AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 43 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Ils cheminent le long de la rivière, un homme et une fillette, le Vieux et la Petite. Ils ne sont pas riches, ils portent sur eux tout ce qu'ils possèdent et la nature leur donne de quoi subvenir à leurs besoins. le Vieux prend soin de la Petite, veille à ce qu'elle soit au chaud, propre et bien nourrie. A son contact, la Petite découvre la nature, apprend ses bienfaits et ses dangers. Leur chemin est long et semé d'embûches, le danger rôde, parfois il faut se défendre, tuer pour ne pas l'être. Mais certaines rencontres sont belles, enrichissantes, pleines d'humanité. L'homme peut être un animal ou une belle âme, cela aussi la Petite l'apprend le long de ce parcours initiatique qui la mènera, loin là-bas, vers le but qu'ils se sont fixés.


Situé en un lieu et un temps indéterminés, le récit de Marc GRACIANO se dévide tel un fil continu, une litanie hypnotique qui accroche le lecteur et le mène dans un autre monde, un lointain passé où la vie n'était pas plus facile, mais plus authentique. le Vieux et la Petite et tous les personnages qu'ils croisent s'inscrivent dans une logique naturelle, sans fard, sans artifice. Des liens qui les unissent, du but de leur voyage, on ne saura rien non plus mais on ne peut s'empêcher de les suivre, de suivre la cadence du texte scandé, répétitif et riche. Des mots oubliés, désuets, une richesse de vocabulaire telle qu'il faut en accompagner la lecture d'un bon dictionnaire mais cela renforce l'immersion dans cette époque moyenâgeuse où les dames portent le hennin, où les chevaliers s'affrontent sur la lice, où le veneur croise le bourreau.
Un livre qui se mérite, qui surprend, qui emporte, une mélopée envoûtante d'une beauté et d'une originalité rares.
Commenter  J’apprécie          370
A travers les yeux du vieux et de la petite on traverse la forêt moyenâgeuse et puis on croise des vagabonds et des montreurs d'ours et on entre dans la ville avec ses potences et aussi ses tournois de chevaliers et puis on est hébergé dans une abbaye et puis auprès de nomades et aussi du veneur qui connaît des grimoires et aussi un arbre-esprit à l'entrée du village.

Au début j'ai souri avec ces phrases à répétition comme raconté par un enfant puis j'ai souvent décroché de ce texte pourtant très travaillé, hyper réaliste, super documenté avec un vocabulaire d'époque, et même poétique à sa façon.
Commenter  J’apprécie          360
Commande en 2020, de la 2e édition de ce roman paru en 2013- Relecture 9 décembre 2023.

Un trésor, un OLNI (* Objet Littéraire Non Identifié) qui, toutefois, se mérite, tant il requiert une lecture patiente et exigeante !

Un livre exceptionnel, singulier tant par son contenu que par sa forme.Un style, un vocabulaire subtil,
" désuet ", ou plus exactelent, une sorte de langue archaïque ; des phrases volontairement et faussement répétitives, comme des litanies, provoquant des échos ; ces échos parfois assourdissants dans ces vastes montagnes et Nature inquiétante, impressionnante !

Tout ceci induisant une atmosphère étrange, mystérieuse, avec comme résultat, un effet hypnotique, nous obligeant astucieusement à ralentir nos rythmes habituels de lecture...

Un drôle de " road- movie" , la relation unique entre un vieil homme, et une petite fille orpheline, qu'il a recueillie, qu'il se doit de protéger...

"Mais le vieux n'était point si vieux en vérité.
Le vieux était simplement rendu à l'âge où un homme ne se raconte plus d'histoires.Il était rendu à l'âge où un homme ne craint plus ni les échecs ni les succès. le vieux était désaffecté et doux.(...)
Le vieux était un vétéran.
Un sage.
Un fou."

Comme une fable intemporelle, dans un temps ancien, non précisé, qui nous évoque plutôt un cadre moyenâgeux, avec ces places, ses exécutions publiques, ses joutes et tournois entre chevaliers; le vocabulaire ancien contribue à cette impression d'un temps lointain, qui demeure avec les questionnements, les sujets évoqués , totalement universels !

Dans cette Nature grandiose, tour à tour protectrice ou effrayante, comme les humains rencontrés sur le chemin, méchants, dangereux ou protecteurs, et
compatissants...Dans toutes les mésaventures vécues et rencontres, avec son lot de surprises, ce qui sublime et illumine le tout, c'est le lien de tendresse authentique entre le vieil homme et sa petite protégée... La confiance absolue de cette petite-fille accrochée au vieil homme comme son rempart
inaltérable contre le monde et ses dangers !

Beau, magnifique, et âpre !

