Lontano

Quatrième tentative avec le père Grangé. Sans doute la dernière. Il faut lui reconnaître le côté addictif de son écriture, lié à l'enchaînement rapide et incessant de péripéties et à un style fondé sur des phrases courtes et rythmées. Sur le fond, il est en revanche difficile de décrire la vacuité du bouquin sans devenir vulgaire. Rien ne tient la route et la fin est complètement ridicule de par son invraisemblance. Ce roman est l'archétype même de la littérature commerciale destinée à enrichir son auteur. Quelle médiocrité! J'avoue ma perplexité face au succès de ce monsieur alors que tant de bons auteurs de romans noirs ne parviennent pas à percer.

J'aime beaucoup J.C. Grangé, mais peut-être devrais-je dire "j'aimais" ? Car Lontano a bien failli me tomber des mains plusieurs fois au cours de cette interminable lecture...Long, long, long ce Lontano, et alambiqué, parfois à la limite de l'incohérence. Je suis allée au bout parce que j'ai toujours des scrupules à abandonner une lecture, mais je me suis accrochée pendant plus d'une semaine. Entre les cachotteries des parents, l'activité frénétique du fils flic qui ne s'arrête jamais, les magouilles financières et les addictions diverses du fils trader, et les manoeuvres pathétiques de la fille pour décrocher n'importe quel rôle, la famille Morvan a fini par me sortir par les trous de nez ! Mais je ne pousserai pas le sens du devoir jusqu'à lire le tome 2. de toute façon, je me suis tellement perdue dans ces histoires entrecroisées entre le passé et le présent, l'Afrique et la France, la magie congolaise et les fétichistes parisiens, je ne me souviendrai plus de rien d'ici ma prochaine lecture.
Donc, pour faire court, un roman brouillon qui m'a beaucoup déçue.

Un bon thriller, une bonne enquête au milieu d'une "famille" qui n'en a que le nom.
La première partie se lit d'une traite, avec une histoire qui se met en place et que l'on a plus envie de quitter. Seul bémol, la mère est un peu l'absente de la famille malgré un rôle non négligeable.
Un peu deçu par le milieu du roman qui s'embourbe, les personnages se développent sans surprise et l'enquête n'avance pas vraiment. Et la fin... très peu de réponse mais d'autres questions... Si il y a une suite c'est du tout bon, s'il n'y en a pas Mr Grangé est devenu bien feignant!
Au final c'est toujours un plaisir de lire Grangé qui a toujours une écriture efficace et bien documentée malgré une perte de rythme en milieu de livre et un final decevant

800 pages que j'ai franchement trouvées longues comparées à du Thilliez qui part tout de suite. Je me suis presque forcé à finir mais très déçu.

14 jours pour lire ce bouquin ! Il compte près de 780 pages mais quand même.
J'ai mis 9 jours pour lire les 300 premières pages, un vrai pensum ! Heureusement après ça a commencé à avancer et j'ai lu les 300 dernières en deux jours.
Heureusement les chapitres sont très courts ce qui facilite la lecture.
Globalement, je dirai que l'histoire est intéressante, la fin inattendue. Mais la première moitié aurait gagné à être plus condensée, je ne pense pas que je relirai un Grangé, pourtant j'en ai lu et aimé plusieurs mais terminé pour moi. Je me suis ennuyée…

Pour la 1ère fois de ma vie je ne termine pas un livre Je n'arrive pas à accrocher contrairement aux livres de Grangé habituellement et du coup cela traîne et me semble long. J'y reviendrai sans nul doute ultérieurement ! Place au dernier H. Coben

Je suis un grand fan de Jean-Christophe Grangé et je me réjouissais d'entamer la lecture de Lontano.

L'intrigue est aboutie comme dans tous les romans du maitre, l'enquête menée par Erwan tient la route et on est embarqué avec lui jusqu'au dénouement final.

Mais hélas, le roman est loin d'être parfait et quelques détails viennent polluer l'histoire...

Le clan Morvan est un parfait stéréotype issu d'une série Z. On ne croit pas une minute à cette famille de tordus, le personnage de Loïc n'apporte rien à l'histoire et Gaëlle n'est là que pour assurer le final.
Le personnage du patriarche réunit tous les clichés et poncifs du genre, seule la mère parvient à nous surprendre, tous les autres sont prévisibles.

Le début du roman apparaît complètement fantaisiste lorsque Erwan enquête sur cette base de l'aéronavale totalement loufoque. Les pilotes de chasse de la marine (ou de l'armée de l'air) ne subissent absolument pas ce genre de formation, et tout ce que décrit l'auteur est totalement grotesque.
A croire que Jean-Christophe Grangé ne s'est absolument pas renseigné, il a visiblement tout inventé et je trouve qu'il s'agit là d'un manque total de professionnalisme de l'auteur qui ne semble pas concerné par l'idée d'informer ses lecteurs.

