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sur 1898 notes
Un thriller haletant qui fait froid dans le dos. Jean-Christophe Grangé ne nous épargne rien dans cette histoire qui nous emmène au-delà de toute horreur imaginable. On est suspendu à chaque page et la fin nous offre un retournement de situation impensable.
Jeanne Kosowa est juge d'instruction près le TGI de Nanterre. C'est en déjeunant avec son collègue et ami, François Taine, que ce dernier lui parle de l'affaire sur laquelle il planche. Une femme a été retrouvée morte dans un parking en sous-sol, « Les membres ont été arrachés puis bouffés jusqu'à l'os. Des restes d'organes traînaient sur le sol. le corps porte des marques de dents humaines un peu partout. » Un cas flagrant de cannibalisme, les murs autours recouverts de symboles à la façon des peintures rupestres de la préhistoire. D'autres cas identiques de morts aussi violentes vont être découverts. Jeanne va se lancer corps et âmes dans cette enquête qui va la mener loin, jusqu'en Amérique du Sud, dans une forêt vierge de toute humanité, hantée par les âmes des non nés : la forêt des mânes
Ce thriller fait partie incontestablement des meilleurs romans de Jean-Christophe Grangé. A en avoir le souffle coupé !
Editions Albin Michel, le Livre de Poche, 629 pages.
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Paris, Jeanne Korowa. Une juge d'instruction à qui on a refilé un dossier qui ne l'intéresse pas. Un second juge l'invite, c'est pas la procédure, sur une scène de crime. Étrange, dérangeant, saignant. Ce n'est pas le premier crime de ce genre, mais qu'est-ce qui le relie aux deux autres ? Tueur en série, réponse un peu trop facile. Il faut creuser, d'abord la tombe de son collègue. Jeanne se retire, besoin de respirer, de comprendre et de s'investir dans ce dossier qu'on lui a refusé : la mort de son ami. Elle part sur les traces du tueur. Un coup de chance, une piste qu'elle a avant les enquêteurs officiels – ça c'est du scénario tombé comme un cheveu sur la soupe, mais peu importe. Elle tient au moins quelque chose, comme une conversation espionnée chez un psychiatre – non il n'est pas question de déontologie. Et là-voilà donc partie pour une chasse au cannibale-démembreur.

Quitte à vider son compte en banque, pour quitter sa vie parisienne, Jeanne la Rousse s'envole pour l'Amérique Centrale, à la recherche… de réponses… ou de questions supplémentaires. Les pistes ne mènent à rien, si ce n'est à cette forêt des Mânes ou des Âmes, qui se trouve… pas ici d'ailleurs. Des pistes à travers les marais profonds de l'Argentine, c'est qu'elle a le voyage dans le sang, et le sens de l'action, la belle héroïne qui semble s'être vêtue du short de Lara Croft, le fouet d'Indiana Jones en plus. C'est un roman d'Aventures poissant d'humidité, de moustiques et de flux sanguins. D'ailleurs quelles pistes choisir, à droite à travers les montagnes, à gauche dans la jungle des esprits, celle du cannibalisme, du shamanisme, de la génétique, de l'autisme ou de la préhistoire. Quelques rebondissements dignes de Jean-Christophe Grangé, je m'y habitue presque, mais j'ai toujours envie de connaître le fin mot de l'histoire noire, sombre et d'un vert profond, couverture à l'appui, un verre à la main. La vérité n'est finalement pas ailleurs. Elle se trouve ici, dans cette forêt des âmes perdues… Ne me demande pas mon avis, je te dirai que j'ai préféré d'autres Grangé, mais celui-là n'a rien à renier à ses prédécesseurs ou ses successeurs, juste une question de feeling ou d'âme et j'ai perdu mon âme.
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Jeanne Korowa est juge d'instruction au palais de justice de Nanterre. Côté pile, une jolie rousse de 35 ans, « promise à un bel avenir professionnel » ; côté face, une femme fragile qui soigne son mal de vivre à coups de pilules, « Lexomil » and Co, et collectionne les échecs sentimentaux. Mais Jeanne cache une facette plus sombre encore : une fascination morbide, une vraie obsession pour les crimes de sang, la démence meurtrière, bref un goût du sang très prononcé.
L'histoire débute par deux événements bien distincts. Premièrement, Jeanne, parce qu'elle ne parvient pas à accepter son dernier échec amoureux, décide de mettre sur écoute le psychiatre de l'homme qui vient de l'éconduire. Parallèlement, un collègue et ami, François Taine, l'emmène sur une scène de crime cauchemardesque. Cette dernière est l'oeuvre sanguinolente d'un tueur en série qui semble tout droit sorti de la préhistoire. le rituel qu'il reproduit sur toutes ses victimes est complexe, macabre et ressemble à une cérémonie de sacrifice humain, le cannibalisme en plus.
Jeanne est fascinée, exactement le dossier qu'elle rêve d'instruire depuis toujours.
Elle se lance alors à corps perdu dans l'enquête, suivant les traces du tueur en Amérique Latine, aux racines du mal, au coeur de la forêt des Mânes.

