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3,02

sur 268 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Grande fan de Jane Austen et notamment de son chef d'oeuvre Orgueil et Préjugés, j'ai toujours très envie de découvrir les adaptations, modernisations, réécritures, parodies… sur le sujet. Orgueil et préjugés et zombies me tentait donc depuis sa sortie en 2009 mais je n'avais pas eu l'occasion de le trouver jusqu'à récemment. Des zombies dans cette oeuvre classique, j'étais très curieuse de voir ça ! Comment Seth Grahame-Smith allait-il pouvoir introduire des créatures décomposées dans la régence anglaise ?
Très enthousiaste en ouvrant le livre, j'en ressors assez déçue, malheureusement. L'idée est bonne, quelques scènes sont amusantes mais je n'ai jamais ri aux éclats, certains éléments sont bancals et surtout, je n'ai pas retrouvé l'essence même de plusieurs personnages, ce que je trouve particulièrement dommage lorsqu'on parle de parodie !

Inutile de vous raconter l'histoire de base puisque le schéma narratif général est respecté par Seth Grahame-Smith. En revanche, il faut noter quelques éléments nouveaux : les zombies ont envahi la Grande-Bretagne à la manière d'une épidémie et sortent plus facilement lorsque la terre est humide (euphémisme dans ce pays…). Chaque voyage, aussi court soit-il, se transforme alors en expédition armée, chacun doit être en mesure de se défendre. de ce fait, les demoiselles n'excellent plus au piano mais dans le maniement des armes et des techniques de combat orientales ancestrales qu'elles ont appris au Japon ou en Chine… Et là on se demande comment les demoiselles et gentlemen de l'époque (régence donc fin XVIIIe/début XIXe) ont pu aller faire des stages dans le coin quand on sait que le Japon était complètement refermé sur lui-même jusqu'à la deuxième moitié du XIXe siècle… mais après tout, puisque les zombies existent, tout est possible !

Ce que j'ai surtout apprécié avec cette introduction, dans Orgueil et préjugés, de créatures mangeuses de cerveaux, c'est l'association de celles-ci avec la bonne société « régente » anglaise, ce qui entraîne des scènes assez cocasses. Il faudra d'ailleurs m'expliquer comment les soeurs Bennet réussissent à se battre avec leur robe empire et le corset qu'il y a dessous (la mode empire était certes plus simple et moins stricte que la précédente mais le corset était toujours d'actualité…) parce que… chapeau !
C'est également amusant de voir des femmes de l'époque fortes et quasi « indépendantes » du moins en ce qui concerne leur survie en terrain infesté. Malheureusement, si d'un côté elles peuvent être comparées à Buffy Summers, de l'autre elles restent complètement dépendantes des hommes puisqu'elles doivent se marier pour espérer s'établir (je vous rappelle que seuls les hommes pouvaient hériter de la fortune du père…). Il y a donc deux poids deux mesures, c'est maladroit et ça m'a perturbée. Soit l'auteur choisit de libérer complètement ses héroïnes, soit il respecte les convenances de l'époque mais n'opte pas pour une solution intermédiaire bancale.

Outre cet aspect maladroit, je me suis souvent demandée si l'auteur avait lu le même livre que moi et s'il y avait croisé les mêmes personnages… Je m'explique. Dans toutes les réécritures et adaptations que j'ai eu la chance de découvrir jusque là, les caractères des personnages restent les mêmes : Darcy réservé et fier, Lizzie espiègle mais posée, Caroline Bingley langue de vipère, les deux plus jeunes soeurs Bennet dévergondées et malpolies, la mère hystérique… j'exagère certains traits mais l'idée est là et je reproche justement à Seth Grahame-Smith de ne pas avoir réutilisé ces ficelles. Il a respecté certaines personnalités, je le concède : Mr Bennet par exemple, la famille Bingley également et même Mr Darcy la plupart du temps.
Là où le bât blesse, principalement, c'est du côté de Lizzie, de sa relation avec Charlotte et des jeunes soeurs Bennet. En effet, même si je pense qu'Elizabeth Bennet est une de ces héroïnes qui ont de la répartie et un sacré caractère, elle n'en reste pas moins une jeune fille de la société anglaise régente. Alors oui elle va taquiner Darcy, oui elle va se moquer quasi ouvertement de Lady Catherine et de Mr Collins mais elle reste tout de même à sa place. L'auteur en fait une guerrière avide de sang et de combats… moui… faut quand même pas pousser. Les deux jeunes soeurs semblent, au contraire, bénéficier de la bonté de Seth Grahame-Smith qui limite leur bêtise et en fait de bonnes guerrières presque aimables et bien élevées… mais mais mais… a-t-il lu le même livre que moi ? Et enfin, mais qu'a-t-il fait de Charlotte ? Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi ce sort ?
A mon humble avis, le but d'une parodie est d'exacerber les traits déjà existants, pas d'en ajouter de nouveaux qui changent complètement les personnages d'origine. Sans doute le plus gros défaut de cette « parodie », selon moi.

