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sur 2618 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un chef de choeur assassiné, des enfants soupçonnés, et voilà un ex flic de la crim à la retraite et un jeune flic junkie de la Brigade de Protection des Mineurs associés pour mener l'enquête en toute illégalité...
De la dictature Chilienne, refuge politique d'anciens suppos du nazisme, aux soirée SM de la vie parisienne, Grangé explore et décortique la face sombre de l'humanité.
Mon premier Grangé.
Une histoire efficace qui tient en haleine jusqu'à la dernière page.
Un roman parfois violent, riche en rebondissement, où les protagonistes ont des personnalités contrastées.
Je vais m'intéressè aux autres oeuvres de cet auteur sans tarder...
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«Un ami c'est une route, un ennemi, c'est un mur.» Proverbe chinois - Anonyme

C'est mon premier roman de Jean-Christophe Grangé, je le découvre avec mon ami Pied2chien, qui connaît très bien ses livres. C'est une lecture commune libre, d'où on lit chacun pour soi mais on le partage aussi, au cours de notre lecture. On plonge alors dans toute une excursion qui s'avère ardue, longue et difficile dont on n'en ressort pas indemne.

«Les larmes montèrent. L'amitié était dangereuse. C'était comme le reste : on pouvait devenir accro.»

Grisant, Angoissant, Effrayant

Je suis moi-même étonnée, j'ai réussi à terminer un très bon petit pavé, que je lis à mon rythme. J'observe tout de suite, que l'auteur Jean-Christophe Grangé installe peu par peu son histoire, il prend vraiment son temps. Il possède une écriture puissante, efficace et fluide, il sait capter ton attention, aussitôt qu'il l'obtient.

C'est un thriller perturbant, bouleversant et révoltant d'où il nous amène au coeur de la religion, il nous entraîne aussi dans l'ombre humaine, dont les secrets, les non-dits qu'on ne soupçonne même pas. C'est suite à un assassinat, à Paris, que l'on voit l'arrivée de l'inspecteur Kasdan, l'Arménien, le vieux, pour l'enquête. Le meurtre se passe à son église dont il se sent concerné. C'est ainsi qu'il va demander de l'aide à Volo, le Russe, le jeune, ils unissent leurs forces et leurs différences. Lorsqu'ils commencent ensemble, ils n'ont aucune idée, de ce qu'ils vont découvrir et d'où ça va les mener.

Pendant ma lecture, Srafina me rejoint dont je peux échanger aussi avec mon amie. Je confirme que notre curiosité augmente, à chaque tournant de leur enquête. Lorsqu'on avance, on s'interroge nous aussi et on se pose aussi des questions tout au long, de leur démarche. Il faut être attentif car les détails sont importants car des liens se font au fur et à mesure.

«Appeler le rationnel au secours de l'horreur. Se rassurer avec des commentaires analytiques face aux faits bruts.»

L'auteur Jean-Christophe Grangé amène très bien son intrigue, il développe très bien ses sujets. C'est très pertinent mais parfois il s'étend beaucoup et ça me lasse un peu. Ce qui équilibre, c'est qu'on apprend aussi à travers l'histoire. Il aborde aussi des thèmes très sensibles qu'il peut venir chercher le lecteur. On considère alors qu'il détient une plume très imagée, on s'imagine très bien les scènes et on peut se sentir déstabilisé car il fait un retour dans le passé.

«Il n'y a pas de meilleur chasseur que celui qui chasse les siens... L'entêtement : le pire ennemi du flic… …»

C'est vraiment une belle découverte et je suis très contente d'avoir pu terminer ma lecture jusqu'au bout. Quand j'ai lu ma dernière page, j'ai eu de la peine de quitter mes deux inspecteurs, car je me suis vraiment attachée, parce que ce sont eux qui font la force du livre. Il se dégage une sorte de complice, de fraternité et d'humour entre eux. Ils mettent un peu de lumière autour de la noirceur et ils apportent une autre dimension à l'enquête. «Putain, ricana Volo, c'est moi qui fume et c'est vous qui planez. L'Arménien se secoua de ses rêveries.» C'est un peu une quête personnelle pour eux, je vais me toujours me souvenir de la finale, qui me marque aussi.

Pour mon premier Jean-Christophe Grangé, j'en ressors avec une forte impression et je passe vraiment un très bon moment de lecture. Je reste donc songeuse lorsque je pense à cette pensée, qui me vient à l'esprit : «la haine est un don le mieux partagé», je crois que c'est aussi la signature de cet excellent thriller. Il nous tient en haleine, c'est également une course contre la montre. Je le recommande aux amateurs de ce genre et je comprends aussi pourquoi on l'affectionne.

