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3,78

sur 222 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre ou il convient d'être patient pour voir la trame émergée. le début est pour le moins embrouillé. Nous sommes trimballés dans les anciennes colonies françaises sur fond de guerre (Vietnam, Algérie). Descriptions détaillées, moult protagonistes, situations complexes, je me suis demandé ce que je faisais là. Ayant lu, il y a peu, Terminus Belz, j'ai persévéré. Mais je n'ai jamais réussi complètement à reprendre le cours de ce récit, je suis toujours resté à distance.
Nous sommes à Wollaing petite ville minière du Nord de le France; pardon des Hauts de France. La principale usine a fermé, la misère, le chômage sévissent dans la région. Pour emprunter de l'argent il y a toujours une solution, mais gaffe si vous ne remboursez pas, vous risquez votre vie. Pauline, une jeune toxico, l'a appris à ses dépens.
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Je ne me souviens plus quel lecteur (ou lectrice d'ailleurs) m'a parlé  de ce livre. Ou bien tout simplement est-ce moi, mon instinct "livrovore" qui, au hasard d'un article ou d'une chronique, a décidé de découvrir l'écriture d'Emmanuel Grand.
En tout cas, j'ai dévoré Les salauds devront payer.
Il faut dire que le premier tiers du livre, je ne l'ai pas vu passer, happé  dès les premières lignes. 1952, je me suis retrouvé engagé, au côté d'un groupe de soldats, en pleine guerre d'Indochine. Après Haiphong et les horreurs du conflit,  me voici propulsé en Algérie. 1957, nouvelle guerre, nouvelle tragédie toujours les mêmes hommes, aguerris, insensibles, violents...
Nouveau saut dans le temps. 1964, Nord de la France, on a rangé  les armes, les conflits syndicaux ont remplacé les conflits guerriers. L'industrie est en plein essor, jusqu'à quand ?
De nos jours, le corps d'une jeune fille, Pauline Leroy, est retrouvé sans vie au milieu d'un terrain vague de cette région  sinistrée.
Le commandant Buchmeyer est gentiment sommé de mener l'enquête...
Voilà,  le décor est planté. Dans ce livre il y a beaucoup de personnages. Des gens du Nord qui tentent de survivre dans une région dévastée par la crise économique, des flics qui tentent de démêler les fils d'une enquête complexe, et puis, il y a les salauds, de vraies ordures parfois, il y en a partout, dans tous les milieux, Emmanuel Grand ne fait pas dans la dentelle, là c'est, "un pour tous, tous pourri". Ah ! et puis, il y a aussi... des cadavres.
J'ai eu un peu plus de mal avec la deuxième partie du livre, le rythme s'est ralenti dans des explications géopolitiques nécessaires, je le comprendrai plus tard.
Plus tard ? C'est l'explication finale, avec son lot de surprise et de rebondissement, bien sûr en amateur du genre, j'avais bien quelques soupçons,  mais il m'aura fallu attendre le dénouement maîtrisé par l'auteur pour en avoir la confirmation.
Qu'il peut être moche notre monde parfois, et vous avez raison Monsieur Grand, quoi qu'il en soit, un jour ou l'autre,  Les salauds devront payer...

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Toutes les composantes d'un bon polar, intrigue bien tordue, un peu trop même à mon goût, policier atypique et visionnaire malgré sa hiérarchie, personnages bien campés. le fond de crise sociale d'une région désindustrialisée, le Nord, est bien décrit. C'est la cerise sur le gâteau, permettant d'aller au delà du simple divertissement. L'écriture est agréable et la lecture facile, malgré le nombre des protagonistes.
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Quand on fait un puzzle, on aime bien la difficulté. Mais quand même. Au bout d'un moment, il faut bien réussir à réunir deux ou trois pièces ensemble, ou au moins être en capacité de deviner ce qui se cachent dans les trous.
Sinon on se lasse.
Ce roman a été comme un puzzle un peu trop long. Quand on finit par assembler les morceaux on se dit que ça aurait pu être un tantinet moins étiré entre deux époques, entre deux personnages, entre deux victimes.
Ce roman a été comme une chanson dont l'intro est trop longue et dont on attend un peu trop le refrain.
Reste l'ambiance du nord. Ces ciels si bas qu'un canal s'est perdu. Si gris qu'un canard s'est pendu. Les frites qui vous graissent les mains. Et l'usine qui règne sur la région comme une idole qui attend qu'on lui immole ses victimes. Qu'on aime et qu'on déteste à la fois.
C'est le norrrrrd mon ptit monsieur. Les gens sont si gentils, mais pas que. Il faut commencer par passer la wassingue devant sa porte...
Alors ça donne du fil à retordre à nos deux enquêteurs dont la normalité, l'imperfection nous les rendent forts sympathiques et réels. Ils font de leur mieux, creusent les secrets et les histoires qui tournent autour de l'Usine, soulèvent les tapis pour y dénicher des sales affaires qu'on avait voulu planquer. Et tiens, enfin on comprend le pourquoi des premiers chapitres...
Voilà en quelques mots mon ressenti sur ce roman. Pas mal, mais pas de coup de coeur.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Décollage poussif, mais écriture agréable. ça donne envie d'aller dans le nord se manger une frite.
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Vous avez lu le résumé ailleurs, je ne m'attarderai pas.
Je n'ai pas été emporté par ce livre. Les premiers chapitres sur les guerres de décolonisation annoncent la fin et je pense que l'auteur a préféré mettre en avant l'action plutôt que l'environnement social de cette ville du nord, le conflit lié à la fermeture de l'usine de la commune ou le caractère des personnages.
J'ai l'impression d'avoir tourné les pages pour avancer dans le roman sans me questionner sur cette page de l'histoire récente.
Cela reste cependant un moment agréable de lecture.
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Wollaing est une petite ville du Nord de la France. le climat de la région est au diapason de l'avenir des habitants : tristement opaque et bouché. le chômage rétrécit la capacité à espérer, les friches industrielles dominent le paysage, l'argent est une denrée rare. Mais il existe des usuriers peu scrupuleux qui ne rechignent pas à prêter. Gare cependant aux velléitaires du retour sur prêt : l'emprunt non remboursé peut occasionner de graves dommages. Alors quand Pauline, jeune droguée, est retrouvée assassinée dans un terrain vague, tout accuse ces prêteurs interlopes. Mais le commandant Erik Buchmeyer, fort de nombreuses années d'expérience, sait bien qu'il ne faut pas s'arrêter à la surface. Dans les eaux troubles du passé industriel de la région, se cachent sûrement bien des salauds qui n'en sont pas à leur premier coup.

