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EAN : 9782356415080
840 pages
Audiolib (07/11/2012)
  Existe en édition audio
3.72/5   1811 notes
Résumé :
" - Un kaïken.
- Tu sais à quoi ça sert ?
- C'est avec ce poignard que les femmes samouraïs se suicidaient. Elles se tranchaient la gorge... "

Olivier Passan de la Criminelle. Un solitaire fasciné par le Japon traditionnel, un samouraï des temps modernes, lancé dans la traque d'un insaisissable criminel, « l'Accoucheur », qu
e les femmes au terme




Ce flic tourmenté, complexe, cherche à compre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (247) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 1811 notes
L'inspecteur de service dans ce roman que je termine ? Olivier Passan, qui poursuit de ses assiduités, contre vents et marées un certain Patrick Guillard qu'il soupçonne d'être « l'accoucheur », qui tue les femmes enceintes et je passe les détails sordides constatés par les enquêteurs.

Après avoir dévoré Lontano et Congo Requiem, j'ai eu un peu plus de difficultés à ingurgiter et digérer ce roman de Grangé. J'ai d'abord trouvé les personnages fermés et taciturnes, pas d'entente entre policiers comme on le trouve chez Thilliez, mais bon, l'auteur me semble fidèle à sa façon d'écrire, et puis, ces crimes sordides mêlés aux soucis de Passan en instance de divorce, son passé d'enfant né sous X et ses démêlés avec la hiérarchie, cela n'a rien de stimulant, pour l'ambiance au boulot, on repassera. Fifi, policier punk au service de Passan semble sortir un peu du lot, mais il pourrait s'énerver un peu plus et mettre les points sur les i à notre inspecteur parfois soûlant.

Ensuite, mon baromètre à suspens à fait le yoyo : dans la première partie, on connaît de toute façon le coupable, le travail du policier consistant à prouver sa culpabilité dans la douleur et l'entêtement vu qu'on a retiré l'enquête à ce flic rebelle et violent. (J'ouvre, à ce sujet, une parenthèse : ça devient une mode de retirer les enquêtes aux policiers, sans doute pour pimenter l'histoire, mais le lecteur sait bien que ça continuera coûte que coûte et ça commence à me faire sourire, il faudrait que je dénombre les romans policiers que j'ai lus et dont les enquêtes sont suspendues ou retirées). Une première partie donc, intéressante… Sans plus…

En revanche la suite est hautement addictive : un deuxième événement survient avec une transition bien étudiée entre les deux affaires, et roulez jeunesse, c'est reparti avec cette fois, avec un bain de culture japonaise, des événements propres à faire s'attacher un tant soit peu le lecteur avec notre relativement antipathique héros, avec sa femme venue tout droit du pays du soleil levant, mystérieuse et ambiguë à souhait, avec des rebondissements et tout ce que l'on aime trouver dans un bon thriller.

Bien qu'il ne soit pas l'auteur de romans policiers que je préfère et que Kaïken ne surpasse en rien les deux romans cités plus haut, je reste fidèle aux écrits de Jean-Christophe Grangé.

Challenge pavé


Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Kaïken, c'est le nom du poignard dont se servent les épouses des samouraïs pour se faire seppuku, c'est à dire pour accomplir le suicide rituel.
C'est le titre du dernier thriller de Grangé, qui nous entraîne dans une folle poursuite, en France et au Japon, à la recherche de tueurs psychopathes.
Tous les ingrédients d'un "bon" Grangé sont là: le rythme, les personnages pugnaces, l'étrangeté: un tueur hermaphrodite, une mère japonaise dont on découvre plus tard qu'elle n'a pas pu mettre au monde ses enfants..
Et surtout, à la clé, une fascinante découverte du Japon traditionnel, dont Grangé se montre un grand amoureux.
A lire pour se laisser envoûter par ce Japon crépusculaire si bien évoqué par Grangé.
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Moment jouissif et régressif: j'ai lu "Kaiken" et j'ai aimé!
Kaiken: késako? Une lame japonaise: pas faite pour la ménagère de base: non une arme de belle facture pour les initiés aux arts martiaux!
J'ai été bien surprise par mon "Cri Cri d'amour": tout d'abord l'action se passe presqu'exclusivement dans le "neuf trois" avec une petite excursion tokyoite, unité de lieu rarissime pour notre enragé des quatre pattes!
On n'est pas très loin non plus de l'unité de temps chère à nos grands tragédiens, puisque le thriller se concentre sur quelques semaines!
Grangé aurait-il été inspiré par le Japon au point d'épurer son style à l'exemple des jardins zen?
Je réponds oui: c'est efficace comme un sabre, goûteux comme une tempura et piquant comme le wasabi! Vous comprendrez donc qu'il est impossible de s'endormir en lisant Kaiken et qu'il est tout autant difficile d'éteindre les feux!
Pour les amoureux de thriller épris du Japon il est évident que ce compagnon de route sera agréable!
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Si ce roman devait se définir par une couleur, ce serait sans doute le noir.
Kaïken est un récité intrinsèque, perturbant, qui fait l'effet d'une noyade en eaux troubles.

Grangé a une fois de plus dégainé sa plume pour entraîner dans un univers à part.
Il exploite la noirceur des âmes, les obsessions qui se croisent et toutes les vicissitudes auxquelles l'être humain est capable de s'adonner.

Malgré la recette narrative toujours un peu égale, l'auteur français tire son épingle du jeu en liant deux récits à première vue complètement indépendants, gagnant en profondeur dans la deuxième partie.

