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Léon Vandermeersch (Préfacier, etc.)
EAN : 9782226104748
582 pages
Albin Michel (04/03/1999)
3.9/5   20 notes
Résumé :
En 1934 paraissait La pensée chinoise qui, à l'instar de La civilisation chinoise, publié cinq ans auparavant, s'imposa très vite comme l'un des ouvrages sinologiques français les plus célèbres du XXe siècle. Consacré aux systèmes de pensée, aux catégories fondamentales - espace, temps, nombres - et aux disciplines qui s'y rapportent - astronomie, philosophie, mathématiques -, ce texte éclaire l'ensemble des caractéristiques de la pensée chinoise, dans son origin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Daté de 1934, il n'en reste pas moins un classique de la sinologie à en croire le préfacier Léon Vandermeersh. Pour ma part, j'y accorde toute ma confiance de néophyte en la matière. Je regrette simplement les exposés pointilleux et universitaires qui n'en finissent pas… Probablement nécessaires au sinologue, ils me sont tout bonnement inaccessibles. Je m'y accroche tout de même : intriguée par les notions de Yin et de Yang présentées sous l'angle scientifique et rassurant de l'anthropologie ; passionnée par l'application pratique et concrète des notions de Yin et de Yang que j'imaginais jusqu'alors strictement philosophiques et spirituelles.

Je lutte pour rester accrochée au discours de l'auteur, ne serait-ce que pour en savoir un peu plus sur ce classique de la philosophie chinoise, fascinant et mystérieux, qu'est pour moi le Yi King. Rare trace écrite de la Chine ancienne parvenue jusqu'à nous, le Yi King reste une référence pour les historiens et autres sinologues, un témoignage incontournable de la pensée chinoise ancienne, que Marcel Granet ne manque pas de citer pour appuyer ses propos.

Je menace toutefois à chaque paragraphe d'abandonner le livre, momentanément au moins, le temps de trouver l'équivalent de « La Pensée chinoise pour les Nuls »….
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Un livre que j'ai lu il y a longtemps et dont je garde un souvenir assez précis et éclairant sur la nature de la pensée chinoise, à la fois proche et si différente de la pensée occidentale "classique".
Ce livre date de 1938, les sinologues ont sans doute fait des progrès depuis, mais je garde ce livre en mémoire.
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Ce livre est évidemment conseillés aux spécialistes de la Chine qui voudraient pousser leur connaissances sur des sujets pointus et peut être d'un grand intérêt sur les chapitres où l'auteur décrit les différents courants de pensées dans la période des Printemps et Automnes. Cependant, pour un public non averti, ce livre à peu à apporter.




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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les Chinois ont conquis à leurs mœurs, à leurs arts, à leur écriture, à leur Sagesse, l’Extrême-Orient tout entier. Dans tout l’Extrême-Orient, de nos jours encore, aucun peuple, qu’il paraisse déchu ou qu’il s’enorgueillisse d’une puissance neuve, n’oserait renier la civilisation chinoise. Celle-ci, quel que soit l’éclat que la science expérimentale ait pu prêter à l’Occident, maintient son prestige : il demeure intact, bien que la Chine ait perdu la supériorité que, jusqu’à la Renaissance, sur bien des points, en matière technique, elle possédait sur les pays d’Europe. — Si grande qu’ait pu être, jadis, en matière technique, la supériorité de la Chine sur tout l’Extrême-Orient, ce n’est ni cette supériorité, ni même la puissance de la Chine impériale qui expliquent le prestige chinois. Ce prestige durable a d’autres fondements. Ce que les Extrême-Orientaux tiennent à conserver après l’avoir emprunté à la civilisation chinoise, c’est une certaine entente de la vie : c’est une Sagesse.
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Le chinois a pu devenir une puissante langue de civilisation et une grande langue littéraire sans se soucier plus de richesse phonétique que de commodité graphique, sans davantage chercher à créer un matériel abstrait d’expression ou à se munir d’un outillage syntactique. Il a ré ussi à conserver aux mots et aux sentences une valeur emblématique entièrement concrète. Il a su réserver au rythme seul le soin d’organiser l’expression de la pensée. Comme s’il prétendait, avant tout, soustraire l’esprit à la crainte que les idées ne devinssent stériles si elles s’exprimaient mécaniquement et de façon économique, il s’est refusé à leur offrir ces instruments commodes de spécification et de coordination apparentes que sont les signes abstraits et les artifices grammaticaux. Il est demeuré rebelle, obstinément, aux précisions formelles, par goût de l’expression adéquate, concrète, syn thétique. La puissance impérieuse du verbe entendu comme un geste complet, ordre, voeu, prière et rite, voilà ce que ce langage a fait effort pour retenir, délaissant sans peine tout le reste. La langue chinoise n’apparaît point organisée pour noter des concepts, analyser des idées, exposer discursivement des doctrines. Elle est tout entière façonnée pour communiquer des attitudes sentimentales, pour suggérer des conduites, pour convaincre, pour convertir.
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La langue chinoise se souciant aussi peu de la richesse phonétique que des enrichissements procurés par l’usage des dérivations, l’écriture a servi à accroître le vocabulaire. Dès qu’on eut admis l’idée que les signes avaient été formés par voie de combinaison, dès qu’on eut appris à les décomposer en éléments pourvus d’une signification, les ressources pour créer des caractères devinrent illimitées.
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On ne comprend guère un auteur chinois tant qu'on n'a pas pénétré les secrets rythmiques au moyen desquels il signale et livre le fin mot de sa pensée.(...). Sur ce point, nul n'a jamais possédé la maîtrise de Tchouang-Tseu.
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Deux « doctrines », en raison de leur fortune, méritent une attention
particulière : celle qu’on qualifie de taoïste, cell e qui se réclame du patronage de Confucius. J’étudierai plus longuement que toute autre « l'École taoïste » et j’accorderai tout un chapitre à l’orthodoxie confucéenne.
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