L'empire des loups

Vous connaissez toutes cette phrase à la con quand le machin qui partage votre plumard vous dit le soir en rentrant :

« On bouffe quoi bébé ce soir ? »

Et on connait tous cette phrase quand votre colocatrice de plumard vous dit le soir vers 19H45, alors que ton bide cri famine :

« T'as faim toi ? »

Sous entendu qu'elle n'a pas faim du tout et que ça lui casse les couilles de cuisiner son rôle de bonne femme émancipée pour toi… Il y des codes qui ne laissent aucun doute quand aux intentions de chacun, du coup j'ai sorti une demi baguette, le rillettes, le fromage, le coca, le saucisson et j'ai bouffé tout seul avec ma solitude sur un coin du bar de ma cuisine le moral un peu au fond du « je n'ai plus la gueule à sourire »…

mon bonheur qui est parti se planquer la joie de vivre quelque part dans un endroit bien douillet qui se nomme : «la boite à moral », en Portugais : « la boite à Morales », ouais elle a la double nationalité… et il serait de bon aloi d'aller lui botter son cul de déserteur… Alors tu te pointes à l'entrée mais il y a l'égo qui filtre un peu la merdasse qui te pourrit un peu le rire en barre et que te dit :

- Non toi tu ne rentres pas mon petit pote, t'as vu ta gueule de rincé de la joie de vivre, tu pus la déprime mec…
- A llez quoi fais ta pute l'égo, je vais me ressaisir,
- En plus mon, gars t'es tout seul donc tu rentres pas, pas de chatte pas de moral

Alors dans un mouvement de trainage de pieds bien entrainés, j'ai rangé la vaisselle, je me suis brossé les dents et affalé dans mon canapé : j'ai regardé le match…

Après concert de Klaxons, de pétards à la con qui te font sursauter, les cris de supporters à la con qui dans un moment de joie se lâchent le ridicule en pleine rue, revenus aux sons de leur connerie à l'état de supporters, j'ai décidé d'aller me coucher…

Le soleil est revenu, youpi, on va pouvoir se barbecuter les merguez au clair du rosé frais, se moutarder la cuise de poulet, respirer le grand air pollué d'une terre mal fréquentée :

« Tu peux me passer le Ketchup s'il te plait…. »

Voyez comme ça se bon la fumée qui se tousse dans ta gueule, t'en a plein les yeux, avec ta pince à cuisson, les braises incandescentes au jus de la graisse qui se déverse avec appétit : hummmmmm…

« oulalala ya plein de flammes là… » je fais quoi, je fais quoi, je fais quoi putain… »

Mais il te faut encore patienter vendredi, au taf avant de gouter au plaisir de notre cruauté de viandard, j'irais bruler un cierge petit cochon, pour toi et ta famille de cochons, je sais que tu n'as rien demandé, mais la vie tu sais est une vraie salope, c'est dieu qui t'a foutu là pour crever notre plaisir en bouche, j'espère que tu n'as pas souffert dans ton camion surchargé avec tes petits camarades, avant la mise à mort toute douce dans la détresse et la panique, je me sens pas bien tu sais, mais nous sommes faibles nous les hommes, faut pas le prendre pour toi, mais ton cul se jambonise à merveille, va en paix petit cochon, mon cul te le chiera…

La conscience est un drôle d'handicap, fermé les yeux est une bonne alternative à la mauvaise conscience, élevé à la bonne viande grillée, t'es petit tu te laisses faire par les grands, tu t'es jamais demandé ou qu'ils étaient Panpan, et cocotte…

J'en reprendrai bien une lichette moi, juste de quoi noyer mon pain dans la sauce aux petits lardons…

Bonne journée les copains, à lundi

Voilà un bon thriller passionnant de bout en bout, jusqu'à la toute dernière page.
On suit au départ deux histoires parallèles, celle d'Anna tout d'abord qui est en proie à des pertes de mémoire inquiétantes, et celle de Paul, flic en pleine enquête sur trois meurtres de femmes dans le quartier turc du 10ème arrondissement de Paris.
Les deux histoires vont inévitablement se rejoindre pour n'en former qu'une seule.
Les thèmes abordés sont multiples (troubles psychiques, manipulation mentale, trafics, travailleurs clandestins) et passionnants.
Les descriptions des personnages sont riches et leur personnalité complexe.
En bref un bon moment de lecture.

