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3,66

sur 1490 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Gounelle poursuit son aventure, dans la lignée des ouvrages précédents ; mix de roman, de développement personnel et de philosophie grand public.
Cette fois, il y rajoute une pointe d'exotisme. Cap sur la forêt tropicale et une peuplade reculée.
Gounelle se sert de cette histoire de manipulation d'un peuple par des hommes venus de la « civilisation », pour nous proposer une parabole en forme de critique de notre société actuelle.
Allégorie sur les méfaits de la société de consommation, de l'individualisme forcené et du capitalisme.
C'est à prendre au deuxième degré, l'auteur ayant décidé de prêter des mots qu'on ne devrait pas trouver dans la bouche de ces « indigènes ».
L'idée est simple et fonctionne globalement bien. Il insiste sur la différence marquée entre le mode de vie de ces gens proches de la nature et l'égoïsme de notre mode de vie, différence entre leur respect des autres et notre mépris.
C'est souvent manichéen, parfois trop, simpliste parfois dans le message, touchant à d'autres moments, et ça se lit tout seul (et c'est plutôt correctement écrit).
Certains passages sont excellent (la transposition du management autoritaire à ce peuple, par exemple).
3 étoiles ? 4 étoiles ? J'aurais aimé une fin moins sirupeuse et un peu plus de surprises pour faire pencher la balance (avis personnel). Malgré son titre, un peu trop sage.
Au final, un bon moment, des idées simples mais fortes et qu'il n'est jamais inutile de rappeler. Égoïstes de tous poils, passez votre chemin, ici on parle de respect.
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Laurent Gounelle nous met face à un miroir, à ce que notre société ressemble, face aux incohérences, à ce qui semble être positif mais qui nous empêche de vivre le présent, la nature. Non, nous ne sommes pas libres.
J'ai aimé cette lecture, ce miroir face auquel on se retrouve immanquablement nous questionne. C'est une bonne chose, même si cela s'arrête là...
L'histoire en elle-même, je l'ai trouvé un peu facile et peu crédible. Quant à la fin, rien n'est résolu et l'auteur n'apporte aucune réponse, aucune solution éventuelle, pas un soupçon pour ce sortir de cet état de consommation, de société humaine. Dommage. le questionnement est intéressant, mais... il m'a manqué quelque chose !
La réponse est peut-être en chacun de nous finalement...
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La femme de Sandro, professeur de philosophie est morte l'année passée, tuée par une tribu aborigène d'Amazonie. Il n'arrive pas à faire le deuil et ravagé par le chagrin et le désir de vengeance, il part sur les traces du dernier voyage de son épouse. Il embauche les mêmes mercenaires et se sert d'eux et des pensées philosophiques de Marc Aurèle pour détruire la sérénité de la tribu qui vit dans un bonheur permanent. Ils vont se retrouver confronté à Élianta, héritière du vieux Chaman. de virus en leçons d'économie, les indiens succombent aux vices de la société moderne.

C'est un récit écrit comme un conte moderne et j'ai eu bien du mal à le lire jusqu'au bout. Trop simpliste pour mon univers.


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Plus proche du conte allégorique que d'un roman au sens moderne du terme, le récit de Laurent Gounelle nous entraîne au coeur de la forêt amazonienne, celle dont on ne revient pas. C'est là que vit une tribu indienne en totale harmonie avec la nature loin des leurres clinquants qui pourrissent notre vie de civilisés. Jusqu'au jour où Sandro, un veuf éploré, débarque chez eux avec une troupe de mercenaires pour les faire expier du meurtre de son épouse. Prêts à en découdre, les gros beaufs voient leurs plans de vengeance échouer comme autant de coups d'épée dans l'eau. C'est alors que Sandro élabore un plan machiavélique pour assouvir ses pulsions de représailles : corrompre leur société en y propageant tous les maux qui font des sociétés dites évoluées un cauchemar pour les individus : consommation, convoitise, compétition et leur conséquence, la violence. Même l'apprentie chamane s'y fourvoie. Il faudra une conjonction de prises de conscience pour démêler le mortifère écheveau tissé par la triste bande.

Le propos prend une tournure très manichéenne, exploitant clairement le mythe du bon sauvage, contaminé au sens propre comme au figuré par les virus de la civilisation, comme au temps des invasions coloniales. L'auteur entend démontrer comment l'on peut créer un sentiment de frustration en inoculant le sentiment d'un besoin créé de toute pièce. Les changements induits sont si brutaux que les origines du mal sont simples à identifier et donc réversibles. Mais qu'en est-il de notre monde coupé depuis si longtemps de ses racines?

