La curiosité est un péché mortel

Deuxième enquête mettant en scène Lizzie Martin, une jeune femme plutôt futée qui travaille comme dame de compagnie, suite à la mort de son père.
L'histoire se passe en Angleterre, à l'époque victorienne.
Dans ce volume, elle va devoir s'occuper d'une très jeune épouse qui fait une grosse dépression suite au décès de son bébé à la naissance.
Mais celle-ci s'obstine à dire que son bébé n'est pas mort, qu'il lui a été enlevé.
Lizzie étant curieuse de nature, elle va se pencher sur ce mystère, a t 'on en effet affaire à une femme en plein déni ou à une affreuse machination ?

Je me suis ennuyée comme rarement avec cette enquête qui m'a semblé longue, mollassonne, barbante, prévisible, sans grande saveur ni humour.
J'avais pourtant aimé le premier tome et j'étais contente de retrouver les personnages principaux.
Peut-être est-ce simplement moi qui avait envie d'un peu plus de piquant et qui suis très fatiguée... en tout cas, j'ai lu sans enthousiasme les 100 premières pages et pour le reste, je l'ai terminé en diagonale, histoire de confirmer ce que je pressentais depuis le début.

Ce deuxième tome est moins bon que le précédent. En effet, il y a beaucoup de redites. Lizzie est envoyé à New Forest pour devenir la dame de compagnie d'une jeune femme tourmentée par la perte de son bébé qu'elle n'accepte pas. Cette fois, c'est surtout Ben Ross qui mène l'enquête mais c'est Lizzie qui provoque le dénouement comme dans le premier volume. Il y a peu de rebondissements, et aucune surprise sur l'identité du coupable. J'ai trouvé ce roman plutôt moyen.
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Après un premier roman très plaisant, c'est avec plaisir que je commence La curiosité est un péché mortel. Encore une fois, le titre français me plait beaucoup. Après l'intrigue d'Un intérêt particulier pour les morts, Lizzie Martin est « contrainte » de quitter Londres pour être la dame de compagnie d'une jeune mariée, Lucy Craven qui vient de perdre son nouveau-né. Ce départ est synonyme de séparation pour elle et Benjamin Ross qui se sont rapprochés. Peu après son arrivée à Shore House, un meurtre est commis. Elizabeth fait alors appel à lui...
Le roman commence de manière lente, peut-être un peu trop. Mais dès l'arrivée de Lizzie à Shore House, l'intrigue se met en place. On retrouve toutes les qualités qui font la force du personnage d'Elizabeth Martin : celle-ci se montre courageuse, perspicace et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense haut et fort. L'écriture d'Ann Granger est agréable et les répliques sont des indices à ne pas négliger. Malheureusement le roman souffre de quelques défauts qui m'ont empêchés d'être totalement embarquée dans l'histoire : les personnages de Shore House me sont apparus tous plus désagréables les uns que les autres. La résolution de l'affaire arrive un peu trop brutalement à mon goût, sans qu'on ait le temps d'assimiler tous les indices. de plus, le rôle d'Elizabeth dans cette affaire n'est pas assez mis en avant. Un autre point noir réside dans la relation entre Lizzie et Benjamin Ross : celle-ci n'avance pas, les sentiments d'Elizabeth ne sont pas clairs et j'aurais aimé plus d'interactions entre eux. Heureusement que la fin du roman apporte un peu d'espoir de ce côté-là.
Pour résumer, malgré des éléments qui rendent selon moi ce roman moins bon que le premier, ce fut une lecture tout de même agréable qui me donne envie de poursuivre ma lecture de la série Lizzie Martin.

Un 2e tome sympathique et plaisant à lire, mais qui n'a encore une fois, pas su me convaincre totalement. L'intrigue reste trop légère et sa résolution est assez vite expédiée. L'héroïne est toutefois toujours aussi sympathique, mais je regrette le peu de place accordé au deuxième personnage principal, qui a ici surtout un rôle de faire valoir.
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