Le Dr Eva Neidorf est retrouvée morte dans son bureau de l'Institut de psychanalyse de Jérusalem. Elle s'y trouvait en ce samedi matin printanier pour y donner une conférence portant selon toute vraisemblance sur des aspects reliés à la confidentialité. C'est le commissaire Michaël Ohayon, directeur adjoint aux Affaires criminelles du district de Jérusalem, qui est chargé de faire sens de la mort brutale de cette psychologue et psychanalyste qui était grandement admirée, tant de ses pairs que de ses patients. Roman introductif d'une série de six, le Meurtre du samedi matin révèle les talents de conteuse de Batya Gour, une auteure israélienne malheureusement décédée le 19 mai 2005. Nul besoin de connaissances élaborées de la géopolitique pour le moins complexe de ce territoire sur lequel elle écrit pour suivre l'intrigue, qu'elle parvient à élaborer d'une façon qui crée la familiarité. J'ai trouvé très intéressante cette incursion dans le processus de formation à la psychanalyse, et cette promenade printanière dans Jérusalem et ses quartiers.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman. Tout m'a paru un peu compliqué à suivre au début. Les personnages, aussi bien les psychanalystes que les policiers me semblaient caricaturés. Pourtant j'ai été assez captivé par l'intrigue. le récit devient même palpitant au fil de l'enquête lorsque les indices apparaissent et la psychologie des personnages s'affine. On a envie de savoir qui en voulait à cette éminente Dr Eva Neidorf. La fin est réellement inattendue, en tout cas pour moi qui ne suis pas un habitué des polars. Et puis, le cadre de Jérusalem donne une petite touche exotique à ce polar.
Un polar psychanalytique israélien, un meurtre sur le divan (ou presque…)
Une facture relativement classique, avec un inspecteur clairvoyant mais à la vie personnelle perturbée. Une enquête qui se déroule cependant dans un environnement particulier, un institut de formation à la psychanalyse et tout porte à croire que le meurtrier est issu de ce même milieu.
Un tout petit peu de la société israélienne, avec un jardinier palestinien apeuré et un militaire hiérosolymitain* désabusé de ses tâches de contrôle.
Un polar efficace, mais une intrigue psychologique qui ne provoquera pas un transfert d'affects trop important…
(*hiérosolymitain : habitant de Jérusalem)
Un voyage plutôt sympathique jusqu'à Jérusalem, dans le monde de la psychanalyse. L'une des membres d'un institut de psychanalyse, assurant formation et traitement, est retrouvée assassinée, le jour même où elle devait donner une conférence très attendue. Cette éminente spécialiste semblait pourtant être respectée et admirée par ses pairs …
J'ai beaucoup aimé le rythme de cette enquête, tranquille et construite, le personnage du commissaire Ohayon, que je retrouverai avec plaisir mais aussi les petites découvertes culturelles liées à ce pays.
Un bon moment de lecture !
L'inspecteur Michaël Ohayon est chargé d'enquêter sur le meurtre du Docteur Eva Neidorf, une analyste. Prétexte pour le suivre dans les rues de Jérusalem à la fin des années 80 et en apprendre un peu plus sur le fonctionnement d'un Institut de Psychanalyse. Un roman policier honnête mais qui ne m'a pas particulièrement tenue en haleine.
Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?