Impression globale de déjà vu, déjà lu, de spiritualité pour les nuls et d'exploitation d'un filon tendance



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Je n'ai pas pour habitude de lire ce genre de livre hormis quelques contes philosophiques classiques.
Une belle expérience que ce roman même si certaines phrases sont un peu trop convenues. L'atmosphère est assez pesante et le procédé de destruction d'un peuple est particulièrement malsaine et m'a mise un peu mal à l'aise je dois l'avouer.
Le personnage de Sandro a été pour moi aussi antipathique que les molosses sans coeur qui lui servent d'accompagnateurs et d'hommes de main, de part sa passivité, sa mollesse et son esprit de repentir très tardif. Je ne m'attendais pas à cette fin, j'ai été un peu déçue d'ailleurs de cette clémence car pour moi, les esprits auraient dû faire un tout autre choix.
Le début du roman est agréable lorsque l'on découvre les coutumes de ce peuple isolé bien loin de celles de l'homme "civilisé".
La réflexion est cynique sur cette civilisation "avancée" et destructrice qui est la nôtre. Une lecture qui fait réfléchir avant tout.
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Sandro n'arrive pas à faire le deuil de sa femme Tiffany et pour assouvir sa vengeance , se fait accompagner de trois mercenaires pour se rendre dans une tribu amazonienne qu'il rend responsable de la mort de celle-ci.
Ce n'est pas :
"Dites-moi ce dont vous avez besoin je vous dirais comment vous en passer ."
Mais plutôt :
" Je vais vous apprendre à avoir des besoins auxquels vous n'avez jamais pensé et faire en sorte que vous ne puissiez plus vous en passer."
Une subtile remise en cause de notre société.
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Depuis la disparition de Tiffany dans une tribu de la forêt tropicale, Sandro, professeur de philosophie souhaite partir la venger. Il s'associe aux guides qui ont ramené la dépouille de Tiffany, Roberto Krakus et ses hommes.

Installés au coeur de ce village indien, Sandro souhaite par l'intermédiaire de Krakus faire souffrir ce peuple à petit feu.

Il va donc insidieusement insérer les dérives de la société occidentale au coeur de ce village peuplé de naïfs amoureux de la nature.

Le récit devient alors une comédie douce amère en détaillant chaque expérience pilotée par Krakus. Petit à petit, les indiens découvrent l'individualisme, les mauvaises nouvelles du rendez-vous quotidien du Jungle Time, la violence, la société de consommation,la compétition, la monnaie, l'addiction, le doute, la jalousie.

Seuls Elianta, une jeune chamane et Mojag le conteur tenteront de résister. Krakus, le mercenaire prend goût à ce pouvoir de leader, cet amusement de pouvoir modeler un peuple à son image.

L'auteur dénonce ainsi les dérives des sociétés occidentales qui perdent le goût de la nature, la confiance en soi et l'amour d'autrui.

Laurent Gounelle écrit ainsi une fable sans prétention, une histoire assez simple pour rire gentiment des travers de nos sociétés. On sourit souvent en retrouvant certaines analogies avec notre vie (télévision, éducation, mode)

"Les mauvaises nouvelles, les problèmes, les dangers accaparent toute notre attention car ils stimulent notre instinct de survie."

" On va sabrer complètement leur confiance en soi : en classe, on va s'arranger pour jamais les valoriser, mais au contraire pointer du doigt la moindre erreur, la moindre petite faute...À longueur de journée."

" D'un côté, on va susciter le désir de ces sucreries en les mettant incessamment sous les yeux des Indiens, et de l'autre, on va continuer à leur faire croire qu'un beau corps est un corps mince."

Grâce à ce roman, l'auteur nous propose de réfléchir plaisamment aux dérives de la société actuelle, rappelle souvent des évidences sans vouloir traiter la globalité du problème philosophique (progrès et société de consommation).

" Souviens-toi : le secret, c'est d'aimer. Aime ta vie sans rien désirer que tu n'aimes déjà et tu goûteras la sérénité des Dieux."
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant sa hutte, Elianta tourna les yeux vers Sandro qui s'avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l'on disait philosophe, s'acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions... Qu'avaient-ils fait pour mériter ça?

MES IMPRESSIONS
Sandro, prof de philo New Yorkais, est sûr que cette tribu a tué sa femme. Pour se venger, il engage une équipe pour tuer psychologiquement la tribu, mais il a beaucoup de mal, car ils positivent tout. Ils sont sur l'ETRE et non l'AVOIR. Alors il essaye d'introduire le stress de l'occident dans la tribu: avoir, mode, société de compétition, violence de spectacles.
Mais Sandro se rappelle des réflexions de Marc Aurèle.

Elianta, c'est Pocahontas !

