'ambition, récitant des principes sans réel questionnement existentiel ou état d'âme: même le développement de soi est vécu en mode "performance"; les paroissiennes genre vieilles bigotes du XIX°siècle ...
oui je me pose des questions sur la vie et son sens, mais je doute de trouver des réponses chez Laurent Gounelle : au mieux il enfonce de portes ouvertes avec des principes banals, au pire il fait de la caricature des religions, de la psychologie et développement personnel....
C'est le 3ième livre de cet auteur que je lis et ce sera je pense le dernier .... encore faut-il le finir.
Commenter  J’apprécie          72
Je me suis tellement ennuyée que je ne suis pas allée jusqu'à la moitié du livre je me suis demandée ce que je faisais là. Il y a des années que je n'avais pas terminé un livre. Cet auteur est beaucoup trop compliqué pour moi !
Commenter  J’apprécie          60
Je n'ai pas adhéré du tout pour une première lecture de Laurent Gounelle, je ne l'ai pas terminé.... C'est plat, trop plat et je n'arrive pas à m'attacher aux personnages. Et je pense que ce style de lecture n'est pas fait pour moi, je lis pour m'évader et non pas pour me remettre en question.
Commenter  J’apprécie          51
C'est le premier livre de Laurent Gounelle que je lis.
Je n'ai pas compris l'engouement général.
Certes, la lecture est fluide, il se lit rapidement.
Mais le contenu est invraisemblable, ça part dans tous les sens (philosophie, religions, psychologie...) et rien n'est approfondie.
Les personnages principaux, Alice et Jérémie, ne sont pas plus attachants que cela...
Je l'ai quand même lu jusqu'au bout, mais je me suis ennuyée, je n'ai rien appris.
Ce livre n'était pas pour moi.
Commenter  J’apprécie          40
"Je te promets la liberté", premier roman de Laurent Gounelle que j'ai lu en septembre dernier: je n'ai pas du tout aimé et dans le classement que j'attribue à mes lectures, il a reçu une notation tout juste moyen. Quatre mois plus tard, je récidive avec "Et tu trouveras le trésor qui dort en toi". Et bien, nouvelle déception. Alice, jeune femme, bien dans sa tête et son corps se lance un défi : faire revenir les paroissiens dans l'église de son ami d'enfance, Jérémie, qui est devenu prêtre.
La démarche d'Alice est une quête de la spiritualité, de la confiance en soi, de la méditation...Et Jérémie se laisse entraîné et l'accompagne à des séminaires "de pensée positive" auprès d'un célèbre professeur...;Et miracle, l'église se remplit de nouveaux paroissiens qui parcourent même parfois plus de quarante kilomètres pour entendre la messe !!!!
Non, Laurent Gounelle peut bien publié quantité de romans je ne tomberai plus dans le piège. Il y a trop de livres sur le marché que je désire lire pour "perdre mon temps " à lire des livres auxquels je n'adhère pas. Mais chacun est libre de son choix.

Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (4762) Voir plus



Quiz Voir plus

Les dieux

Quelle est la profession de Allan ?

Journaliste
Chasseur de têtes
Conseiller en recrutement
Commercial

10 questions
153 lecteurs ont répondu
Thème : Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent GounelleCréer un quiz sur ce livre

{* *}