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Lizzie Martin et Ben Ross tome 5 sur 8
EAN : 9782264066831
336 pages
10-18 (02/06/2016)
3.53/5   111 notes
Résumé :
Un homme destiné à la corde dirait n'importe quoi pour sauver sa vie. Mais que faire si son témoignage était vrai ?

Lorsque l'inspecteur Ben Ross est appelé à la prison de Newgate par un homme condamné à mort, il ne s'attend pas à accorder le moindre crédit à sa parole. Mais le récit d'un assassinat dont il a été témoin il y a plus de dix-sept ans est si convaincant que Ben ne peut s'empêcher de se demander si ce qu'il a entendu est vrai. S'il est tro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Le Témoignage du pendu est une lecture distrayante mais j'ai été déçue par la fin car l'énigme est trop facile à résoudre.

La veille de son exécution, James Mills demande à parler au policier responsable de son arrestation. La dernière volonté d'un condamné à mort ne peut être refusée. L'inspecteur Benjamin Ross se rend donc à la prison de Newgate pour recueillir le témoignage du futur pendu. Seize ans auparavant, il a vu une jeune femme étouffer avec un coussin un vieillard qui dormait. L'atmosphère est, au début du roman, mystérieuse et intrigante. Comment peut-on résoudre un meurtre après autant d'années ? N'est-ce pas un stratagème de la part du condamné pour repousser son exécution ?

L'enquête promet d'être longue et difficile. Cependant le mystère et le suspense ne durent pas. Lizzie, l'épouse de Benjamin Ross qui le seconde dans son travail, retrouve très vite la maison du drame et avec elle les coupables qui y habitent toujours. À partir de là, je me suis ennuyée car tout devient prévisible, même si l'intrigue ressemble un petit peu à un épisode de Colombo en moins bien : l'identité du coupable est évidente mais comment faire pour le démasquer ? Je n'ai pas non plus été convaincue par la deuxième intrigue qui vient, en parallèle, pallier les faiblesses de la première. La disparition de Jane Canning et de sa fille Charlotte ne réserve pas de grandes surprises. Elle n'est qu'un prétexte à évoquer la difficile condition des femmes.

J'aime beaucoup les polars victoriens et j'avais choisi celui-ci pour sa ressemblance avec ceux d'Anne Perry. Je crois que le Témoignage du pendu est loin d'être le meilleur livre d'Ann Granger. J'espère en trouver un où l'énigme serait plus complexe, les suspects plus nombreux. le duo d'enquêteurs formé par Lizzie et Ben est fort sympathique, il me fait penser à Charlotte et Thomas Pitt. J'ai envie de retrouver ces personnages et d'en savoir davantage sur eux, leur rencontre, leur mariage, la différence sociale qui les séparait au départ, ainsi que quelques lignes de ce roman le laissent entendre, et rendait peut-être leur amour difficile voire impossible puisqu'elle était la fille du docteur et lui un « gamin crasseux qui travaillait à la mine ». Les premiers tomes sont souvent plus intéressants et les séries finissent par s'essouffler. C'est en tout cas mon sentiment après lecture de cet ouvrage.
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Ben Ross, inspecteur de Scotland Yard, revient de Newgate, la prison où il s'est entretenu avec Mills, promis le lendemain à la pendaison. le détenu confie à Ben, que seize ans auparavant, par une nuit d'orage et cherchant son chemin, il a été témoin du meurtre d'un vieil homme, par une jeune femme qui l'a étouffé avec un coussin. C'était vers Putney, mais le condamné n'en sait pas plus. En rentrant chez lui, Ben voit une jeune femme et une petite fille de trois ans réfugiées près du pont de Waterloo, la jeune femme le supplie de ne pas l'arrêter comme vagabonde, ce qu'il accepte. le lendemain, Ben, malgré le refus de son supérieur, commence à enquêter et s'appuie sur Lizzie sa femme qui, aidée de Bessie, s'engage à rechercher la maison et l'identité du mort en partant à Putney. Ben Ross, quant à lui, est saisi par Hubert Canning, pour ce qu'il pense être l'enlèvement de Jane sa jeune femme, et Charlotte, sa fille de trois ans.

