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Critique de Verdorie


Je suis contrariée !
P. Graham est, comme son nom ne l'indique pas, un français habitant la France mais qui a passé une partie de sa vie aux États-Unis. Dans ce polar il nous fait visiter, de façon fort agréablement et instructive, ce pays du sud au nord, de l'ouest à l'est ... à baskets, dans les bagnoles (des Machin Bidules avec X cylindres), camions, avions, hélicoptère... On se tape beaucoup de bitume dans ce livre qui ne tient pas vraiment la route.

Le "héros" principal de ce thriller est un neuro-psy de la quarantaine, spécialiste de comas profonds, dont la famille est abîmée par un tueur qui, en tant que serial killer qui se respecte, compte déjà quelques zigouillages à son actif, et qui kidnappe la petite cadette du remueur-de-cerveaux...

On est, je suppose, sensé ressentir de l'empathie pour ce pauvre Doc' ...et c'est le cas... au début du livre. Or, il m'a rapidement agacé ce grand-blond-mince aux yeux lavandes qui sait tout faire sans se fatiguer : il manipule les armes comme un pro, saute illico dans l'hélico...et tutti quanti (que je ne peux pas dévoiler ici). Il farfouille, ni un ni deux, dans la tête des gens (normal ! C'est un psy) et arrive, à l'aide de fioles, piqures et ordi à s'inviter en tant que protagoniste présent et agissant dans les souvenirs des comateux.
J'avoue avoir eu du mal à avaler un si étonnant savoir-faire de (é)branlement de mémoire...

De plus, si, arrivée à la moitié du bouquin, j'ai flairé le "qui-est-qui", passé le deux-tiers, j'en étais sûre. le "pourquoi" me faisant néanmoins défaut, j'ai continué avec une saine et avide curiosité à lire ce polar, écrit dans un langage coulant, naturel et dans lequel rythme, actions et rebondissements ne manquent certainement pas !

Et voilà que chute et conclusion se profilent (avec quelques questions restées sans réponses) pour me rendre compte que la finale n'est pas la fin ! Alors j'ai juré : "*odverdomme en verdorie", parce que "Ces lieux sont____________
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