Je remercie Pied2chien et Srafina pour notre voyage, qui est arrivé à sa destination et pour nos beaux échanges autour de ce livre. J'invite donc à aller voir la très bonne critique de ma complice Srafina !
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Un défi, un challenge, la découverte d'auteurs inconnus de moi.
Je commence l'année avec Jean-Christophe Grangé.
On peut dire que je sors de ma zone de confort, les polars-thrillers tordus, plein d'hémoglobine, je passe mon chemin.
Je me suis dit on parle musique, chant, enfants, voici un polar qui sera peut-être pour moi, et j'ai découvert un auteur plein de talent dans l'écriture, qui met bien en évidence la psychologie des personnages torturés, tortueux, plein de folie mais aussi de fêlures.
Kasdan, Volokine à l'assaut d'assassins pervers, vont remonter une filière qui trouve ses racines du mal dans la deuxième guerre mondiale et ses camps de concentration et les expériences de ses médecins maudits.
Où l'on voit l'horreur se perpétuer au Chili, en France.
C'est pratiquement un exorcisme que raconte l'auteur, celui des racines d'un mal qui ne quitte jamais ce monde, la folie, la perversité et la mort.
Vous vous en doutez j'ai été très marqué par ce livre qui comme il est dit dans le résumé est vraiment baroque, tourmenté. Ça part dans tous les sens, mais vers un but ultime : éradiquer le mal et sauver ce qui peut l'être. Et je dois dire que je n'ai pas lâché le livre avant d'en avoir lu la dernière page, ce que je ne pensais pas faire au début de ma lecture.
Je lirai peut-être un autre Grangé, mais à petite dose, mon petit coeur est trop sensible…
Lecture commune faite avec Siabelle, que j'ai retrouvée en cours de lecture. Nous lisions le même livre, il faut le faire ;-) Merci à toi Isa...
Allez donc voir sa critique !!!
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J'ai passé un très bon moment avec ce roman, le suspens y est haletant, l'intrigue originale. le travail de documentation est efficace, et l'on sent au travers des lignes que l'auteur est habitué à manipuler différents concepts, et à relier les éléments entre eux. Les personnages servent bien l'intrigue, et leur histoire personnelle s'imbrique bien avec le thème central.
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J'apprécie Jean-Christophe Grangé, un des meilleurs auteurs français dans le domaine du polar. Ça m'arrive d'en lire de temps en temps, mais je n'en fais pas une priorité. Je remercie donc gente Srafina de me l'avoir proposé comme défi. Je prends ce challenge surtout sur l'épaisseur de cette brique, car je suis du genre phobique aux livres trop volumineux.

Jean-Christophe Grangé brouille les pistes, au point où ça devient un peu fouillis tant les nombreux thèmes sont évoqués. Cela va de la culture arménienne, de la pédophilie, de la musique liturgique, de la torture, des régimes despotiques sud-américain des années 60/70, , la drogue. Cependant, le point fort de ce récit tient dans la psychologie de nos deux enquêteurs officieux, des êtres imparfaits. Tout y est développé avec méthodologie. J'ai par ailleurs bien apprécié le policier retraité Kasdan, mais un peu moins le rebelle Voloski.

L'auteur a surtout effectué un travail impressionnant de documentation, à l'instar de son autre roman « Le vol des cigognes », que ce soit sur l'histoire sombre de l'Amérique latine, le domaine du hacking, ainsi que dans les différents thèmes précités dans le précédent paragraphe. « Miserere », nom du roman, est un chant choral composé en 1638 par Gregorio Allegri.

Ce beau bébé de 630 pages se lit très bien, malgré quelques longueurs . Il est découpé en trois parties. Je ne suis pas spécialement fan d'enquête policière. Ce roman est un vrai polar, bien noir, bien sombre, mais un peu trop, à mon goût, dans la surenchère d'horreur . Jean-Christophe Grangé nous balade dans un le monde perverti de l'être humain où l'homme va toujours plus loin dans la barbarie. Je reste dubitatif sur le final. Toutefois, ce roman est une oeuvre majeure de l'auteur, au même titre que les titres connus comme « Le vol des cigognes », « Les rivières pourpres » et le moins connu, mais excellent, « La ligne noire ». Bref, un bon moment de lecture, malgré quelques défauts.