Toutefois, la chute de ce " road- movie" me chifonne, me gêne beaucoup, mais plus j'y réfléchis, et plus , cette conclusion me semble être en harmonie avec l'ensemble du récit et de la philosophie de l'auteur...

"Le géant demanda au vieux par qui la garde de la petite lui avait été confiée et le vieux répondit qu' il aurait aisément pu lui répondre que c'était la grand-mère de la petite qui le lui avait demandé car, raconta le vieux , la mère était morte à la parturition et que c'était la grand-mère qui avait été la nourrice de la petite et que, une fois malade et mourante elle-même, c'était à lui, le vieux, que la grand-mère avait décidé de confier la petite et, durant le temps que le vieux parla, le géant observa que la petite écoutait avec de grands yeux fascinés car sans doute, pensa le géant, que c'était la première fois qu'elle entendait conter sa propre histoire. L'histoire de sa venue dans le monde.Que pour la première fois elle entendait le récit de sa propre genèse mais, pour finir, le vieux dit que le devoir de s'occuper de la petite était un devoir qui, en vérité, lui incombait de toute éternité."

J'avais choisi ce livre pour un ami, à qui il va enfin parvenir...souhaitant auparavant le lire et m'en imprégner. Je reconnais que cette lecture fut plus ardue, plus longue que prévu...

On est, je crois, largement récompensé, lorsque on a décidé plusieurs choses de base afin de parvenir à se laisser porter par cette prose fastueuse, rocailleuse, d'un autre temps....et en premier chef, accepter de sortir de ses zones de confort, ensuite, avoir un beau dictionnaire à portée de main, accepter la patience et de prendre le temps, un vrai temps...de pause...de lecture attentive et minutieuse...

Ce texte extraordinaire va enfin rejoindre les montagnes du Jura et L Ami à qui il était destiné. Un lecteur qui sera sûrement plus rapidement réceptif que ma modeste personne...; montagneux passionné, amoureux des grands espaces et de Dame Nature , solitaire et un tantinet imprégné de sagesse bouddhiste...ce livre devrait lui être un coup de
coeur !

Ce qui sidère dans la découverte de cet OLNI époustouflant, c'est d'apprendre que c'est un premier roman !!

Commenter  J’apprécie          340
L'originalité de ce roman est sans conteste l'écriture. Un style très particulier, aux tournures musicales dans leur rythme et leur répétition , un lexique très recherché, rendant obligatoire la consultation d'un dictionnaire. La lecture n'est pas simple, et demande de l'attention (mais c'est un plaisir de découvrir de nouveaux mots).

L'histoire est celle d'un cheminement, réel et symbolique. Celui d'un vieux et d'une petite, qui restent identifiés sous ces seuls vocables. le voyage est issu d'une promesse à une mère mourante. le parcours est riche de rencontres, qui nourrissent l'enfant et interrogent l'ancêtre. Heureuses ou hostiles, ces étapes contribuent à informer le lecteur sur les lieux et les temps du récit : fort anciens, au sein d'une nature montagneuse et boisée.



Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          280
Comment parler d'un livre que l'on a énormément aimé au point d'avoir envie de le garder pour soi ?
Le livre débute comme un récit initiatique, vous ne saurez jamais où se passe le récit, ni le nom des deux personnages, ni d'où ils viennent, ni où ils vont.
Le vieux et la petite vont cheminer ensemble tout au long du roman, le vieux protégeant la petite, l'éveillant à ce qui l'entoure, la portant quand elle est fatiguée, la réchauffant quand elle a froid, la nourrissant avec amour.
Ce que l'on devine c'est que le récit fait retour vers un monde médiéval, un monde ancien. L'homme et l'enfant vont affronter ensemble des épreuves.
Un moyen-âge imaginaire se déploie, le village et ses remparts, un tournoi avec des chevaliers en cotte de mailles et des dames portant hennin, le travail des artisans le long de la rivière.
Ils vont croiser la route d'une série de personnages, bienveillants ou dangereux, comme les figures d'un ancien jeu de cartes, l'auteur les nomme : il y a le géant, l'abbé, le veneur. Les lieux traversés sont nommés avec le même laconisme : le marais, la ville….
Le vieux se fait éducateur Il lui nomme le monde, lui montre ses beautés et ses pièges
Il l'avertie de la folie des hommes lorsqu'ils assistent à un exécution
Avec lui elle découvre le monde, sa violence, ses lois, sa beauté.
Le chemin sera long et semé d'embûches, de belles rencontres, de dangers évités pour atteindre le but du voyage.