Côté style, c'est censé être drôle, mais ça m'a finalement assez rarement amusée. Je ris bien volontiers lorsque les choses sont drôles mais j'ai trouvé la plupart des scènes plus ridicules qu'autre chose. N'allez pas me dire que c'est uniquement parce que je n'aime pas qu'on se moque d'une oeuvre que j'aime, car je pense avoir un sens de la dérision assez développé et que j'apprécie beaucoup, au contraire, qu'on parodie ce qui peut me plaire.
Seth Grahame-Smith reprend assez bien les passages d'origine, ajoutant des descriptions et prêtant de nouvelles pensées aux personnages. Ce n'est pas mal fait, c'est simplement que parfois, c'est trop, parfois pas assez…


Et finalement, ce que je pourrais reprocher à l'auteur, de façon générale, c'est de ne pas aller au fond des choses et de se contenter d'un entre deux maladroit et bancal. Soit il fallait se détacher davantage de l'oeuvre d'origine pour faire quelque chose de très drôle et fun, soit respecter davantage le texte et ses personnages. C'est donc avec un avis en demi-teinte que j'ai tourné la dernière page de cette soit disant parodie
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Avant de commencer cette critique, je me dois de vous faire un aveu. Je n'ai jamais lu une ligne de Jane Austen ! Je sais que ma fille aînée, lectrice ô combien boulimique, a lu tous les ouvrages de cette auteure classique. Ensuite, elle nous a imposé quelques adaptations cinématographiques de certains romans de Jane Austen, dont : "Orgueil & Préjugés". (Film dont je peux me vanter d'avoir réussi à le regarder sans m'endormir avant le happy end, un véritable exploit !) Suite à ces films, sans doute étouffé par la testostérone propre aux XY dont je suis, je me suis persuadé que cette littérature ne convenait pas à ma masculinité. Ne serait-ce point là de l'Orgueil et un préjugé ?

Il me manque donc une culture "Austenienne" certaine avant d'aborder cet ouvrage et ma critique n'en pourra qu'être tronquée. Mais alors, qu'est-ce qui m'a poussé à lire ce livre ? Une bande annonce prédisant la prochaine sortie de l'adaptation cinématographique d'Orgueil + Préjugés + Zombies. Là encore, ma fille aînée, cette fois avec la complicité de sa sœur cadette, m'ont rendu accro à la série "Walking Dead". Alors je me suis dit, Austen + Zombies, je vais certainement me laisser entraîner vers les salles obscurs pour aller voir ce film et comme je ne supporte pas voir une adaption de roman sans avoir au préalable lu le livre dont le film est inspiré, je me suis mis en tête de le lire.

Bon, je ne vais pas perdre mon temps à vous résumer une histoire que beaucoup d'entre vous connaissent certainement. Il semble que l'auteur ait conservé des pans entiers de l'ouvrage original. C'est pourquoi il a eu l'honnêteté ou l'humilité de se définir comme co-auteur de ce roman. Effectivement, nous sommes dans un style de littérature on ne peut plus classique. Les zombies et les arts martiaux venant habilement se mêler aux bonnes manières de la société anglaise du début du 19e siècle, coincée dans ces codes de bonne conduite et de bonne réputation. L'humour omniprésent dans l'histoire rend la lecture plaisante. Parfois, je me suis un peu agacé pendant cette lecture, surtout devant la bêtise de Mrs Bennet ou devant l'hésitation à déclarer les bons sentiments de la part de ses filles. Au final, c'est avec un grand sourire que j'ai achevé l'histoire.

Mais je conserve mon préjugé orgueilleux qui affirme que l'œuvre de Jane Austen reste avant tout destinée à un public féminin. Peut-être que j'attendrai encore d'autres parodies de cette auteure, parsemées d'êtres fantastiques du genre loups-garous, vampires et autres démons pour continuer à découvrir les histoires d'amour des héroïnes de Jane Austen.