Un esprit tourmenté, un scenario qui nous tient en haleine de bout en bout et une intrigue digne des plus grands auteurs de thriller, envoutante mais aussi dérangeante.

Voilà qui résume bien cet opus du Maître Grangé au sein duquel l'auteur se plaît à nous narrer la peur au travers d'un intéressant mélange d'histoire de la Turquie, de politique et de société ... avec une bonne dose de suspens et de manipulation humaine bien sûr !

Au loup! Au loup!

Mais non, ce n'est pas un conte de fées! L'histoire ne se passe pas du tout en forêt et personne ne crie « Au loup! »

Au contraire, cela se passe dans des bas-fonds de Paris où se terrent des exploités invisibles et où règne la loi du silence. On ne crie pas, on évite de faire du bruit, on se cache pour éviter d'attirer l'attention.

Des loups? Mais est-ce vraiment un empire? Un reste d'empire ottoman peut-être, mais surtout une emprise, qui fait la loi, qui menace et venge les affronts.

Et cette femme des hautes sphères de la politique qui a des pertes de mémoire, qu'est-ce qu'elle vient faire dans cette histoire?

Un thriller, ça se dévore avec plaisir, mais il en reste peu de choses, que l'image de pauvres couturières dans leur atelier de misère, dans leur « sweatshop » insalubre…

Dans ce nouveau roman, on ne plonge pas directement dans l'histoire plutôt on glisse doucement avec chaque détail qui excite de plus en plus notre curiosité et accentue notre avidité d'en savoir plus.

Grange nous enveloppe de son récit et de son mystère habituel. En effet, les événements se succèdent et semblent, a premier abord, incohérents et presque incroyables mais c'est sans compter sur l'ingéniosité de l'auteur. Plus on lit et plus on est pris dans cet enfer ou l'horreur côtoie la bestialité des crimes. Un monstre tue des visages...

Des le début, on a l'impression de lire deux romans distincts : le premier, une enquête sur des meurtres odieux dans le quartier Turc et le second, une recherche plus ''humaine''sur le passé d'Anna, une femme énigmatique que l'auteur décrit comme une ''poupée russe''.

Il faut lire pour y croire !

On ne s'ennuie jamais avec les romans de Jean-Christophe Grangé.
Si dans certains romans la fin se devine assez tôt, ce n'est pas la cas ici, tout peut arriver et tout arrive, le meilleur mais surtout le pire, la peur n'est-elle pas le sujet principal?
Au début deux histoires à des kilomètres l'une de l'autre, puis petit à petit elles commencent à converger puis à n'en devenir qu'une seule. Les personnages montrent petit à petit leurs vrais visages, bien loin de celui qu'on pouvait leur prêter au début de l'histoire.
L'auteur nous fait pénétrer au coeur de la communauté Turque de Paris. Il nous promène aussi le long du Bosphore là où tout se décide.
Du suspens, des rebondissements à souhait, des personnages intéressants, le tout bien écrit, j'ai aimé.

Jean-Christophe Grangé signe un magnifique roman avec L'empire des Loups. On ne s'ennuie pas une seconde dans ce livre a l'histoire haletante et aux multiples surprises.

Grangé tisse sa toile méthodiquement mais nous surprend toujours lors des croisements entre les deux histoires qui au départ composent ce livre.
L'intrigue est écrite avec beaucoup d'ingéniosité et le moins que l'on puisse dire c'est que l'imagination n'a pas manqué à l'auteur.

Tout est présent dans ce subtil cocktail : du sang, des complots, des manipulations, de la drogue et j'en passe. Tout cela sur fond de politique et de mafia avec un style agréable et très prenant.

En bref, l'une de mes meilleures lectures polar de ces derniers mois !

