Bon, j'ai pas lu tout
Patrick Graham (
Freud non plus, d'ailleurs) mais le peu déjà englouti ne m'a jamais déçu.
Et puis là, le p'tit coup de mou chagrinant qui me fait passer du stade habituel de l'enthousiasme forcené à celui du déceptif relatif, mais déceptif tout d'même.
Tout d'abord, haro sur une quatrième de couv' qui balance allègrement le quart du roman.
J'aime pas dire du mal mais faut pas déconner non plus.
Puis survient le récit et ses deux ambiances métal - techno/musette.
La première, énergique, électrisante, angoissante, parfaitement déroulée, idéalement narrée, ça claque.
La seconde, à base de canules odorisantes et de stimulations olfactives, (bon, là, dis comme ça, je me rends bien compte que c'est pas vendeur) qui m'ont, par moment, largement perdu alors que ces procédés sont paradoxalement censés aider les personnes souffrant de chocs traumatiques à se réapproprier leurs souvenirs.
Patrick Graham aura su me tenir en haleine tout du long.
N'étaient ces considérations médicales certainement très intéressantes mais par trop répétitives, je me serais bien vu lui accorder, une nouvelle fois, une confiance inébranlable qui ne demande qu'à lui être restituée dans les plus brefs délais.