Pour conclure, j'ai vraiment pris du plaisir à lire cette parodie et il me tarde maintenant de découvrir ce qu'ils en ont fait pour le cinéma.
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Un livre surprenant au premier abord. Mêler Zombies et littérature pré-victorienne semblait incongru sur le papier. Et cela l'est !

Seth Grahame-Smith n'arrive jamais a transcender le texte de Jane Austen et à proposer quelque chose de neuf croulant sous le poids et le respect du matériau d'usage.

En clair, les zombies du titre ne servent a rien, n'ayant aucune présence, perturbant plus la trame initiale en ajoutant quelques scènes semi-horrifiques ridicules et inconvenantes. Mais ne perturbant jamais la linéarité du récit.

La seule utilité de ce livre est de permettre l'accès à un classique de la littérature du XIXe siècle auprès d'un lectorat (moi y compris) qui ne se serait certainement jamais senti concerné ou tenté par la lecture de ce roman.
Un roman fort, un éclairage de la "bonne" société de l'époque, de ses moeurs et usages. de la place des femmes dans une société durement patriarcale où aucun droit n'était reconnu à ces dernières. Car il faut le savoir, les femmes n'avait aucune existence juridique dans l'Angleterre de 1813. D'où l'importance fondamentale d'être "bien mariée" ou pour une mère de "bien marier" ses filles sous peine de se retrouver à la rue si le patriarche d'une famille venait a décéder sans héritier mâle direct.
Ce qui explique fort bien l'attitude de certains personnages du roman.

L'intérêt du bouquin est de nous présenter à des personnages fort bien développés, intelligemment construits et aux caractères intrigants et trempés.
Quelle délice de se plonger quelques heures dans la vie de cette famille pittoresque que sont les Bennet et leurs 5 filles ! de s'irriter ou d'applaudir à 2 mains les hésitations et revirements de Darcy, gentleman en construction !
Cette vie quotidienne faite de calculs, d'affectations ou de haines dissimulées, de pensées cachées, de non-dits est fascinante à l'aune du XXIème siècle mais n'en reste pas moins passionnante.
Chacun cherche à paraître ce qu'il n'est pas, se drapant d'orgueils, de vanité et de faux-semblants, laissant le ouï-dire construire ses jugements et ses opinions. Les préjugés, quoi.
Tiens tout n'a donc pas si changé que cela finalement... 3/5
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Ou comment un auteur se réappropie l'un des plus grands classiques de Jane Austen , Orgueils et préjugés. Difficile de faire un billet sur ce livre du fait de sa particularité. L'auteur reprend, scène par scène, le roman victorien en y ajoutant des éléments qui pourraient paraître incompatibles : des zombies et des ninjas. Les jeunes filles Bennett, si elles sont toujours à la recherche d'un mari, occupent leur temps libre, non pas à faire des ouvrages de broderie mais à s'entraîner dans leur dojo pour lutter contre les attaques des zombies qui pullulent dans leur région (surtout à la période chaude car, en période de gel, ils n'arrivent pas à sortir de terre…). C'est l'originalité de la démarche de l'auteur qui m'a fait choisir ce roman. Pourtant, j'ai le sentiment qu'il n'est pas allé assez loin. J'ai eu comme l'impression de relire le roman d'origine tant les scènes sont peu modifiées. Quant aux zombies, ils prêtent plus à rire qu'à faire peur. Ils m'ont fait penser aux zombies de « Shaun of the dead » qui sont très faciles à combattre. Je m'attendais à quelque chose de plus noir, ce qui explique peut-être cette petite déception. J'ai tout de même lu ce livre avec plaisir (c'est toujours agréable de retrouver Elisabeth Bennett et M. Darcy).
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"Seth Grahame-Smith est un écrivain et scénariste américain qui ne s'est jamais remis de la lecture de Jane Austen."

Quoi de neuf dans le chef-d'oeuvre de Jane Austen? Les cinq filles Bennet ont toujours leur petit caractère, Mrs Bennet cherche toujours à les marier et les préjugés vont toujours bon train dans la petite société qu'elles fréquentent. Tout est pour le mieux, ou presque. Depuis quelques générations, Dieu a fermé les portes de l'Enfer, et les zombies sortent de terre pour se repaître de cervelles et contaminer les vivants. Les occupations des jeunes filles de bonne famille sont alors un peu différentes. Au lieu de s'exercer au point de croix ou au piano, elles passent des heures dans le dojo familial, où elles s'entraînent au combat et affutent leurs armes. Les soeurs Bennet sont le Pentagramme de la Mort et défendent la région des attaques des zombies.

