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Lizzie Martin et Ben Ross tome 3 sur 8
EAN : 9782264058751
360 pages
10-18 (21/05/2015)
3.74/5   192 notes
Résumé :
Londres, 1867, le mal rôde dans les rues... alors que l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui un samedi soir d'octobre, le fog tourbillonne et l'enveloppe comme une bête vivante.
Lorsque le brouillard se lève le lendemain matin, une femme gît assassinée dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d'un marchand d'art de Piccadilly.

Mais qu'avait-elle été faire à Londres cet après-midi, et pourquoi avait-elle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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Vous êtes fan des romans d'Anne Perry qui se déroulent à l'époque victorienne mais vous les avez déjà tous lus ?
Jetez-vous sur la série d'Ann Granger, l'inspecteur Ben Ross et sa femme Lizzie sont tout à fait à la hauteur et mènent des enquêtes avec brio dans un Londres sombre, où les taudis succèdent aux grandes avenues, où l'on rencontre des aristocrates désoeuvrés tout autant que des prostituées, où l'on se promène dans des parcs, où l'on voyage en première classe, où l'on se rend à des soirées mais aussi à des réunions prônant la tempérance.
Dans ce volume une femme est retrouvée assassinée dans un parc, elle s'était perdue quelques heures plus tôt dans le brouillard typique de Londres, alors qu'elle faisait des courses avec sa dame de compagnie.
La morte étant la femme d'un riche marchand d'art, l'inspecteur est prié de résoudre cette affaire au plus vite.
L'auteur décrit avec minutie l'ambiance victorienne, on ressent le froid, le brouillard et l'humidité, on voit bien les différences entre les riches habitant dans des maisons confortables, servis par toute une cohorte de domestiques et les pauvres qui survivent dans les bas-quartiers, obligés de gagner trois sous en effectuant de viles besognes sans espoir de s'en sortir.
L'aspect sociologique n'est jamais oublié dans cette série, on y voit comment les pauvres vivent dans des taudis insalubres appartenant à des riches, comment des prédicateurs récoltent des fonds auprès des femmes de l'aristocratie au profit des orphelins, des malades ou autres, quand ce n'est pas pour remplir leur propre bourse, comment certains s'arrogent le droit de juger la conduite de leur voisin et amis et se font juges...
Un roman où l'intrigue tient bien la route et où la ville de Londres est un personnage à elle-seule.
Une lecture très agréable et hautement addictive.
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Troisième enquête du couple Lizzie et Ben Ross, désormais mariés , une série policière historique qui a pour cadre l'Angleterre ,sous le règne de la Reine Victoria.
On est en Octobre 1867, et le "Fog" empêche tout Londonien d'y voir à plus de 3 mètres. Une créature surnommée " le Spectre "terrorise les prostituées la nuit, tandis qu'une femme est retrouvée étranglée dans Green Park , pas très loin de Buckingham Palace . La victime , outre le fait qu'elle était très belle et très jeune, était une personne "de qualité"(!) , l'épouse adorée d'un galeriste réputé . Alors que l'inspecteur Benjamin Ross, se heurte à la bonne société pour les besoins de son enquête, sa femme Lizzie accompagne sa bonne , à une réunion animée par un prédicateur, un peu trop beau et charismatique pour être honnête. Il est à noter que l'épouse adorée et sa dame de compagnie connaissaient ce jeune homme ...
On ne "rentre" pas dans un roman d'Ann Granger en ayant l'espoir d'y trouver un immense suspens ...On y vivra plutôt au rythme lent d'une époque régie par des codes et de sévères principes moraux . C'est fascinant et instructif et cela m'avait donné envie il y a quelques mois de me plonger dans une biographie de la Reine Victoria, puis dans celle de la reine Elizabeth... .
[Une petite expression qui m'amuse et que l'on retrouve dans d'autres romans (ayant pour cadre cette époque) : "de qualité " , (utilisée également avec humour dans les séries de Gail Carriger ].
Mais, je m'interroge sur cette série ,commencée en 2006, qui ( je trouve), emprunte un peu (beaucoup !) à la série d' Anne Perry "Charlotte et Thomas Pitt" crée en 1979... .Comme ici , il s'agit d'un couple : lui est inspecteur de police et elle, (issue de la grande bourgeoisie ) , l'aide dans ses enquêtes . Chaque tome aborde, sous prétexte d'un meurtre , un pan social de la société Victorienne (féminisme, politique, domesticité, aristocratie, pauvreté , religion , etc..) . Du coup , je suis très déçue du virage abordé par Ann Granger car à part le nom des héros, la similitude est troublante depuis que nos deux enquêteurs sont mariés ...
On retrouve même les descriptions du brouillard Londonien , comme point de départ dans certaines enquêtes d'Agatha Christie ou Patricia Wenthworth ...