JC Grangé, comme à son habitude, plante un décor riche et fouillé, parfaitement documenté. En effet, l'enquête de Jeanne la fera voyager outre-atlantique mais aussi dans le temps de la préhistoire à notre époque. L'auteur brouille les pistes, et les multiplie même. Paléoanthropologie, génétique, psychiatrie, histoire de l'Amérique Latine, les domaines évoqués sont variés. Et c'est sans doute ce que je préfère chez Jean-Christophe Grangé : au delà du thriller lui-même, il vous emmène toujours à la découverte d'une science, d'une page d'histoire, d'un univers professionnel, d'un pays... le fruit d'une documentation poussée de la part de l'auteur. J'aime le soin avec lequel il construit ses romans. J'apprécie aussi son écriture maîtrisée, son style fluide, mais jamais simpliste, qui sait être percutant quand il le faut.

Alors voilà, cela m'embête de devoir vous avouer... j'ai malheureusement découvert qui était le tueur bien avant la fin du livre. Oups. Intuition féminine ?? En tout cas, je ne pense pas que le suspense soit totalement absent de ce roman. Il ne s'agit pas uniquement de découvrir le nom du tueur ; sa personnalité, qui se dessine au fur et à mesure, est tout à fait fascinante.
Le deuxième bémol est le personnage de la juge, ce côté super-héroïne (hollywoodienne) pendant le périple en Amérique Latine – la dernière partie du livre - désolée, mais c'est trop. Jeanne poursuit son enquête avec une pugnacité hors pair, d'accord ; avançant sans jamais rien lâcher, OK ; encaissant les coups encore et encore... si bien qu'à la fin l'aventure a un goût, à mon humble avis, de super-production américaine.

Pour conclure, même si la plume est toujours de qualité ce roman n'est définitivement pas le meilleur de Jean-Christophe Grangé. Dommage, car j'aime toujours me plonger dans l'univers si riche de ses livres.
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Voyons ! Vous avez sûrement entendu parler de Jeanne Korowa…

Mais si ! La juge d'instruction ! La splendide rousse flamboyante ! Impossible qu'elle passe inaperçue !

Ah ! Je vois que vous y êtes ! Une femme comme ça, elle doit avoir tous les hommes à ses pieds…

Comment ? Vous avez entendu les propos d'un confrère qui raconte que sa vie sentimentale est un désastre ?

Enfin ! Bref ! Si je vous en parle, c'est parce qu'elle se mêle d'une affaire qui ne lui a pas été attribuée. Non, mais, où est le respect de la loi si même une juge d'instruction ne s'y plie pas ?

Comment ? de quelle affaire ? Mais celle dont tout le monde parle ! Cette série de meurtres abominables : et vas-y que je te coupe le corps en morceaux façon Playmobil, je te bouffe un morceau par-ci un morceau par-là, et, mieux encore, ces mises en scène macabres dignes des tableaux les plus sordides… Et on raconte même qu'elle procéderait à des écoutes illégales à des fins privées… Ah ! Elle est belle la justice, tiens !

Critique :

J'avoue que ce Grangé m'a dérangé. Pas tellement par son côté macabre : si on n'en veut pas, il vaut mieux ne pas lire cet auteur aux goûts pour la viande faisandée assez prononcés. Non ! Ce qui m'a embêté et fait durer la lecture plus longtemps qu'un voyage Paris-Pékin dans un conteneur non climatisé, ce sont les émois sentimentaux de notre héroïne, Jeanne Korowa. Les romans sentimentaux ne sont pas trop mon truc, et quand l'écrivain rajoute des couches de confiture sur la marmelade, cela a tendance à m'assoupir et à me faire perdre le cours de l'histoire. Alors, quand vous avez une brique de plusieurs centaines de pages et qu'il faut revenir en arrière parce que vous avez perdu le fil d'Ariane, vous perdez par la même occasion une grande partie du plaisir de lire.

Grangé nous plonge, vers la fin du récit, dans l'enfer des massacres génocidaires au Guatemala qui se sont tenus entre 1980 et 1985, visant à éliminer les descendants mayas. le génocide guatémaltèque, ou parfois appelé génocide maya ou holocauste silencieux, cela vous dit quelque chose ? Personnellement, je l'ai découvert à la faveur de ce roman. Cela fait froid dans le dos, et je me demande pourquoi on en a si peu parlé, alors qu'il s'agirait tout de même du massacre de 45 000 à 60 000 civils, femmes, enfants, vieillards… Les soudards de l'ancien dictateur Efraín Ríos Montt ne faisant pas dans le détail.