Dis, Srafina, tu n'auras plus d'excuses quand je te ferais lire de l'horreur, puisque tu sembles apprécier ce genre de livre ;)
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Miserere… je referme ce livre avec un effet de ‘wow, mais c'est quoi cette histoire' !
Comme toujours on sait qu'avec cet auteur on aura un livre abouti, bien écrit, complet… pour moi, Gragné, c'est un niveau supérieur !
Je sais que quand j'ouvre un livre de Grangé je vais y mettre du temps, rien de compliqué à lire pourtant, mais ces livres sont toujours bien fourni et j'aime prendre mon temps pour les lire, ce fût encore le cas pour celui-ci.
L'histoire est celle d'un flic arménien retraité, Lionel Kasdan. Qui déjà présent dans les bâtiments de la cathédrale arménienne, va être alerté, par le Père Sarkis de la mort étrange dans la cathédrale du chef de chorale Chilien, Wilhelm Goetz.
On retrouve ici des personnages principaux qui ne sont pas classiques et pas très catholiques, on sent qu'ils ne sont pas très clairs, mais je ne vous en dirai pas trop !
Un livre qui, quand on entre dans l'univers de l'auteur, on sait que celle-ci ne sera jamais rose et j'avoue que c'est une des raisons qui font que je lis du Grangé. Parfois j'aime plonger dans des livres assez noirs et violents avec des scènes qui font frémir… et j'en ai eu une bonne dose ici, cela va sans dire que je laisserai passer un moment avant de replonger dans l'univers Grangé !
En conclusion, un bon livre bien noir à la Grangé !
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J'ai découvert Jean-Christophe Grangé avec le Vol des cigognes et depuis c'est celui que j'ai préféré. Je n'ai pas lu les derniers car je trouvais que ses livres étaient une escalade dans le sanguinolent et l'insupportable... J'ai voulu lire celui-ci car c'était autour du chant chorale (que j'apprécie beaucoup) et je n'ai pas été déçu par ce livre. J'ai été prise par l'histoire, les deux flics sont très attachants. Il est question de musique, d'enfants et de tortures. L'intrigue est très bien construite, très documentée. le rythme est soutenu et nous tient en haleine, on a du mal à lâcher le livre pour vaquer à notre quotidien...
Le chant qui donne le titre au livre le Miserere d'Allegri est une oeuvre musicale chantée a cappella, composée durant le règne du pape Urbain VIII, vers 1630. le Miserere était chanté dans la Chapelle Sixtine lors des matines du mercredi et vendredi de la Semaine Sainte, et uniquement en ce lieu et à cette occasion. Il était chanté à la fin de l'office des ténèbres, alors que les cierges qui éclairaient la Chapelle étaient progressivement éteints. Devant le Pape et les cardinaux agenouillés, les chanteurs de la Chapelle improvisaient de somptueux ornements sur le faux-bourdon. Depuis sa création, cette oeuvre est restée mystérieuse car le Pape en avait interdit sa reproduction et représentation ailleurs qu'à Rome. C'est une oeuvre vocale très difficile à interpréter en particulier la partie soprano qui ne peut être chantée que par un enfant ou un castrat. Cette oeuvre est évoquée tout au long du livre de J-C Grangé.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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C'est sans doute le Grangé que j'ai préféré. Pourquoi ? Avant tout parce qu'en terme de rythme, ça n'arrête pas de tout le livre malgré ces 500 et quelques pages. J'aime beaucoup le style de Grangé donc à ce niveau là pas de soucis puisque l'écriture est toujours au rendez-vous. J'avais été un peu déçu par les deux derniers que j'avais lu de lui à savoir le concile de pierre et l'Empire des Loups. Là, avec Miserere, on est au même niveau, voir mieux que les Rivières Pourpres ou le Vol des Cigognes.
Les deux personnages sont attachants et très intéressants car ils ont une psychologie, une histoire bien construire.
L'intrigue est très bonne, j'ai appris pas mal de choses sur la Musique notamment.
Pour moi, s'il faut lire un Grangé, il y a bien sûr ces deux plus connus mais il ne faut pas rater celui là qui est très bon aussi...
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Le comandant Kasdan ,à la retraite ,est appelé par le curé de son église suite à la découverte du corps de son chef de chorale.Il décide de mener l'enquête lui-même et de découvrir le passé de la victime ,réfugié politique chilien.Mais il n'est pas le seul à s'intéresser à l'affaire ;Volokine ,un flic en disponibilité pour sevrage est persuadé qu'il s'agit d'une affaire de pédophilie.Mais les morts s'enchaînent et les deux flics décidés à s'entraider vont exhumer de sombres histoires du passé .Un bon polar.
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Lire un Grangé c'est comme prendre un TGV sans destination finale. Dès la première page, on est plongé dans un état second d'excitation et d'angoisse. Happé par le crime (car il y a toujours un crime crapuleux qui sort de l'ordinaire dans les romans de Grangé) et on continue à frissonner jusqu'à la dernière page.
Au début, on se pose mille questions à la fois. L'intrigue se fait dense et l'auteur nous propulse dans l'antre du mal, le rythme cardiaque s'accélère, l'adrénaline monte : le lecteur est dedans corps et coeur.
Les deux flics « hors la loi » sont forts chacun à sa manière de faire et leurs méthodes (moins conventionnelles) font avancer l'enquête et nous plongent dans un passé trouble et un présent plein de violence et d'amertume.
On voudrait savoir plus sur Kasdan et Volokine, s'attarder plus sur ces « déchus de la vie » mais le temps presse et les enfants rôdent !!
Au fil de ma lecture, j'ai été tentée, à plusieurs reprises, d'aller directement aux dernières pages pour découvrir le fin mot de cette histoire passionnante. En fait, j'ai voulu devancer les deux enquêteurs et connaître le secret mais cela aurait gâché le plaisir de lire 300 pages noircies par un auteur que j'affectionne particulièrement.
Tous les lecteurs connaissent, un jour ou l'autre, cette impatience et comprendront en lisant ce roman.

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