Reste une lecture agréable et très "dépaysante", pour nous lecteurs du 21° siècle.. . Ainsi qu'une très jolie couverture dont l'illustration (regardez bien au dessus du prénom Ann), représentant une loupe et une ombrelle entrelacées , a fait se pâmer l'artiste qui sommeille en moi..." Vite, mes sels" !!!
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Londres 1867, une série d'agressions touchent des prostituées lors des nuits où le fog est particulièrement épais, il s'agirait d'un mystérieux spectre blanc qui tente de les étrangler, l'inspecteur Ben Ross se saisit du sujet mais il est bientôt sollicité après la découverte du corps d'une femme, morte par strangulation dans Green Park; il s'agit d'Alegra Benedict, une jeune italienne, dont l'époux est marchand d'art et propriétaire d'une galerie à Picadilly. de son côté, Lizzie Martin, la femme de l'inspecteur Ross, s'inquiète pour Bessie, sa domestique, qui officiait auparavant chez sa tante Julia, qui assiste régulièrement à des réunions organisées par le mouvement de tempérance, où le prédicateur Fawcett, particulièrement charismatique, cherche à lever des fonds pour combattre l'alcoolisme qui sévit dans les familles les plus pauvres. Lizzie Martin soupçonne le révérend Fawcett de ne pas être aussi désintéressé que cela...

Dans cette enquête, l'inspecteur Ben Ross enquête sur deux fronts, naviguant entre le monde des femmes légères et le monde bourgeois des marchands d'art, des bijoutiers et des femmes de qualité, l'occasion d'en apprendre un peu plus sur cette Angleterre victorienne à deux vitesses, celle des femmes seules ou orphelines qui se résolvent à la prostitution dans les quartiers mal famés - après avoir fugué des workhouses - et celle du luxe qui s'expose dans les beaux quartiers de Picadilly et Green Park. Lizzy quant à elle, se frotte aux groupes religieux et leurs dames patronnesses qui organisent l'entraide pour sortir les classes les plus pauvres de leur addiction ou peut-être par une admiration sans borne pour un pasteur particulièrement charmeur.
Même si ce troisième opus est plus orienté vers l'inspecteur Ben Ross, il permet quand même de retrouver Lizzie Martin, en femme mariée, qui doit gérer une Bessie naïve mais grâce à laquelle elle va pouvoir apporter sa pierre dans cette série d'agressions contre des femmes.
Toujours autant de plaisir après cette lecture...
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Une enquête intéressante mais sans plus, par rapport aux deux précédentes.
Une jeune femme, mariée, est retrouvée étranglée dans un parc après un brouillard londonien particulièrement épais. L'inspecteur Ross est sur le coup, secondé par son épouse.

Ann Granger nous plonge dans cette ambiance inquiétante en commençant dès le début par ce brouillard angoissant. L'histoire en elle-même à de multiples ramifications : monde de l'art, mouvement de la tempérance, prédicateur charismatique et prostitution. L'inspecteur doit faire le tri dans tout cela. Contrairement aux deux premiers tomes, c'est lui qui est au premier rang, un état de fait qui ne m'a pas séduite plus que ça. J'avoue que cette série, je l'aime bien pour le caractère de Lizzie qui est bien en retrait. Résultat, j'ai mis un petit moment à me mettre dans l'histoire, même si la fin apporte un certain rythme réjouissant. L'enquête aboutit sur une certaine forme originale et nous livre des coupables insoupçonnés, du moins par moi.
Friande de polar historique, je retrouve avec plaisir cette ambiance d'époque victorienne. Je remercie @zazaboum pour m'avoir pioché ce titre et je tenterai la suite de la série avec plaisir.

