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Critique de Mome35


Mome35
08 septembre 2017
James Grady est surtout connu pour être l'auteur de l'admirable "les six jours du condor." J'avoue surtout avoir apprécié le film rendu par le jeu d'acteur de l'impeccable Robert Redford. Je suis resté sur ce souvenir et peut-être à cause de cela, je reste sur ma faim avec ce qui semble être une suite (et une fin ?) des six jours puisque le titre même en donne l'essence... les derniers jours du condor.
Je n'ai pas été gêné par le scénario. James Grady emploie les mêmes ficelles. le Condor devient un homme traqué, s'enfuyant après la découverte dans son appartement d'un agent de la CIA, son probateur chargé de le surveiller de temps à autre, crucifié et égorgé près de sa cheminée. Qui s'en prend à lui, devenu après un séjour en hôpital psy, un employé anonyme de la bibliothèque du congrès, sa nouvelle couverture ? Là est toute la question, car, avec la collègue du supplicié Faye, il va tomber dans un déluge de feu, un maelstroëm de violence. Cette fuite permanente par un homme qui a déjà connu cette situation, se terminera bien entendu par des victimes colatérales.
Ma déception vient plutôt du style d'écriture même de James Grady, parfois difficile. On passe souvent, sans transition de la tête d'un des protagonistes dans celle de l'autre sans trop savoir donc qui parle, qui pense. Beaucoup de réflexions, d'onomatopées manquent d'explications et de simplicité. Il va sans dire que j'ai été au bout de son propos et à sans conclusion (en est-ce une d'abord) avec peine. Seule remarque intéressante, le fait que ce roman est un pamphlet sur les combats de l'ombre aux States, la manière pour les Américains d'appréhender le terrorisme post 11 septembre 2001, en anticipant avec la même violence et en installant des garde-fous. Dans garde-fou, il y a fou. Il semble que la folie attaque aussi ceux parmi les membres de ces officines secrètes qui veulent l'éradiquer.
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