Une double enquête pour le couple d'enquêteurs, toujours aussi complices et qui se partagent informations et encouragements. L'enquête de Putney sous la houlette de Lizzie, permet de découvrir la vie de province dans ce petit village situé à un quinzaine de kilomètres dans le sud de Londres, et qui dévoile une affaire d'héritage et de chantage qui, même seize ans plus tard, connait un nouveau rebondissement avec un nouveau meurtre. Ben, quant à lui, doit supporter l'arrogance d'un mari qui considère la police comme un service qu'il finance avec ses impôts, un homme détestable, que sa femme a peut-être voulu fuir....
Avec le témoignage du pendu, le couple Ross se lance de nouveau dans deux enquêtes, qui lévent le voile sur la société victorienne, la condition de la femme qui doit accepter le mariage, mais reste privée de droit, la société provinciale qui semble lisse mais cache chantage et assassinat, la condition des enfants qui detroussent les morts...Ann Granger continue, avec cette enquête, son étude de la société anglaise avec intelligence et sans temps morts...Un vrai plaisir de lecture.
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Lorsque sa dernière heure est arrivée, un futur pendu de la prison de Newgate raconta à l'inspecteur Ben Ross qu'il y a 16 ans, il fut le témoin d'un crime dans une maison isolée du petit village de Putney, non loin de Londres.

Ben mon colon, tu pouvais pas en parler plutôt à la police ???

Autant chercher une aiguille dans une botte de foin vu le peu d'indication qu'il donna à l'inspceteur Ben Ross et dû aussi au fait que le village de Putney, en 16 ans, s'était sans doute bien agrandi.

Va-t-en retrouver une maison isolée sur la lande si tout le monde s'est mis à construire autour. Va-t-en retrouver une mort suspecte si tu ne connais pas le nom du mort.

Heureusement, après avoir fait du remue-ménage jusque bien haut dans la hiérarchie avec cette confession tardive à laquelle personne ne croit, notre Ben pourra compter sur Lizzie, son épouse, pour mener une enquête discrète, avec l'aide de sa bonne et de son ami le cocher (qui a un nouveau cheval).

J'élèverai une protestation sur le fait que notre cocher préféré ait envoyé son vieux cheval Nelson chez l'équarrisseur !! (Note pour plus tard : en menacer ma vieille bique quand elle est chiante).

Comme si ça ne suffisait pas, d'un autre côté, un homme vient déclarer que sa femme et leur enfant ont été enlevé… Mais dit-il la vérité, ce contribuable qui répète un peu trop souvent qu'il paie ses impôts ? Niveau personnage détestable, c'est un portrait réussi que nous avons là.

Ceci n'est pas le meilleur tome des enquêtes de Lizzie Martin et Ben Ross : l'enquête principale est assez simple à résoudre, l'enquête secondaire aussi et notre chère Lizzie est un peu en retrait pour cette enquête.

Malgré tout, j'ai passé un agréable moment à suivre des personnages que j'apprécie, même s'ils ressemblent un peu au couple Thomas et Charlotte Pitt.

Ce que j'ai apprécié le plus, ce sont les descriptions de la ville de Londres, ses moeurs, sa bouffe (composée de tourtes à la viande), les explications diverses sur les droits des femmes (quels droits ??), leur position dans la société où tout les droits sont pour les hommes, même lorsqu'il sont en tort…

Avec subtilité, l'auteure nous en parle, le tout étant glissé dans les conversations, les pensées des personnages, sans que cela soit redondant. Si cette enquête manque de mystère et de suspense, on se rattrape avec l'apprentissage des moeurs de la société victorienne, que j'adore lire mais où je n'aurais pas voulu y vivre.

L'inconvénient de lire les avis de mes petit(e)s camarades, c'est que l'on se fait une opinion avant la lecture et cela peut porter préjudice à ce que l'on ressent durant cette lecture. Dans ce cas-ci, les avis étaient mitigés et j'ai eu quelques craintes en entamant ma lecture. Je n'aurais pas dû.