Pioche dans ma PAL Polar Mai 2021
Challenge Trivial Reading XI
Challenge A travers l'histoire 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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Un plaisir de retrouver les personnages de Ben et Lizzie, maintenant marié. Mais un plaisir surtout de retrouver cette Angleterre victorienne, brumeuse, sombre. Après un lourd brouillard, une femme est retrouvée morte, étranglée. Cette femme est l'épouse d'un riche marchand d'art. Ben aura a enquêté l'affaire. Avec l'aide, bien évidemment, de Lizzie, qui se mêlera à des pratiquants de la tempérance. En effet, la dame de compagnie de la morte se rend chaque dimanche à des rencontres ou des gens font l'éloge de la tempérance. Se servant de Bessie, sa bonne, qui elle aussi est adepte de ces rencontres, Lizzie tentera de s'infiltrer et déterrer quelques secrets. Mais voilà qu'une autre mort survient, contrant ainsi les plans de Lizzie. Une enquête menée, avec quelques petites surprises, surtout sur la fin. Un grand en dessous des deux autres bouquins, étant donné que cette fois, Lizzie est un peu en retrait de l'histoire, moins présente. Et je l'aime beaucoup ce personnage. Mais ça n'a en rien gâché mon plaisir de lecture. Et cette ambiance du Londres embrumée m'a beaucoup plus.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, j'ai croisé le chemin d'un homme qui s’apprêtait a commettre un meurtre. Sur le moment, je ne le savais pas. Et peut-etre que lui non plus. Peut-être que ce qui allait devenir un crime n’était encore qu'une pensée brumeuse, un délire de son esprit malsain. S'il avait déjà pris sa décision, il aurait encore pu être révulsé par l'horreur de la chose, un sursaut de dégout aurait pu l’éloigner de l'abime. Une parole aurait pu suffire. J'aurais pu le retarder, ne serais-ce que pour lui demander ou il allait et lui dire de prendre garde ; c'est ainsi que les policiers sont censés s'adresser a leurs concitoyens. Il avait encore le temps pour réfléchir. Il aurait pu changer d'avis, si j'avais parler. Mais nous nous sommes croisés tels des navires dans la nuit, et une femme a perdu la vie.
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Partout je voyais des signes de deuil .Tous les tableaux sur les murs , ainsi que le grand miroir , étaient recouverts d'un voile noir . J'eus l'audace d'ouvrir une porte et de jeter un coup d'oeil dans la pièce , un salon. De nouveau , rideaux tirés , tableaux et miroirs voilés ... même les pieds du piano à queue avaient été cérémonieusement masqués . Pas étonnant que la maison soit si sombre .
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- Une femme ! rugit Holland . Etrangler quelqu'un ! Une autre femme ... avec une corde ?
Hors de question .
..
- Je ne dis pas que c'est impossible . Mais ce n'est pas l'oeuvre d'une femme , croyez-moi . Les femmes sont des créatures subtiles , monsieur . De l'arsenic dans le sucrier, voilà leur style .
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"... Je faisais le tour d'Europe habituel , vous savez" .
C'était une habitude des classes privilégiées . On envoyait les jeunes gens à l'étranger pour y parachever leur éducation , parfois avec un tuteur chargé de les garder à l'oeil . Toutefois , pendant ce temps , les jeunes gens de ma classe sociale étaient occupés à gagner leur vie , comme ils le faisaient depuis l'enfance .
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- Que se passe-t-il ?
- Un cadavre . Un cadavre d'une personne de qualité .
- Où l'a-t-on trouvé ? demandai-je , tout en me dirigeant vers le bureau de Dunn, Morris sur mes talons .
- Green Park, m'informa-t-il .
- Oh, un cadre de qualité , fis-je remarquer ,surpris .
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Videos de Ann Granger (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ann Granger
Ann Granger se lance dans le cosy-crime ! Petits meurtres entre gens de bonne compagnie.
Toutes les informations sont disponibles ici : https://bit.ly/CottageFantomesEtGuetApens
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