"C'est une vérité universellement reconnue qu'un zombie ayant dévoré un certain nombre de cerveaux est nécessairement à la recherche d'autres cerveaux." (p. 7) La première phrase du roman est habilement réécrite. Mais pour le reste du texte, il n'y a pas beaucoup à dire. La traduction des deux versions est l'oeuvre du même homme, Laurent Bury. Seth Grahame-Smith a conservé le texte de Jane Austen et s'est contenté d'insérer de temps en temps des évènements horrifiques.

Mais l'horreur est traitée sur le mode de la dérision. Les cadavres ambulants en décomposition sont ridicules, les massacres sont hilarants, les combats sont improbables. On sent tout le passé de scénariste de l'auteur. Il y a du Tarantino là-dessous, des références aux mauvais films de zombies ou aux films de sabre asiatiques.

Le roman de Jane Austen est réputé pour la représentation d'un univers extrêmement féminin et féminisé, où tout tourne autour de la jeune fille à marier. La réécriture de Seth Grahame-Smith injecte un peu de testostérone dans ce monde saturé d'oestrogène. Dans les salons, on ne joue pas au whist, mais à Caveau et Cercueil, un jeu de cartes assez macabre. La dentelle et les rubans ont fait place aux fusils Brown Bess et sabres Katana. Les gouvernantes sont remplacées par des maîtres du temple Shaolin et des guerriers ninjas. le salon de lecture où les femmes se retrouvent est devenu un dojo où les filles s'exercent à la position de la Grue, de la Blanchisseuse enivrée, des Griffes du Léopard ou du Paysan balayé par le vent. Une dispute entre femmes où les mots faisaient mouche tourne au combat au sabre où le sang coule. Les priorités ont changé: "L'unique objectif de Mr Bennet était de maintenir ses filles en vie. Celui de Mrs Bennet était de les marier." (p. 9) Mr Bennet gagne un peu de crédibilité dans cette version. Il n'est plus ce bonhomme reclus dans sa bibliothèque. Il a à coeur de préserver sa famille. Il faut dire que le principal sujet de conversation a changé, et qu'il peut enfin se rendre utile!

Étrange rencontre que celle de l'univers anglais et du monde asiatique. Des références typiquement britanniques sont renversées. À l'heure du thé, on boit plutôt du jus de bambou noir. Les jardins anglais deviennent des jardins zen avec des bassins où nagent des carpes koï. La réécriture est amusante, mais après quelques pages, je suis vite revenue au texte original.

Les premières de couverture de deux livres ont été habilement travaillées. La réécriture présente les mêmes portraits que ceux exposés sur l'original. Mais ils ont subi des avaries. On croirait voir toute la famille de Dorian Gray après des années de vicissitude. La tapisserie rose est fânée, dégradée par l'humidité et la poussière.




La lecture est amusante, mais pas vraiment édifiante. L'oeuvre de Jane Austen n'y gagne rien, si ce n'est davantage d'éclat quand on la compare à sa cadette.
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Je dois vous avouer que les classiques et moi, ça fait généralement trois. de mauvais souvenirs d'école se cachent sûrement derrière cette défiance envers ces gros pavés d'un autre temps. Mais puisqu'il existe des exceptions à chaque règle, certains classiques ont quand même su conquérir mon coeur de lectrice. Alice au pays des merveilles, Boule de suif, Les liaisons dangeureuses, Fahrenheit 451, ou encore Les Pensées de Pascal sont autant d'exemples pour moi que nos préjugés peuvent être surmontés. Et aujourd'hui, je suis fière de vous apprendre que je viens encore une fois de trouver une exception à mon aversion des classiques … enfin presque.

Orgueil et préjugés est l'un des classiques les plus connus de la littérature anglaise. Ecrit par Jane Austen en 1813, ce roman remporta un vif succès auprès des lecteurs et ce succès ne s'est pas éteint depuis. Empreint d'humour et de romanesque, Orgueil et préjugés nous dépeint la campagne anglaise avec brio et nous emporte dans des aventures romantiques pleines de rebondissements et d'imprévus.