Les indiens sont philosophes. Et ce roman montre qu'ils le sont beaucoup plus que nous !
Le scénario manque un peu de maturité, mais le style est limpide.
Beaucoup d'humour dans le concours de fabrication de huttes.
Ce sujet est un procès imagé, métaphorique de la société de consommation.
Un roman proche des contes philosophiques de Coelho.
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Je suis bien embêtée car je ne saurais donner un avis tranché sur ce roman.
J'ai trouvé l'histoire horrible, et c'est avec une boule au ventre permanente que j'ai lu chaque page de ce livre. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'être spectateur de la lente descente aux enfers de tout un peuple, sous le regard d'un bourreau prenant un malin plaisir à le rendre malheureux. Bien sûr, comme dans chacun de ses romans, Laurent Gounelle met en scène une histoire pour nous faire passer un message sur la vie, ou plutôt sur la façon de vivre, de bien vivre, cette vie qui nous est accordée. On peut dire que cette fois il a frappé fort. Voulait-il choquer pour mieux faire réagir le lecteur ? Etait-ce nécessaire ? Toujours est-il que c'est ce choix là qu'il a fait, et que ça m'a beaucoup dérangée.
Par ailleurs, l'écriture reste agréable à lire, pas très compliquée, mais je pense qu'il le faut pour que le lecteur reste accroché jusqu'au dernier mot de la dernière page. Cela permet également de toucher un large public, et c'est quand même le but de ce type de roman.
Malgré mon dégout, je ne saurais déconseiller ce livre. C'est une lecture qui m'a fait réfléchir, qui me permet de faire le parallèle avec ma propre vie, et que je garderai en mémoire un moment, peut-être plus que L'homme qui voulait être heureux finalement.
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Laurent Gounelle a une écriture très fluide, habile dans les détails et les descriptions qui m'a beaucoup plu. Il attaque le roman en nous annonçant le départ de Sandro pour la forêt amazonienne, où sa femme est morte. Sandro, professeur de philosophie, ne s'est pas remis de sa mort et décide de partir sur les traces de sa femme, à la rencontre de ceux qui seraient responsables de sa mort. Il se fait accompagner par 4 hommes, des sortes de mercenaires, ceux-là même qui auraient découvert le corps de sa femme, pour le mener auprès des indiens.
Sandro propose très vite un marché à ses guides : l'aider à accomplir sa vengeance sur ce peuple. La récompense et l'envie de laisser cours à la violence qu'ils ont en eux les amène à accepter ce marché. Détruire ce village ne leur pose aucun souci de conscience. Mais ce n'est pas leur mort que souhaite Sandro. "Ce que je veux, c'est les rendre malheureux chaque heure, chaque minute, chaque seconde de leur vie, jusqu'à la fin de leurs jours", dit Sandro.
A leur arrivée au village, ils construisirent des huttes, Sandro ayant la sienne. Malade les premiers jours, il ne rentre pas en contact avec les indiens et ne souhaitera pas le faire une fois guéri. Cet isolement le pèsera beaucoup cependant par la suite. C'est donc à Krakus, le meneur, qu'il va délivrer ses instructions afin d'accomplir son dessein. Mais comment rendre malheureux des personnes que peu de choses semblent atteindre, vivant en harmonie dans le présent, avec la nature et loin de toute préoccupation matérialiste ? Krakus semble désemparé. Les conseils de Sandro vont l'aider et peu à peu il va réussir à changer le comportement des indiens. J'ai trouvé cela parfois bien simpliste et un peu tordu l'idée de cette vengeance, mais je n'ai pas pour autant eu envie d'arrêter ma lecture pour savoir comment cela aboutirait. Krakus est à fond dans son rôle tandis que ses comparses s'ennuie ferme et veulent partir. Exclus mais surtout désintéressés de cette opération, ils préfèrerait en finir à coup de fusil.
On sent parallèlement un flou autour de la mort de la femme de Sandro. Les circonstances ne nous sont pas dévoilées d'emblée et finalement on apprend la vérité. L'idée d'un sacrifice à un dieu m'avait paru bizarre, mais je ne m'étais pas plus attardée là-dessus, si bien que j'ai été surprise d'apprendre la vérité. C'est ainsi que Sandro se trouve piégé par un Krakus qui refuse de partir sans finir le travail et menace de toucher à Elianta (la chamane et la seule à s'être méfiée de ses étrangers) s'il n'arrive pas à ses fins.
Laurent Gounelle oppose ici deux conceptions de la vie très différentes. le mode de vie occidentale apparaissant tout de même bien négatif. La critique du matérialisme, de notre conception de vie individualiste n'est pas neuve. Les références à Marc Aurèle, à l'influence des théories de Darwin sur notre société sont des petites choses intéressantes dans le récit, de même les dialogues teintés d'humour, notamment lors des échanges entre Krakus et un indien, sont plaisants à lire, mais ne changent pas le fait que j'ai trouvé l'intrigue globalement simpliste.
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