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Nathalie Serval (Traducteur)
EAN : 9782258194823
362 pages
Presses de la Cité (17/03/2022)
3.52/5   24 notes
Résumé :
Vous risquez de ne plus voir les hôpitaux du même oeil...
Pendant seize ans, l'infirmier Charles Cullen a semé la mort à travers deux États et neuf hôpitaux sans être inquiété. S'il a fini par avouer les meurtres de quarante de ses patients, des experts estiment en vérité à quatre cents le nombre réel de ses victimes, ce qui ferait de lui l'un des pires tueurs en série de l'Histoire.
Charles Graeber s'est livré à une enquête journalistique minutieuse b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Charles Cullen n'a pas eu une enfance facile. Et l'adolescence ne l'a pas épargnée non plus. Très vite, il s'engage dans l'armée. Il travaillera dans un sous-marin. Mais l'alcool le rend incompatible avec son emploi. Il sera viré de l'armée. Il décidera de s'inscrire dans une école d'infirmière. Mauvais choix, bien qu'il s'y plaise. Mauvais choix, parce qu'il deviendra l'un des pires meurtriers en série que les USA connaîtra. Il joue à Dieu, et décide de provoquer la mort, par l'administration de médicament, de près de 400 victimes, même si, il ne pourra être établi qu'il a donné la mort à une vingtaine de victimes. Ce livre retrace son histoire. C'est perturbant à lire. Dire que le personnel soignant est, par définition, censé aider les gens à se rétablir. Une lecture très intéressante, et captivante, surtout pour la fan de true crime en moi.
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En ce moment j'enchaine les lectures sur les serials killer celle-ci étant en fait lu de mon côté avant American Predator mais mon avis est déposé plus tard.

J'avais déjà entendu parlé de ce type de serial killer en milieu hospitalier et du coup cette lecture m'a intéressé de ce côté la, on en apprends plus sur la vie personnel de Charles Cullen de son enfance, à sa vie en couple, ses différentes tentatives de suicide etc...

Mais aussi sur ses emplois ou il passe pour un infirmier modèle jusqu'au jour ou sa hiérarchie suspecte quelques morts plus qu'étranges. Lors de ces périodes Charles Cullen se fait remercier mais il trouve cependant bien rapidement d'autres hôpitaux ou proposer ses services.

Et il lui arrive même de travailler à une certaine période de sa vie avec de grands brûlés qui ont besoin de soins constant, Charles Cullen et d'ailleurs la plupart du temps le premier arrivé dans les chambres ou les patients ont besoin de soins immédiat.

Il injecte certains produits dans leur traitement mais dont l'issue n'est pas systématiquement fatal un peu comme à la roulette russe, Mais avec son syndrome du sauveur qui est plus que paradoxal quand on sait que c'est lui qui est à l'origine du mal.

Ce récit est intéressant, il se lit bien cependant on voit que c'est clairement une enquête journalistique sur ce personnage ce qui ralentit un peu la lecture avec de nombreuses notes.
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Meurtres sans ordonnance est l'histoire de Charles Cullen, un infirmier qui ne fait pas que soigner ces patients.

Comme j'avais déjà lu un livre qui retrace l'histoire d'un tueur en série et que j'avais beaucoup aimé, j'avais très envie de réitérer l'expérience et celui-ci me faisait vraiment très envie !
N'ayant pas lu le résumé et pas fait attention qu'il s'agissait d'un tueur en milieu hospitalier, vu le titre j'aurai dû m'en douter mais soit quand on a un cerveau de blonde…me voilà embarquée dans les hôpitaux d'Amérique avec ce sacré Charles Cullen a d'autres idées en tête que de soigner ces patients.
J'ai été étonnée et sidérée de lire le parcours de cet infirmier, finalement on se rend compte qu'avant de l'arrêter il a pu tueur à sa guise comme si de rien n'était !
J'ai bien aimé ce livre, avec son écriture fluide je suis directement rentré dans l'histoire. On sent que l'auteur a mené son enquête et qu'il y a dû y avoir beaucoup de recherche. le livre se divise en deux parties, une axé sur Charles Cullen et la deuxième sur l'enquête.
J'ai quand même ressenti quelques longueurs ou j'ai failli un peu perdre mon intérêt, j'ai aussi été très dérangé par les Post-scriptum qui ont été trop nombreux à mon gout, même si effectivement c'est intéressant de lire ce travail de recherche. J'ai finalement décidé d'abandonner de les lire pour éviter de perdre le fil de l'histoire.