Ce n'est certes pas leur meilleure enquête, mais elle se lit avec plaisir au soleil, tout en emmagasinant des infos sur la société victorienne qui ne faisait pas la place belle à la femme alors qu'elle était dirigée par une femme !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'avais très hâte de lire ce cinquième tome, au regard du titre. Bon, pour le duo de personnages également, mais j'avoue que lire les dernières paroles d'un homme condamné était très intriguant. Ce témoignage, donc, est celui d'un meurtrier arrêté par Ross. Il raconte, dans les moindres détails, un fameux jour d'orage ou il aurait été témoin d'un meurtre. Il aurait aperçu par la fenêtre, une jeune femme tué un vieil homme. Ross ne sait si c'est la vérité, mais en policier consciencieux, le témoignage reste dans sa tête et il en parle à Lizzie. Mais avant, en rentrant chez lui, il aperçoit, dans les brumes de Londres, une jeune femme avec un bébé, caché sous un porche. Elle reste énigmatique. Qui est-elle ? Et que fait-elle-la ? Ross aura la réponse le lendemain, lorsque son mari vient la portée disparue. Deux histoires en parallèle dans ce tome. La première se démêlera grâce au concours de Lizzie. Et elle est bien linéaire au final. Très prévisible. Et la deuxième sert de prétexte pour parler des conditions de la femme. Rageante. Un tome qui se lit bien, comme les autres, mais moins prenant, de par son côté plutôt ‘'facile''. J'entends ici qu'on dénoue bien rapidement le fil de l'enquête. Mais il n'en reste pas moins que j'aime beaucoup les deux personnages principaux, qui est franchement un plus dans l'intérêt que je porte à cette série.
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C'est mon premier livre de cette auteure. Je l'ai déniché d'occasion et je l'ai lu assez vite. J'ai parcouru quelques critiques des collègues, et c'est ma foi bien vrai qu'on a l'impression, au moins avec ce "le témoignage d'un pendu" de lire quelque chose de très ressemblant avec Anne Perry, Thomas et Charlotte. C'est à s'y méprendre !

Alors dans ce livre, deux histoires, un problème conjugal d'un côté, qui nous permet de nous plonger dans les affres de la situation féminine au milieu du 19ème, et un vieux crime. le recours à un pendu, je pense démasqué dans un autre livre, c'est plutôt astucieux.

Sinon, le livre est un peu plan plan. Pas vraiment de surprise, on voit venir la résolution des deux histoires et le dénouement n'apporte là non plus pas de réelle surprise.

J'ai cru comprendre que ce n'était pas le meilleur livre d'Ann Granger. Je veux bien le croire, et si je retombe sur un bouquin d'occasion, je me ferai ma propre opinion.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Ce n’était pas la seule raison pour laquelle je n'avais accepté qu'avec grande réticence cette visite à Newgate. Il me fallait toujours au moins deux jours pour me débarrasser de l'odeur de la prison. Elle imprégnait tout. Les âcres relents des corps mal lavés, la puanteur graisseuse de la prétendue nourriture que l'on faisait cuire dans de grandes marmites, l'air vicié du au manque d’aération et, par-dessus tout, le désespoir, dont émane un parfum si particulier.
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Je terminai mon chemin avec un sentiment inhabituel d'inutilité. Je n'avais pu aider cette malheureuse autrement qu'en la laissant dans son abri de fortune et en espérant qu'elle viendrait me trouver au Yard le lendemain. (J'en doutais toutefois; elle aurait trop peur.) Et j'avais été tout aussi impuissant concernant le témoignage de Mills, ce qui voulait dire qu'une meurtrière se promenait en liberté quelque part. N'importe quel policier serait fou de s'imaginer pouvoir redresser ne serait-ce que la moitié des torts dont regorgeait Londres.
Mais il pouvait toujours essayer...
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Elle avait maintenant un peu plus de trente ans, mais je la voyais toujours comme une jeune fille. Je l'avais connue enfant, dans notre Derbyshire natal. Elle était la fille du docteur, et moi, le gamin crasseux qui travaillait à la mine. La générosité de son père m'avait arraché à cette existence et permis de recevoir une éducation. Je doute cependant qu'il s'attendît à ce que je le remercie en épousant sa fille.
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Ce n’était pas la seule raison pour laquelle je n’avais accepté qu’avec grande réticence cette visite à Newgate. Il me fallait toujours au moins deux jours pour me débarrasser de l’odeur de la prison. Elle imprégnait tout. Les âcres relents des corps mal lavés, la puanteur graisseuse de la prétendue nourriture que l’on faisait cuire dans de grandes marmites, l’air vicié dû au manque d’aération et, par-dessus tout, le désespoir, dont émane un parfum si particulier.
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- Il a bon caractère. Pour tirer un cab, c’est indispensable, expliqua Wally. Il y a des cochers qui ne veulent pas mettre le prix. Ils rachètent de vieux canassons à des rupins qui n’en veulent plus pour leur attelage. Ce sont des bêtes qui ont plus d’allure, mais elles ne sont pas habituées au travail, elles peuvent se montrer difficiles, elles prennent facilement froid, et elles tiennent deux ans tout au plus. J’ai vu des chevaux de ce genre-là tomber raides morts entre les brancards.
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Ann Granger se lance dans le cosy-crime ! Petits meurtres entre gens de bonne compagnie.
Toutes les informations sont disponibles ici : https://bit.ly/CottageFantomesEtGuetApens
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