L'histoire est connue de quasi tous, tant les adaptions cinématographiques ou télévisées ont pullulé depuis 1940. Et si vous cherchez bien, vous trouverez obligatoirement un(e) fan d'Orgueil et préjugés dans votre entourage. Moi, c'est l'une de mes cousines. Elle est fan incontestée de Jane Austen. Cependant, il fallait davantage que des louanges de sa part pour me convaincre de lire ce classique. Et ce davantage a pris la forme de … zombies !


Allier zombies et classique de la littérature, il fallait oser, et Seth Grahame-Smith l'a fait. Signant le livre en tant que co-auteur, il nous livre là un roman aussi innovant que respectueux du contenu original. Les trois-quarts du texte sont donc du pur Jane Austen, tel que vous pouvez le lire dans sa version originale, le quart restant est une pure invention de Grahame-Smith. Cependant, même si invention il y a, on retrouve bien le style narratif de Jane Austen. Je n'ai absolument pas senti les changements de plume et le tout est donc d'une fluidité impressionnante.

Parce qu'il faut l'avouer, le roman de Jane Austen ne se prêtait pas vraiment à une invasion de zombies. On nous y décrivait la tranquille campagne anglaise et les moeurs guindées des familles qui y habitaient. Rien à voir donc avec une quelconque apocalypse zombies. Pourtant, Orgueil et préjugés et zombies est très sympathique à lire, et sa trame narrative est cohérente.

Cependant, il convient de dire à tous les fans de The Walking dead qui frétillaient déjà d'impatience que, non, vous n'y retrouverez pas des scènes de gore violentes, ou autres joyeusetés auxquelles la série nous a habitués. En réalité, je dois rétablir la vérité, les zombies sont beaucoup plus présents dans le titre que dans le roman. Je m'attendais à un peu plus de combats ou de scènes zombiesques dans l'histoire, mais, les seuls moments où les héroïnes se battent contre les « innommables » sont lorsqu'elles voyagent. Seulement vous imaginez bien que les voyages se font assez rares lorsque les landes sont infestées de morts-vivants.

Pour découvrir la suite de la critique, rendez-vous sur notre site !

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J'ai bien aimé mais sans plus. J'ai vraiment adoré le père qui est plutôt drôle lorsqu'il parle de ses filles. La mère m'a tapé sur les nerfs et j'ai trouvé certaines des filles sans cervelle.
Mais j'ai beaucoup apprécié Mr Darcy.
Un livre que je recommande mais je tiens à dire que je n'ai pas lu l'original.
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J'ai enfin terminé quelques jours plus tôt Orgueil et préjugés et zombies. Je ne pense pas que Jane Austen aurait été d'accord pour écrire une histoire de zombies. L'histoire commence avec une étrange peste qui infecte l'Angleterre. Elizabeth Bennet et ses soeurs sont formées à l'art du sabre et du combat, et du coup de pied au derrière de zombies grâce à des grands maîtres chinois... que puis-je dire ? C'était complètement fou et délirant, drôle tout en étant totalement absurde. Je me suis amusée dans cette lecture légère.

Ce qui caractérise ce roman c'est sa capacité à insérer des éléments d'absurdité, entre combats au sabre katana, au poignard ou coups de pied inopinés, la violence est omniprésente dans cet ouvrage (une violence douce soit dit en passant), mais bienvenue dans un roman qui à la base n'en contient aucune.

Je me demande, avec des vampires, ça donne quoi?
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Ayant vu plusieurs bandes annonces du film (sortie en février), je me devais de lire le roman avant ! Je ressors de ma lecture un peu mitigée. Si j'ai beaucoup aimé l'idée (une Angleterre victorienne chamboulée par l'existence de zombies), et qu'elle m'a convaincue, j'ai eu beaucoup, beaucoup plus de mal avec l'ajout des techniques de combat des moines Shaolin... le fait de voir les soeurs Bennet combattre des zombies entre la poire et le dessert m'a plu... mais je les aurais plus vue armées d'un couteau ou d'un fusil, pas utilisant des techniques d'art martiaux orientales... Toutes ces dernières aux noms prétendument évocateurs m'ont laissées de marbre et m'ont rapidement saoulées au final. J'ai aussi trouvé too much le côté "prompt à tuer tout le monde" des personnages (quand Lizzy met une raclée à Darcy c'est assez drôle, j'admets, mais de là à vouloir le tuer..) Idem pour le combat Lizzy/ Lady Catherine, poussé à l'extrême et de fait, ridicule. Les ninjas sont aussi de trop pour moi. En revanche, plusieurs innovations m'ont beaucoup plu comme par exemple le destin de Charlotte et de Collins par extension. J'ai aussi apprécié la fin de Wickham et Lydia sur le principe (la voir chager ses couches est très drôle), cependant, là encore, le fait que Darcy lui brise les jambes est un peu exagéré... Pour le reste, les insertions des zombies dans le texte de Jane étaient souvent réussies même si j'ai trouvé que parfois, il y en avait un peu trop : l'histoire aurait pu être crédible sans cela !