En conclusion, un livre que j'ai bien aimé lire et très intéressant sur Charles Cullen dont je ne connaissais pas l'histoire et qui m'a sidéré !
Merci à #NetgalleyFrance ainsi que la maison d'édition Presses de la Cité.
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C'est là l'histoire complètement terrifiante et ahurissante d'un serial killer qui a tué pendant 16 ans.
C'est terrifiant par le portrait que dresse l'auteur de cet infirmier qui injectait au hasard dans les hôpitaux dans lesquels il travaillait des substances mortelles aux patients qui meurent parfois dans d'atroces souffrances. C'est une histoire ahurissante et effarante car cet homme a tué pendant seize ans en exerçant le métier d'infirmier sans qu'à aucun moment les hôpitaux dans lesquels il a travaillé, malgré les constats, les soupçons et les erreurs, n'alertent les autorités ou ne signalent la dangerosité de l'individu.
Dans une première partie, l'auteur dresse le portrait de cet homme, qui se marie, devient père de deux filles, divorce et tue. C'est un portrait avec une certaine distance qu'il dresse. C'est une première partie très factuelle. L'auteur nous cite les nombreux hopitaux dans lesquels Charles Cullen a exercé, ses pratiques, une esquisse de la personnalité. Il dresse le portrait d'un psychopathe. Une personnalité très complexe et multiple qui le rend terrifiant à la lecture.
L'auteur amène une deuxième partie, celle de l'enquête, au bon moment. J'ai trouvé le timing parfait après tous les agissements décrits pour entamer une enquête.
Les preuves sont difficiles à rassembler pour les enquêteurs qui font face à la réticence des hôpitaux qui veulent se protéger. Ces preuves qui étaient si évidentes au moment des faits mais qui sont très difficiles à collecter pour les enquêteurs. Et durant l'enquête, alors que la culpabilité de Charles Cullen est flagrante, ils ne peuvent l'arrêter, il continue même à travailler.
C'est un récit dense et très bien organisé entre la présentation du meurtrier dont la personnalité reste un mystère et l 'enquête qui révèle toute les failles du système hospitalier ou policier dont il a bénéficié.
Enfin, j'ai beaucoup aimé l'évolution des hôpitaux et des pratiques aux États Unis que nous confie l'auteur à travers le texte, certaines, conséquences directes des crimes de Charles Cullen.
Un texte passionnant et totalement captivant.

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J'ai un petit faible pour les true crimes, les histoires de tueurs en série, de tueurs tout court. J'aime toucher du doigt l'âme humaine et comprendre ce qui a vrillé à un moment pour qu'ils passent à l'acte, se laissant envahir par le mal. Et puis aussi parce que ça me fascine un peu. Lorsque j'ai vu Meurtres sans ordonnance de Charles Graeber sur NetGalley, je me suis dit que cette enquête sur l'histoire vraie de l'un des pires tueurs en série du XXe siècle pourrait bien être intéressante. D'autant que son nom ne me disait absolument rien – non pas que j'ai une grande connaissance des tueurs en série non plus, hein.

Charles Cullen est actuellement à la prison d'État du New Jersey à Trenton depuis 2006. Il a été condamné à onze peines de prisons à vie. A priori, on devrait être tranquilles, il ne devrait pas pouvoir sortir avant 2403. Mais qu'à fait Charles Cullen pour mériter une telle peine ? le titre Meurtres sans ordonnance nous donne un bel indice : le milieu médical. Charles Cullen a exercé en tant qu'infirmier durant seize ans et en a profité pour tuer des patients avec des petits cocktails médicamenteux de son cru. Il a avoué quarante meurtres de patients mais on le soupçonne d'en avoir tué quatre cents. Alors évidemment pas dans le même hôpital. Quand Charles Cullen sentait que ça commençait à chauffer pour lui – ou lorsqu'il était carrément viré – hop hop hop, il trouvait un poste dans un autre hôpital qui le voyait comme une bénédiction car il travaillait en soins intensifs. Puis, on commençait à le trouver bizarre et on constatait que depuis qu'il était là, le taux de mortalité augmentait pas mal (c'est pour ça que les quarante morts, ça me paraît un peu léger. On a parfois l'impression qu'il tue tous les jours des patients et quarante en seize ans, ça ne fait que 2,5 morts par an). Et on lui demandait de partir. Ou quand encore une fois il commençait à avoir chaud aux fesses, il faisait une tentative de suicide pour être hospitalisé quelques temps.

Charles Graeber a interviewé les proches de Cullen ainsi que Cullen lui-même pour dresser son profil psychologique et comprendre ce qui a déclenché sa folie meurtrière. Son histoire familiale, sa relation avec les femmes – conseil, ne vous approchez pas de lui au risque de le voir entrer chez vous la nuit pour vous regarder dormir. Ensuite, Graeber raconte la traque de la police. Pas simple pour elle lorsque les hôpitaux ne veulent pas parler. Mais à force de persévérance…

Meurtres sans ordonnance est un portrait complet de Charles Cullen. Et j'ai trouvé que c'était quand même un sacré pauvre type. Comme souvent quand on y pense. Un sacré pauvre type flippant. Mais vraisemblablement ça n'était pas évident puisqu'il trouvait facilement des postes, arrivait à se mettre en couple et à forcer l'admiration de certains collègues (pas tous quand même).

J'ai trouvé cette lecture assez passionnante malgré quelques longueurs. Et je vous le conseille si vous aimez les true crimes. En revanche, il faut que je vous raconte un truc, ça va peut-être vous faire rire – ou vous effrayez vous me direz. Pendant ma lecture, je suivais cet infirmier qui ajoutait dans les poches des malades des produits qui allaient les tuer sans forcément que ça se voit. Et après avoir injecté les poisons, hop, il filait. Et là, j'ai pensé « mais quel est l'intérêt ? Il ne les voit pas mourir et il ne les torture même pas ». Je me suis fait un peu peur.Je suis sûre que Nathalie de Mes lectures du dimanche me comprendra !
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Perdre un être cher est déjà terrible, mais le mot « meurtre » amplifie la douleur.
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Pour les paranoïaques, le monde entier est un code, mais ça ne suffit pas à lui donner un sens.
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Vidéo de Charles Graeber
Meurtres sans ordonnance | Bande-annonce officielle VF | Netflix France
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