Le récit se déploie et l'auteur utilise un mode d'écriture basé sur la répétition, ces répétitions transforment les phrases en litanies, donnent au récit un rythme lent et procure une sensation un peu hypnotique.
C'est une écriture qui envoûte mais qui aussi se mérite, l'auteur vous fait parcourir des lieux escarpés et sa langue est elle-même une épreuve initiatique.
Pour le lecteur aussi il s'agit d'apprentissage, les mots du travail, des outils, de la chasse, de la pêches, les mots des joutes et des tournois. Ils sont autant de pièges et de détours qu'il vous faudra passer.

J'ai noté au fur et à mesure tout un vocabulaire inconnu, inusité, rare, et j'ai béni mon Littré et mon Dictionnaire historique de la langue française.
brousser cabarer eubage
cosnil camail archiatre faonner
muid brassin abeausir
toue achevaler ablais dosse
ébarouir adamantin

Pour apprécier ce livre il faut accepter de se laisser surprendre, ensuite on est envoûté et on pénètre dans les terres secrètes de Marc Graciano.
Ce livre est beaucoup plus qu'une bonne surprise, c'est un récit splendide auquel il faut faire une place dans votre bibliothèque.

Lien : http://asautsetagambades.hau..
Commenter  J’apprécie          240
Deux personnages, « le vieux » et « la petite » remontent vers le nord à pied le long d'une rivière. Ce roman les étrange les suit dans leur périple.

Dès les premières lignes, Liberté dans la montagne se distingue par son style scandé, très particulier : l'auteur multiplie les répétitions, emploie un vocabulaire ancien, n'hésite pas à faire des phrases très longues... Cela rend une histoire au final assez simple difficile d'accès : si vous n'appréciez pas les premières pages du roman, vous aurez beaucoup de mal à le finir. Mais vous pouvez être au contraire véritablement envoûté par l'écriture de Marc Graciano, qui d'une intrigue toute simple fait un texte fascinant. L'auteur crée une ambiance médiévale mais se garde de définir un lieu ou une époque précise, renforçant l'aspect universel de cet ouvrage à part. le peu d'informations qu'il nous donne suffit à emporter le lecteur dans l'histoire, narré dans un univers qui peut rappeler celui d'un conte, mais aux accents médiévaux très réalistes dans ses descriptions.

Un roman surprenant au style très original. À découvrir.
Commenter  J’apprécie          90
Un texte surprenant et envoûtant, totalement original, une écriture scandée au riche vocabulaire médiéval, une quête au plus près de la nature, de la simplicité, dans une ambiance moyenâgeuse et rustre, où le merveilleux cohabite avec la sauvagerie. Premier roman d'un auteur certainement très épris de l'époque qu'il a su restituer avec une force évocatrice inhabituelle.
Commenter  J’apprécie          80
Si on regarde l'histoire : deux personnages jamais nommés, le vieux et la petite, suivent le long d'une rivière, remontant vers le nord, vers sa source. Pourquoi? D'où viennent-ils? Qu'ont-ils vécu? Peu sera dévoilé. Au fil de leur marche ils rencontrent des villages, une ville, des campements, des êtres malfaisants ou accueillants.

Pas de nom de lieux, ni d'époque, mais celle suggérée est médiévale, où la justice peut être rapide et les gibets vite installés, où l'on s'affronte en tournois, où l'on porte braies et chausses, où l'on sait reconnaître les plantes comestibles.

A bien regarder, nombreuses sont les recettes de cuisine au fil des pages, des mets oubliés, mais paraissant souvent savoureux. Une époque où l'on pouvait survivre en quasi autarcie. Mais où la violence et le danger rodent. Une époque de croyances, et aussi de connaissances (l'écorce de saule et ses bienfaits, par exemple)

La relation entre le vieux et la petite est pétrie d'amour et douceur, le vieux protégeant la petite, et lui enseignant les secrets de la nature qui les environne, lui inculquant une certaine sagesse.

Mais ce qui frappe c'est l'écriture. Des répétitions multiples, quasi lancinantes, finissant par créer une ambiance envoutante. Un vocabulaire précis, inusité, voire disparu et inconnu de nos jours, ajoutant à l'impression de plonger dans un monde lointain. Des phrases parfois hachées, des reprises pour ajouter au sens. Pour terminer en feu d'artifice avec les cinq dernières pages et le fascinant déroulement d'événements potentiels.

"Les rescapés d'un groupe primitif et réfugiés dans ce marais. Deux apôtres égarés partageant leur agape. Les membres isolés d'une tribu nomade prenant leur maigre repas lors d'une halte éphémère. Lors d'une halte temporaire. Deux formes que l'énergie aurait momentanément prises en ce lieu de l'espace. Deux apparitions fugaces. D'éphémères apparitions dans ce repli de l'espace.Deux instables concrétions d'énergie. Deux fugaces avatars d'énergie apparus dans la vapeur du marais comme la discrète. Comme la dérisoire et presque invisible fumée s'échappant de la saulaie et le vieux dit à la petite le nom de la plante qu'il avait récoltée et qu'ils consommaient et il lui en nomma les différents usages et il lui en décrivit les vertus. Il lui enseigna comment la reconnaître et, prenant une tige... etc..."

Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
Commenter  J’apprécie          80
Un texte fascinant: il s'agit du cheminement d'un vieil homme et d'une petite fille le long d'une rivière dans un paysage de montagne dans un Moyen- Age non daté. Quels sont leurs rapports, comment se sont- ils rencontrés, où vont-ils? On n'aura jamais vraiment les réponses à ces questions: il la protège, fait du feu, lui donne à manger, la soigne. Ensemble, ils découvrent un monde violent où il faut se battre pour survivre et avancer, toujours avancer dans une nature qui donne mais qui tue aussi.
L'écriture est d'une beauté indescriptible: elle est poésie, litanies, musique.
On n'écrit plus comme cela... et pourtant c'est si beau! Il faut se laisser emporter...
Commenter  J’apprécie          70
La lecture de ce livre a été, pour moi, un véritable supplice… Je me suis cru revenu 50 ans en arrière aux heures les plus sombres du Nouveau Roman…Beaucoup de descriptions, destruction du personnage, approche « behaviouriste », intrigue inexistante…Car il faut bien l'avouer, ce roman est quasiment illisible… Ce « road movie médiéval » où nous suivons le « vieux » et la « petite » dans la montagne, qui remontent un cours d'eau jusqu'à sa source, ne nous épargnera aucun détail de leur errance…
Salué unanimement par la critique, ce texte me fait penser à un exercice d'école, à une réflexion sur l'écriture, sur le langage, bref, sur lui-même. « le roman n'est plus l'écriture d'une aventure, mais l'aventure d'une écriture » disait Jean Ricardou : on est en plein dedans !

Il m'arrive très souvent, quand je lis un roman, ou d'autres textes d'ailleurs, de lire le début et la fin. L'incipit et l'excipit, pour faire le pédant…
Les premières pages m'ont surpris, mais les descriptions, malgré leur côté agaçant, m'ont presque fait penser à du Giono dans « le Chant du Monde » (la montagne, la rivière…). J'ai pensé qu'il s'agissait d'un récit en prose poétique, fort et prenant, sur une errance dans la nature, hors du temps…
La très longue dernière phrase sur 4 ou 5 pages, sans ponctuation, évoquant la mort des deux personnages, m'a propulsé dans du mauvais Joyce…
Cet homme tatoué qui meurt dans la montagne, mais ce ne serait pas Ötzi, me suis-je dit ! Non, celui-là n'est pas tué par une flèche dans le dos…Donc, ce n'est pas ça…
Je me suis donc lancé dans la lecture, assez sceptique et dubitatif, et je dois dire que sa lecture s'est échelonné sur presque un mois, quelques pages par jour…

La première des choses que je lui reproche est l'utilisation systématique, comme mode d'écriture, de la répétition, et notamment des verbes (il portait, il avait, il dit…) dans une même phrase, ce qui devient vite insupportable. de même que la profusion de la conjonction « et » et des connecteurs « comme, aussi » qui allongent la phrase et la rendent indigeste. On peut trouver cela « envoûtant », le comparer à des litanies qui donnent un rythme étrange et prenant au récit…Je trouve que cela ressemble à une mauvaise rédaction d'élève de 4ème…
En outre, l'auteur ne nous épargne aucun détail sur les outils, la chasse, la pêche, les plantes, les vêtements et l'équipement des chevaliers… Cette « obstination de la description » se rapproche de la description interminable du quartier de tomate dans « Les Gommes » de Robbe-Grillet.
De plus, ces descriptions se complexifient par l'emploi, de nouveau systématique, de termes oubliés, anciens, évidemment très précis, mais qui ne sont là que pour décorer.
Il faut alors aller chercher le sens de « brousser, cabarer, forlonger, abalourdir, eubage, camail, archiatre, abeausir, achevaler, dosse, ébarouir, faonner, gambison…. » Bien sûr, on en connaît au passage (petite satisfaction, tout de même…) et on se demande si le livre n'a pas été écrit en s'appuyant sur « le Dictionnaire des mots rares et précieux », avec comme objectif oulipien (mais sans l'humour…) d'en utiliser le plus possible !

Je pense qu'il ne sera pas très « politiquement correct » de ne pas avoir aimé ce livre. Je suis peut-être passé à côté de l'aspect « tragique et superbe » de cette errance métaphysique ? Ce roman est une curiosité, une oeuvre au moins intéressante du point de vue stylistique, à défaut d'être prenante. Mais j'espère que ce type de narration ne mènera à rien, qu'elle n'aura pas de postérité. Car elle est un cul-de-sac.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (145) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
599 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}