Sophie, une jeune danseuse de la très érotique boîte Squonk, est retrouvée morte, liée par bondage et défigurée. le commandant Corso, chargé de l'affaire, apprend que la jeune femme se livrait à des pratiques extrêmes.
Un second crime, similaire au premier, a lieu et ce sera l'équipe de Corso, et non lui-même, préoccupé par son divorce, qui réalisera les premières percées, notamment en dégottant un sombre peintre du nom de Sobieski, grand amateur de ces dames, adepte du bondage et de multiples jeux pervers.
Or Sobieski avait déjà fait 17 ans de prison pour plusieurs viols avérés, ce qui ramène soudain Corso en selle. Persuadé de la culpabilité du peintre, il décide de le prouver par tous les moyens.
A-t-il raison ou se trompe-t-il ?
Si ce livre possède d'indéniables qualités, écriture convaincante et belle, talent de conteur évident, histoire fort originale et qui documentée, nous en apprend beaucoup sur le milieu du strip-tease et du bondage, il reste que les défauts l'ont emporté sur les qualités.
D'abord aucun des personnages n'est attachant, pas même vaguement sympathique. Ni Corso violent à l'extrême, borné, agissant à l'instinct sans réfléchir et grossier, il prend et ne donne jamais rien . On se demande comment il a pu passer chef d'unité et comment son adjointe autrement plus intelligente et efficace que lui, ainsi que sa cheffe, acceptent de couvrir ses bêtises et ses crimes. Dont il n'a nul remords.
Ni l'équipe de Corso, ni Sobieski bien évidemment, ni les victimes, tous tant qu'ils sont, n'inspirent que révolte et répulsion.
Ensuite la dernière partie du livre est tant tirée par les cheveux qu'elle nous laisse chauves, le retournement final est un salto qui fait un gros plof et j'ai l'impression d'avoir été appâtée pour tomber sur un os
Lien :
https://trancheslivres.wordp..