Le Japon est l'invité d'honneur et une bonne immersion « à la Grangé » dans cette culture nous fait passer un bon moment.


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Kaïken, le titre de ce roman évoque le Japon et effectivement ce roman de Jean-Christophe Grangé fait la part belle à la culture, aux us et coutumes nippones. On aborde dans ce roman plusieurs sujets dignes d'intérêts : la GPA, la stérilité, la séparation.
J'ai trouvé la plume de l'auteur de qualité. On est dans un thriller avec du suspens, des rebondissements, on sait que l'auteur possède un savoir faire pour nous embarquer bien loin dans ce type de roman au point d'en avoir le souffle coupé.
Ce n'est pas le cas ici, c'est loin d'être son meilleur roman et j'y ai trouvé quelques défauts. Tout d'abords, j'ai rencontré trop de longueurs,surtout au début. Il prend, à mon goût, bien trop de temps à planter le décor et les personnages. Il nous embarque dans une histoire qui aurait pu être sympa et qui s'avère n'être qu'une fausse piste. J'ai trouvé cela plutôt frustrant. D'autant plus qu'il aurait pu nous emmener vers des moments forts.
Les personnages auraient pu être réussis, ils prennent de l'épaisseur tout au long du récit. Mais, pour ma part, j'ai détesté le personnage principal d'Olivier Plassan. Je l'ai trouvé imbu de sa personne, un tantinet macho et très autoritaire. Les autres, à commencer par Naoko, son épouse sont attachants et beaucoup plus humains.
Pour finir, j'ai ressenti trop de légèreté, trop d'approximation dans certaines scènes les rendant peu crédibles. J'ai aussi notés plusieurs (2 ou
3) fautes d'orthographe et/ou de tournure assez grossière pour que je m'en rende compte.
Et, pour en terminer, la fin est ratée, pour ne pas dire bâclée. J'insiste sur le fait que ce n'est que mon ressenti très personnel. Mais, je n'ai pas eu toutes mes réponses, je l'ai trouvé décousue et pas du tout crédible.
C'est un peu dommage, mais avec les sujets abordés, les personnages, il y avait vraiment mieux à faire.
Je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture mais je vous avoue que je suis resté sur ma faim pour un auteur qui m'avait habitué à beaucoup mieux.
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critiques presse (1)
LeFigaro
07 septembre 2012
Il s'agit bien d'un thriller haletant et violent, comme a toujours su les écrire Grangé.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (83) Voir plus Ajouter une citation
A l'hôpital Sainte Anne, un service s'est spécialisé dans le Paris shokogun (le syndrome de Paris).
Chaque année, une centaine de Japonais sont si déçus par la ville qu'ils sombrent dans la dépression ou la paranoïa.
Ils sont internés, soignés, rapatriés.
Naoko n'en est pas là.
Elle a le coeur dur - merci papa - et n'a placé, a priori, aucun espoir romantique ici.
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Passan admirait ces êtres qui ne craignaient pas la mort. Des hommes pour qui le devoir et l’honneur étaient tout, pour qui la sinistre joie de vivre des « gens heureux » ne comptait pas. Naoko ne supportait pas cette admiration morbide. Pour elle, c’était encore une manière de stigmatiser son peuple. Toujours la même rengaine d’une culture tragique, oscillant entre perversité sexuelle et mort volontaire. Des clichés qui la mettaient hors d’elle.
Olivier avait renoncé à discuter. Il préférait peaufiner sa propre théorie. Pour un Japonais, l’existence est comparable à un fragment de soie. Ce n’est pas sa longueur qui compte mais sa qualité. Peu importe d’en finir à vingt, trente ou soixante-dix ans : il faut que l’existence soit sans tache ni accroc. Quand un Japonais se suicide, il ne regarde pas devant lui (il ne croit pas vraiment à l’au-delà), mais derrière. Il évalue son destin à la lumière d’une cause supérieure – shôgun, empereur, famille, entreprise… Cette soumission, ce sens de l’honneur, c’est la trame du tissu. On ne doit y déceler ni scorie ni souillure.
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Jean Cocteau avait piqué une réplique à Pierre Reverdy et l'avait placée dans les dialogues d'un film de Robert Bresson: " Il n'y a pas d'amour. Il n'y a que des preuves d'amour." instantanément la phrase s'était élevée au rang de maxime universelle. Passan avait toujours perçu dans cette formule une vérité profonde: en amour, seuls les actes comptent, les mots ne coûtent rien.
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D'abord, elle lui avait enseigné le langage des signes afin de pouvoir communiquer plus spontanément. Ensuite, elle lui avait expliqué que la vraie révolte n'est pas d'agir en fonction d'un adversaire mais de l'effacer purement et simplement. Agir comme s'il n'existait pas. Alors seulement on était libre. On pouvait identifier ses propres désirs.
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Les garçons de leur génération étaient des échalas aux cheveux orange, peu intéressés par les filles, encore moins par le sexe, qui vivaient par procuration à travers les jeux video, la mode, les drogues.
Satisfaits d'eux-mêmes, complètement passifs, ils se croyaient originaux.
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Videos de Jean-Christophe Grangé (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Christophe Grangé
Extrait du livre audio « Rouge karma » de Jean-Christophe Grangé lu par Mathieu Buscatto. Parution CD et numérique le 7 juin 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/rouge-karma-9791035413699/
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