« Les salauds devront payer » est le deuxième roman d'Emmanuel Grand après « Terminus Belz » qui avait remporté les prix PolarLens et Tenebris 2015. Ce deuxième roman n'a rien à voir avec le premier. Autant « Terminus Belz » semblait atypique (un curieux huis clos sur une île bretonne, avec des allers-retours vers les pays de l'est), autant « Les salauds devront payer » reste de facture classique. le premier meurtre enclenche une enquête et conduit progressivement vers des méandres inattendus qui plongent dans le passé d'une ère industrielle glorieuse et révolue. Il s'agit là d'une enquête policière traditionnelle (un commandant de police qui n'en fait qu'à sa tête, flanqué d'une sympathique beurette plus encline au respect des procédures) qui côtoie une fresque sociale et désabusée. Guère de surprises donc au fil des presque 400 pages et une fin que l'on pressent bien avant terme.
Pour autant, le final inattendu, tout en machiavélisme, reste une bonne surprise et vient donner de l'épaisseur à l'intrigue, lui conférant des rouages insoupçonnés. le scénario reste donc bien maîtrisé jusqu'au bout et dévide une histoire de vengeance qui parcourt les époques… jusqu'à ce que la ténacité d'un commandant de police vienne y mettre un terme.
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Polar assez classique avec le bon vieux flic au pif de chien truffier qui flaire le truc louche, assisté de la jeune flic mignonne et célibataire qui débarque en province mais qui ne s'en laisse pas compter. Alors la trame est touffue, personnellement ça ne me dérange pas mais alors il y a quand même quelques coïncidences incroyables qui leur permettent de résoudre l'affaire comme la rencontre près de l'usine, ce qui m'a laissé un peu l'impression que je me suis fait mener par le bout de la truffe...
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Wollaing, petite ville ici c'est le nord le chômage, les usines fermées, la drogue, des meurtres, des voyous aux gros bras, des préteurs d'argent, un policier pas très net, une policière d'origine nord africaine, un docteur sympa : beaucoup de monde pour démarrer cette histoire. Mais une fois lancer c'est assez prenant.
Il faut parfois persévérer dans un livre.
Finalement on peut croire à la solution c'est à vous de voir ?
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Un polar qui se situe dans le Nord dans une ville où la principale usine qui faisait vivre toute la ville a fermé. On y voit la misère, les combines pour s'en sortir et le peu d'espoir pour s'en sortir.
Le roman policier tourne autour de l'usine fermée, les enquêteurs sont intéressants avec leurs failles et le suspense dure jusqu'au bout. Une lecture un peu déprimante.
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Terminus Belz, le premier roman de l'auteur, m'avait plu. Je me suis donc procuré son second roman, qui m'a moins convaincu.

J'ai aimé le début en fanfare en Indochine, puis en Algérie de trois camarades soudés devant l'adversité.

Puis la vie les conduit à trouver du travail dans le Nord.

Le roman commence alors, près de 40 ans plus tard avec le meurtre de Pauline : problème de recouvrement de dettes qui a mal tourné ? Ou faut-il chercher dans un passé plus lointain, au temps des grèves de 83 ?

Une lecture qui m'a plongé dans l'univers d'une grande entreprise et de ses syndicats, un univers impitoyable.

Un récit qui m'a fait découvrir les sites de prêt d'argent sans condition à des taux d'usure.

Une explication finale très psychologique.

Des personnages attachants : le duo d'enquêteurs qui suivent chacun leur piste.

Mais une lecture qui a tiré un peu en longueur pour moi.

L'image que je retiendrai :

Celle de la partie de chasse : on s'y croirait.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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