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Critique de Ziliz


Ziliz
14 septembre 2019
Une strip-teaseuse assassinée, salement mutilée, et saucissonnée selon les règles du shibari - art de bondage japonais. Ses collègues du Squonk sont unanimes : cette Nina était une chic fille, sympa, sans histoires. Et voilà Corso, notre flic un brin facho-macho, parti enquêter tous azimuts dans le milieu du sexe tarifé et/ou extrême (BDSM).

On est chez Grangé, on ne peut s'attendre à de la douceur et du politiquement correct. Et il faudrait être de mauvaise foi pour prétendre avoir été trompé par la marchandise : la 1e et la 4e de couv' annoncent la couleur - crue : « plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes ».

J'ai connu cet auteur beaucoup plus violent, dans ses premiers romans. Et côté pratiques sexuelles 'inhabituelles', je me souviens avoir été plus déroutée et dégoûtée par celles évoquées dans 'L'Anneau de Moebius' (F. Thilliez). Ou alors je suis trop éloignée des performances physiques proposées ici pour ressentir quoi que ce soit. Par exemple, je n'aurais jamais eu l'idée d'accueillir au creux de ma petite intimité la poignée de main conviviale de deux personnes (au-delà d'un format Playmobil, grand maximum)...

L'histoire traîne un peu en longueur, avec pléthore de rebondissements spectaculaires dans les 200 dernières pages. L'intrigue se révèle donc tirée par les strings. Mais le plaisir de lecture est bien là : interrogatoires variés et punchy, humour grinçant, sens de la formule, suspense, enquêteurs aussi bourrins qu'attachants.

Le clin d'oeil final à... m'a bien plu.
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