Ensuite, petit passage par la dictature des généraux en Argentine et des innombrables violences pratiquées par ces fêlés qui firent disparaître, après bien des tortures, des milliers d'hommes et de femmes, sans oublier les enfants auxquels un sort particulier était réservé…

La fin de l'histoire ne m'a guère convaincu. Je vous l'ai dit : c'est du Grangé… Bienvenue chez les esprits dérangés !
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Mon avis est plus que mitigé au sujet de ce livre.
Je n'ai pas passé un mauvais moment, Grangé n'est pas un débutant et il sait maintenir le suspense. Mais moi qui suis une lectrice plutôt indulgente en général, j'ai été agacée à plusieurs reprises.
L'héroïne d'abord. Cette chère Jeanne s'habille en Prada et se chausse en Jimmy Choo; un peu névrosée, elle avale des tonnes de comprimés mais ne mange qu'une demi feuille de salade et trois grains de riz par semaine. Mais ce pur produit de la société moderne n'est pas du tout décontenancée quand elle se retrouve au fin fond de la jungle et s'en sort même haut la main face à une meute de tueurs sanguinaires qu'elle sème sur leur propre terrain de chasse. Tout cela n'est pas très crédible.
Le style ensuite. La première partie du livre se passe à Paris et franchement grâce à Grangé je vais pouvoir m'orienter dans la capitale mieux qu'un chauffeur de taxi! Dès qu'un personnage prend le volant, on a droit à une litanie de noms de rues, avenues et autres impasses. A lire ça donne quelque chose du genre: "elle tourna à droite rue Letruc, prit l'avenue Saint-Machin, évita le boulevard Général Chose pour traverser la venelle Trucmuche et prendre la troisième à gauche, etc". C'est pénible à lire et franchement ça n'apporte rien à l'histoire. Autre petit détail qui énerve: "les temps immémoriaux", "une époque immémoriale", je ne sais pas si c'est le résultat d'un pari mais l'adjectif "immémorial" revient à toutes les sauces toutes les dix pages.
Mais le pire de tout, c'est que j'ai très vite deviné qui était le tueur alors qu'habituellement je ne suis pas la plus fûtée des enquêtrices. le final n'était donc pas une surprise et ça m'a gâché le plaisir.
Voilà, loin d'être le meilleur de l'auteur, ce livre se lit pourtant rapidement et peut éventuellement plaire aux inconditionnels de Grangé.
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Ici on trouve du bon et du moins bon.
Le livre peut être scindé en deux parties distinctes : les meurtres à
Paris et sa région, d'une part, la traque en Amérique Centrale et du
Sud, d'autre part.

La première partie est bonne, enlevée, bien
menée. Les personnages sont à leur place et l'auteur nous les décrit
avec justesse et talent d'écriture évident. Cette juge, mal dans sa
peau, dans sa tête, à la recherche du prince charmant, attention, le
vrai avec cheval blanc et grande épée, blond a souhaits, va de déception
sentimentale en déception professionnelle, alors quand le sensationnel
lui pète à la figure, comme un feu d'artifice du 14 juillet, elle saisit
l'affaire comme un nageur une bouée et en fait sa chose. Virée de
l'affaire, elle ira chercher au fin fond du monde sa vérité, quitte à se
damner, se ruiner mais vivre son moment de gloire, son instant de vie à
elle. L'écriture et le style coup de poing de Grangé entraînent le lecteur à la suite de Jeanne, en courant, jogger de pacotille, hirsute, langue pendante, attends moi...
Ensuite ça se délite, autant Grangé connait son Paris, autant on se demande, malgré son travail de recherche, s'il ne nous prend pas pour des crédules attardés ! le périple de Jeanne, dans cette hostilité, le Nicaragua, le Honduras, le Guatemala, l'Argentine, un coup en voiture, un coup en avion, puis en pirogue, le tout en claquant les doigts, avec facilité, dextérité et
décontraction, non, je n'y crois pas. Cala ressemble à ces vieux
westerns avec Alan Ladd où, après une énorme bagarre, le héros se relève
à peine décoiffé. le dénouement est surprenant, inattendu ou pas, c'est
selon, il ne m'a pas surpris, je n'y étais plus. Jeanne, meurtrie,
blessée après une bataille à mort avec le méchant, parvient à courir et
atteindre le salut. Je sais, l'énergie du désespoir, d'accord et c'est
un roman, mais l'énergie du désespoir est certainement plus admissible
dans certains coins que d'autres et sur les rives de la rivière Paraguay, pedibus jambus, c'est improbable.