Ce que j'aime : les zombies, ils sont très réussis. Les destins de Charlotte et de Lydia


Ce que j'aime moins : tout le côté arts martiaux; dojo et ninja : too much


En bref : Une réadaptation réussie et divertissante mais parfois un peu lourde


Ma note


6,5/10
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Bien que je connaissais ce roman de nom grâce à son adaptation cinématographique, ce dernier ne me tentait pas plus que cela jusqu'à ce que je tombe sur une offre alléchante. J'an ai donc profité pour tenter cette lecture et même si le résultat est loin d'être des plus transcendant ni concluant, je ne peux pour autant affirmer avoir exécré celle-ci tant elle m'a diverti pour ce qu'elle est.

En effet, si je m'attarde seulement sur son genre parodique et humoristique, il est indéniable que Seth Grahame-Smith offre un travail de qualité et semble s'être plus qu'amusé à mettre en action son loufoque et décalé fantasme qu'est celui de réunir deux styles totalement opposés. Ainsi, Orgueil & Préjugés et Zombies se dessine aussi délicat que distingué, qu'horrifique et violent. J'ai vraiment trouvé intéressant et risible l'exacerbation des genres qui anime du début à la fin cette oeuvre. Ce pertinent décalage m'a vraiment séduit d'autant plus que je ne m'attendais pas à un tel procédé. L'auteur ne s'inspire pas seulement de Jane Austen mais s'approprie les parties essentielles et autres moments clés du classique de celle-ci. Même si ce choix peut paraître quelque peu culotté et discutable, j'ai trouvé qu'il me permettait une relecture innovante et pertinente de l'oeuvre originale, lui offrant par la même occasion une nouvelle visibilité. Personnellement, j'ai donc apprécié cette revisite et j'avoue que cette dernière m'a fortement envie de relire Orgueil et Préjugés.

Cependant et dernière mon enthousiasme, là où le bât blesse reste les modifications et autres ajouts proposés et apportés par Seth Grahame-Smith quant à la partie fantastique de ce roman. Ces dernières se voulaient innovantes et prometteuses mais se sont dévoilés bien trop timides. Je m'attendais à découvrir quelques scènes épiques et dédiées à l'univers glauque et sombre des zombies mais il n'en est rien. le résultat se dévoile bien trop timide pour m'emporter totalement. En ce sens, ce roman aurait largement gagné à être bien plus développé quant à cette nouvelle direction. Fort heureusement et malgré ses faiblesses, le style de l'auteur se veut d'une véritable clarté et sa plume se démontre des plus simple et visuelle. C'est pourquoi, il ne m'aura pas fallu longtemps pour dévorer – sans mauvais jeu de mots – cette atypique parodie et drôle qui m'a fort diverti. Il faut dire que m'imaginer les personnages de ce roman et en particulier notre chère Elizabeth en guerrière surentraînée et aguerrie m'a complètement charmé. J'ai apprécié que les traits de caractère de ce personnage reste dans la lignée de ceux que Jane Austen malgré la touche de dérision ainsi qu'une légère modernité apportée cette fois-ci. Il en est de même pour les parties romantiques que j'ai assez apprécié même s'il est certain que celles-ci n'égaleront jamais tout le sel et la saveur de l'oeuvre originale.

Enfin et sans être une totale réussite, ce roman n'en est pas moins mauvais pour autant. J'ai apprécier l'appropriation réalisée par l'auteur même si j'avoue que j'aurais pu être bien plus séduit par cette dernière si l'auteur avait davantage développé son univers horrifique. Seth Grahame-Smith se contente de peu et cela s'est fortement ressenti au cours de cette lecture mi-figue, mi-raisin.
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