L'attaque de la baraque où se sont retranchés les trois suspects fait totalement dans le grand guignolesque…
L'assaut mené par le seul père Morvan au nez et à la barbe des membres du GIGN débordés manque totalement de crédibilité et est complètement ridicule…Obélix rabotant des légions romaines à lui tout seul dans le dernier Astérix « le papyrus De César », parait bien plus crédible que Grégoire Morvan éliminant trois criminels lourdement armés alors que ces derniers ont réduit les escouades du GIGN en charpie…

Jean-Christophe Grangé passe le plus clair de son temps à faire passer les militaires et les gendarmes pour des demeurés musclés à la petite cervelle, mais il existe aussi des militaires et des gendarmes qui ont appris à lire…

Bref, pour résumer, « Lontano » n'est pas le meilleur roman de Jean-Christophe Grangé, et il mériterait à peine de figurer au catalogue de « la bibliothèque verte » d'antan.

J'espère que le prochain roman sera de la dimension de "l'empire des loups" ou de "la ligne noire", à mon sens les deux meilleurs du maitre.

Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/01/lontano-ecrit-par-jean-christophe.html

Extrait de mon avis: Un auteur populaire qui n'a, à ce jour, plus rien à prouver sur son talent d'écrivain. Je pensais avoir entre les mains une source sûre et malheureusement, je me suis trompée. Je tiens à préciser que ce roman policier plaît énormément aux lecteurs et que je suis convaincue que c'est moi qui ne suis pas rentrée dans l'univers de Jean-Christophe Grangé. Eh oui, ma première lecture de l'auteur est aussi ma première déception de l'année.
Je pense avoir fait un mauvais choix en optant pour ce livre afin de découvrir la plume de cet auteur. J'aurais certainement dû choisir un roman plus simple à lire, plus court aussi, car celui-ci est un gros pavé de presque 800 pages et j'ai trouvé l'intrigue longue, trop longue à se mettre en place. Les personnages sont intéressants à suivre, j'ai particulièrement apprécié les relations complexes entre le père et ses enfants (la famille Morvan) et j'ai aussi grandement apprécié le fait que l'histoire se passe en grande partie en Bretagne. Au moins, je me suis retrouvée géographiquement puisque les villes nommées ne me sont pas inconnues. Cela a donc été plus facile pour moi de me projeter. En revanche, mon blocage s'est fait du côté de l'histoire.

Pour lire la suite rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
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Comment un auteur (paraît-il) rodé et expérimenté peut-il produire ceci ?
Je ne m'étendrai pas sur l'intrigue, totalement
invraisemblable pour ma part et surtout déjà détaillée dans de nombreuses critiques ici. Les persos de ce diptyque, leurs milieux respectifs, les situations etc. sont complétement caricaturaux et vraiment pas crédibles. Et pour tout arranger le style est généralement lourd et ampoulé, il suffit de lire la scène de la bataille " rituelle " avec les sabots !
Mais aussi - et surtout - j'ai été frappé du niveau zéro de recherche et documentation de l'auteur pour pondre ce pavé, comme par exemple sur toute la partie concernant l'élève pilote marine tué. Rarement lu un tel méli mélo d'erreurs, mélanges, confusions, absence totale de recherches quand on essaie de décrire - a minima - un tel milieu. Une joyeuse bouillie de termes, usages, méthodes tenant tout autant de la marine que de l'armée de l'air (alors qu'on est sur une base marine) voire employés à contre-sens ou même inventés... L'auteur n'a fait que reprendre des mots ou des descriptions entendues à gauche ou à droite sans savoir à quoi il faisait référence. Et une paresse évidente aussi, voire le recours à des petites mains fournissant de la documentation bâclée mais clé en main, qu'il n'y a plus qu'à intégrer dans le texte ? ...
Quoi qu'il en soit le résultat est digne d'un stage de 3ème, et encore, un élève fait habituellement bien mieux et plus précis que ça.
Voyant quel sérieux Grangé met dans le traitement du cadre de ses romans, c'est fini pour moi, aucune confiance dans les ouvrages de cet "écrivain", avec des guillemets car pour moi à ce niveau c'est inadmissible, un vrai foutage de gueule vis à vis du lecteur. Bref, une désagréable impression de se faire escroquer, et probablement dans tous ses livres suivant les domaines "abordés"...
Next donc, fini avec lui pour ma part, c'est tout à la fois du mauvais polar (il y a bien mieux chez les auteurs français du genre) et surtout de la mauvaise littérature, et c'est bien cela le plus grave.