Le style reste le même, cependant. Grangé possède une écriture directe et concise. Phrases brèves, sujet-verbe-complément. Descriptions justes et courtes, portantes.
Caractères assimilables facilement et un grand travail de recherches,
telle cette explication de la prise de pouvoir des généraux en Argentine
et des mères de la place de mai, qui défilent tous les jeudis pour
leurs disparus, fils ou maris - Loin des yeux de l'occident comme chante Balavoine.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La juge Jeanne Korowa a mis sur écoutes le psychiatre de son amant pour découvrir ses intentions ,et c'est en écoutant les enregistrements ,envoutée par la voie du psychiatre , qu'elle va découvrir qu'un homme s'apprête à commettre un crime .Mais comment le dénoncer alors que les écoutes ne sont pas légales .Elle va donc mener sa propre enquête alors que des femmes sont sauvagement tuées sans lien entre elles .Jeanne pourra -t'elle endiguer cette série de meurtres ?Un bon Grangé , qui déçoit rarement .
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Bientôt l'été! le temps de se mettre au régime pour préparer la mise en maillot de bain. Plus besoin de SlimFast ou XLS! Optez pour le régime Grangé! La Forêt des Mânes: 8,90€ et 100% de réussite comme coupe-faim!

Jusqu'ici, les romans lus de cet auteur m'ont laissée assez déçue, surtout ses fins. Avec La Forêt des Mânes, je me réconcilie avec Jean-Christophe Grangé. On y retrouve un personnage principal borderline. En l'occurrence Jeanne Korowa, la trentaine, magistrate, limite anorexique, malheureuse en amour et gobant Lexomil et Effexor comme des bonbons. Une jeune femme au code déontologique professionnel très personnalisé... J'ai pris plaisir à la découvrir peu à peu, à deviner ses failles derrière la façade "femme libérée", à suivre sa fascination pour une affaire de meurtre particulièrement violente et atroce.

A travers son intrigue, Grangé nous entraîne dans un périple vers l'Amérique latine et du Sud. Périple doublée d'une sorte de quête au fond d'elle-même de Jeanne. Il en profite pour rappeler les années de dictature et les multitudes d'exactions de ces pays. Une façon de réviser le passé géopolitique de ce continent fragilisé par les soubresauts du XXème siècle.

L'histoire, tant dans sa trame principale que dans son contexte (psychanalyse, Préhistoire, cytogénétique, etc), se révèle très prenante et immersive. Mon estomac s'est un peu révolté à certains passages mais l'envie de poursuivre l'emporte.

A voir si cette réconciliation se consolide avec un prochain titre...
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Grangé période psychologie, divan, confidences et tourments intimes.
Pas ma période préférée. L'auteur sait écrire un thriller. Chaque livre est lu à grande vitesse. Mais celui-ci, m'a laissé complètement hermétique. Des années après sa lecture, seules les scènes finales en Amérique du sud, bien poisseuses, dégoulinantes et suantes, me restent en tête.
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L'auteur a vraiment une sacrée imagination parce que le scénario est très original et il fallait le trouver. Il l'a mis en place parfaitement, de manière logique et cohérente. Il paraît rocambolesque et en même temps plausible dans la réalité. C'est assez effrayant.

L'angoisse monte crescendo jusqu'à l'horreur de la révélation finale. C'est un thriller assez dur à lire parce qu'il y a des meurtres très sanglants voir gore et une atmosphère glauque et sombre dû au caractère particulier du tueur. du Grangé comme je les aime.
C'est très bien écrit parce qu'il décrit vraiment très bien les paysages, les situations économiques et politiques des pays comme s'il y avait été, du coup on voyage grâce à lui sans bouger du canapé.

Son personnage féminin est un peu perdue dans sa tête. Elle est une femme comme toutes les autres finalement dans ses émotions, ses réactions, ses attentes. Elle n'a pas de goût de luxe comme beaucoup de ses confrères, au contraire pour elle l'argent est fait pour être dépensé et vivre sa vie, ses envies. Elle est aux antipodes de la vision que j'ai des magistrats, ce qui a permis de mieux m'identifier à elle. Jeanne est très forte, elle a les reins solides et elle est courageuse. Il faut le faire de parcourir les pays comme ça toute seule. Et d'affronter les obstacles très difficiles qui sont sur sa route. Je me suis attachée à elle parce que l'auteur l'a rendue attachante.

Bref, une lecture que j'ai adoré et plus je découvre l'auteur plus je l'adore !
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