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EAN : 9782897053444
255 pages
Editions de la Presse (14/04/2015)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Les publicitaires nous créent-ils des besoins?
Peut-on vendre un politicien comme on vend de la lessive?
Les couleurs influencent-elles nos décisions d'achat?
Consommation, culture, médias, politique, causes sociétales : tout est aujourd'hui une question d'image et de « marque » à vendre. De A à Z, Arnaud Granata et Stéphane Mailhiot nous plongent dans la tête des publicitaires et nous donnent des pistes pour consommer plus intelligemment. Un ou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est toujours totalement fascinant de lire à quel point tout est pensé en publicité et à quel point le cerveau humain est étudié dans le but de l'influencer de toutes les manières possibles. Ce livre relate également les campagnes publicitaires qui ont le mieux fonctionner au Québec et celles qui ont fait un flop, en en expliquant les raisons. Analyse détaillée, amusante, simple à comprendre et pourtant extrêmement captivante de la publicité, du domaine de la communication et du marketing au Québec
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INTERESSANT
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
24 août 2015
Avant la rentrée littéraire, pourquoi ne pas se rafraîchir avec cette lecture facile d’accès, qui nous en ­apprend beaucoup sur nos façons de consommer.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
POURQUOI LES PERSONNAGES SONT-ILS SOUVENT STUPIDES EN PUBLICITÉ?

Les personnages ou les actions stupides ou absurdes sont monnaie courante dans de nombreuses publicités, au Québec comme ailleurs. Pourquoi? Parce que le message devient ainsi facilement mémorable. En 2013, la chaîne de restauration américaine Wendy’s a créé une campagne de pub complètement absurde pour faire la promotion de son nouveau hamburger. La campagne mettait en scène des personnages se donnant comme seules répliques les messages envoyés sur Twitter par les consommateurs. Résultat?
Un roman-savon aux discours absolument insensés, sans queue ni tête. Des énoncés entremêlant des mots-clics et des non-sens.

Le procédé n’est pas sans rappeler le succès publicitaire de Budweiser de 1999 avec son «WaaaaaasssUppp». Dans cette publicité du brasseur, des jeunes hommes étiraient à l’excès l’expression familière «What’s up». Le message télé s’est rapidement fait n chemin dans la culture populaire, au point d’être parodié au cinéma (Scary Movie) et au petit écran (The Simpsons).

En 2014, la société de transport de Melbourne et son agence de publicité McCann ont raflé les grands honneurs du Festival international de la créativité de Cannes, les «Oscars de la pub», pour leur campagne décalée Dumb Ways to Die. Le message fait défiler 21 personnages animés connaissant tous des morts ridicules et improbables sur les notes d’une chanson qui est devenue un ver d’oreille instantané. Parmi les situations «inutilement» dangereuses, on évoque le cas des accidents qui arrivent dans le métro à ceux qui se tiennent trop près des rames. Le message a contribué à réduire de plus de 20% les accidents et la mortalité dans le métro.

Au Québec, nombreux sont les exemples de publicités qui recourent à l’absurde. Benoît, dans la campagne qui fait la promotion des fromages d’ici, est somme toute assez caricatural. Un monsieur je-sais-tout, qui répond à tout, tout le temps, mais tout le temps de travers. Un personnage qui confond l’écrivain Michel Tremblay et un certain monsieur Gautier, qui aurait écrit les Beaux-Frères (au lieu des Belles-Sœurs), qui prend la Grèce pour l’Italie et multiplie ainsi les sottises et les approximations. Et que dire du personnage de Roger le garagiste dans les pubs de Honda, qui a marqué l’imaginaire québécois en faisant étalage de ses vastes «connaissances » en entretien automobile?
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L’absurde est une des formes les plus usitées de l’humour. Au théâtre, Ionesco le maniait avec habileté dans La Cantatrice chauve. Ce procédé est souvent exploité en publicité en raison de son accessibilité, de sa facilité de compréhension et de la rapidité de sa mise en situation. Trente secondes, c’est généralement le temps dont une marque dispose pour nous séduire à l’écran. L’absurde implique la répétition, la coïncidence, les clichés et les contradictions : un mélange qui fait rire à tous coups et qui permet de retenir le message. C’est aussi un moyen facile de rejoindre toutes les classes sociales et tous les âges.

Fait à noter : les personnages absurdes sont bien souvent joués par des hommes. Rares sont les marques qui se risquent à leur donner un visage féminin, tant la femme symbolise, en publicité, le charme et le désir.
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