Jean-Christophe Grangé a de nouveau recours à la ficelle des deux intrigues qui n'ont apparemment rien à voir entre elles, mais tisse cette fois une trame encore plus complexe que celle développée dans Les Rivières pourpres.
Déconcertés, nous n'avons d'autre choix que de dévorer les pages pour tenter de reconstituer le puzzle et saisir le lien qui existe entre Anna Heymes, épouse d'un haut fonctionnaire, sujette à des troubles neurologiques affectant sa mémoire, et les meurtres de femmes perpétrés avec une extrême sauvagerie dans les quartiers turcs de Paris. Cela nous emmènera bien plus loin que nous ne l'avions supposé et les surprises seront multiples...
Même le titre laisse perplexe et déroute. Que viennent faire des loups dans tout cela ? L'écrivain prend plaisir à maintenir le suspense et ne lève le voile sur ce mystère que très tardivement.
Malgré une fin un peu "too much" à mon sens, l'Empire des loups est un thriller palpitant, troublant et noir à souhait.

Anna Heymes a des visions, des troubles de la mémoire et son mari ( directeur des études et bilans au Ministère de l'intérieur ) décide de la faire examiner par un des ses amis neurologue : Eric Ackermann !
Elle passe des examens, radios et autres... mais elle ne veut pas d'une biopsie de son cerveau...elle découvre qu'elle a des cicatrices sur le visage et va demander l'avis d'un chirurgien esthétique qui la prend pour une folle, mais qui est obligé de constater qu'elle a subi, 6 mois auparavant une chirurgie plastique...elle se réfugie chez une psychiatre réputée : Mathilde Wilcrau qui finit par l'aider à comprendre ces phénomènes...Elles vont à l'institut Becquerel ou Ackermann mène en secret mais avec l'aide de militaires et de flics de haut niveau des expériences de reprogrammation neurologique en utilisant de l'oxygène 15.
Entre temps, le capitaine Paul Nerteaux se charge d'une enquête sur les meurtres de jeunes femmes rousses ouvrières dans le quartier turc de Paris, il va être rejoint par Jean Louis Schiffer : le père des flics qui est un salopard et un flic à la retraite "hyperdoué", complétement"givré " mais surtout qui connait le quartier avec ses ateliers, ses ouvrièr(e)s clandestin(e)s, ses "caïds" de la drogue et qui parle le turc !
Ils sont sur la piste des Loups : un parti d'extrème droite qui veut rendre sa grandeur à la Turquie et qui, par tous les moyens manipule, tue ceux qui sont sur leur route !
Les femmes ont été tuées car les Loups cherchent une turque rousse qui détient des secrets !
Merci, Jean Christophe Grangé pour ce thriller captivant dans le monde de la mémoire, dans un quartier glauque, sombre,
grouillant et dans cette approche ethnique du peuple turc avec ses ambitions de domination !

Ouvrez "l'Empire des Loups" et entrez dans un Royaume oú la vengeance
n'a pas de limites.
Jean-Christophe Grangé nous amène cette fois dans un Paris atypique: le quartier turc, avec ces règles et ces traditions, ces dangers aussi...
Comme souvent l'auteur part de deux histoires sans liens apparents, mais le lecteur averti se doute qu'elles finiront par se rejoindre...

La première nous fait découvrir Anna Heymes -jeune épouse d'un haut fonctionnaire- souffrant depuis peu de pertes de mémoire inexpliquées, devenant même incapable de reconnaître son propre mari.

Dans la deuxième deux Policiers que tout oppose vont devoir s'allier pour combattre le Mal, un tueur s'acharne sur des ouvrières turques, les mutilants et les torturants atrocement avant de leur ôter la vie. Qui? Pourquoi?
Des bars turcs au hammams traditionnels l'enquête ne nous laisse pas souffler une seconde, les interrogatoires musclés s'enchaînent, les coups aussi, mais bien plus que de l'action c'est l'horreur qui nous attend, car l'Empire des Loups est avant tout un Thriller noir.

L'intrigue est prenante et immersive, l'intellect du lecteur est mis à rude épreuve pour essayer de tout comprendre avant les trois héros.

Les personnages brillent par leurs personnalités, les dialogues sont haletants et percutants et les lieux sont toujours décrits avec minutie et réalisme. On sy croirait.

Grangé nous livre une fois encore un grand polar, un de ceux que l'on ne lâche pas jusqu'au dénouement salvateur, si ce n'est pas encore fait n'hésitez pas, foncez l'acheter!