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EAN : 9782354083533
144 pages
Mnémos (04/05/2016)
3.2/5   10 notes
Résumé :
[BEAU LIVRE]

Les grandes cités de l’harmonde ont une âme, une âme puissante qui se cache dans la bosse de jeunes êtres apparemment insignifiants. Jad est l’un d’eux. À la recherche de ses semblables, il va parcourir Sombreçonge, la ville des mages, risquer sa vie à Kofre, le territoire des voleurs et descendre dans les Abysses, royaume des démons.

Mais lorsque l’on abrite un trésor aussi convoité que l’âme d’une cité, il faut savoir rec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Kadath, la cité volante de Celesterre, Europole, Jadis… : autant de lieux imaginaires qui figurent au sommaire des beaux livres de la collection Ourobores lancée il y a quelques années par les éditions Mnémos. Avec « La confrérie des bossus » les lecteurs de fantasy ne sont toutefois pas vraiment en terrain inconnu puisque l'univers qui y est dépeint a déjà été mis en scène par Mathieu Gaborit dans « Les Crépusculaires » et « Abyme ». Nous voici donc lancés à la découverte de l'Harmonde dont on arpente les lieux les plus emblématiques aux côtés d'un jeune bossu dont la protubérance qui déforme son dos et celui de ses semblables abritent en réalité l'âme des grandes cités de ce monde. Un trésor convoité par quantité de créatures dont il est difficile de deviner les véritables intentions et qui vont s'empresser de proposer assistance à l'esseulé bossu. Il est toujours délicat de se plonger dans un récit prenant place dans un univers déjà exploité mais qu'on n'a personnellement jamais exploré : soit le récit en question constitue une porte d'entrée accessible au monde de l'auteur, soit il doit être considéré comme un bonus compréhensible et appréciable uniquement par les connaisseurs. Et c'est malheureusement dans cette dernière catégorie qu'il faut ranger « La confrérie des bossus ».

Car le roman ne se contente pas de réutiliser des lieux mais aussi un certain nombre de concepts qu'il est difficile d'appréhender dans le seul contexte de ce livre. de même, quelques figures apparemment emblématiques des précédents romans de l'auteur font leur apparition (Maspalio et Agone), seulement le lecteur n'ayant lu ni « Abyme » ni « Les Crépusculaires » (comme c'est mon cas) se retrouve là encore démuni. Rappelons également que l'ouvrage est de plus petit format que ses prédécesseurs et que les illustrations y occupent une place moins importante ce qui participe à rendre l'immersion plus compliquée. Si je n'ai pas pu apprécier l'oeuvre à sa juste valeur, je me garderai bien malgré tout de dénigrer son contenu qui, appréhendé avec le bagage approprié, se révèle d'une qualité indiscutable. L'univers de Mathieu Gaborit, rejoint pour l'occasion par Raphaël Granier de Cassagnac, intrigue et séduit dès les premières pages qui nous ouvrent les portes d'un monde sombre et féerique peuplé de créatures inquiétantes avec lesquelles on ne demande qu'à se familiariser. Les illustrations en noir et blanc de Julien Delval sont pour leur part très saisissantes et collent parfaitement à l'ambiance du livre tout en facilitant la représentation dans l'esprit du lecteur de certains des personnages évoqués.

« La confrérie des bossus » est donc un ouvrage à réserver aux initiés des précédentes oeuvres de Mathieu Gaborit sans la compréhension desquelles le lecteur court le risque de passer à côté d'une bonne partie de l'intrigue. L'univers, les lieux et les personnages dépeints titillent cela dit irrésistiblement l'imagination et donnent bien envie d'explorer plus avant l'Harmonde et ses spécificités. de quoi être tenté par l'intégrale des « Royaumes crépusculaires » publiée il y a quelques mois à l'occasion des vingt ans de Mnémos...
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J'avais sélectionné ce roman lors de la dernière Masse critique de Babélio car la magnifique couverture m'avait beaucoup fait penser à celle de Jadis, sortie l'année dernière. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard car les deux auteurs Mathieu Gaborit et Raphaël Granier de Cassagnac avaient également collaboré au projet, développé par la même maison d'édition.

La confrérie des bossus est une novella qui s'inscrit dans l'univers de l'harmonde, développé dans deux opus préexistants : Les Crépusculaires et Abyme de Mathieu Gaborit. La novella met en scène Jad, un jeune bossu qui abrite l'âme de la cité de Sombreçonge. Il doit alors rallier ses comparses bossus dans les Abymes et protéger ainsi son trésor caché. Malheureusement, certains de ceux qu'il croisera sur sa route, sont intéressés et poussés par la convoitise...

Ne connaissant absolument pas l'univers de Mathieu Gaborit, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit et à m'imprégner de l'univers de l'Harmonde. En effet, certains passages m'ont paru bien nébuleux, voire à de nombreuses reprises complètement sibyllins, à cause de la complexité de l'univers développé. Ma lecture m'a semblé difficile et j'ai été de nombreuses fois perdue. Maintenant, il est possible que la novella soit adressée en priorité aux initiés mais j'avais le sentiment de rester un peu en dehors du récit, comme si j'étais punie.

En revanche, je dois bien reconnaître que les deux auteurs possèdent une plume de qualité qui, bien qu'elle ait peiné à me faire agréer à La confrérie des bossus, m'a néanmoins, convaincu de poursuivre l'exploration avec les Crépusculaires et Abymes. En effet, l'univers de l'Harmonde est poétique et originale, certes complexe comme je l'ai dit, mais également bien développé.

Enfin, la présente édition de la novella est de qualité avec un papier épais et agréable à toucher. le texte est bien aéré mais est surtout agrémenté des jolies illustrations de Julien Delval qui collent bien à l'histoire et à l'univers.

En conclusion, si vous voulez connaître l'oeuvre de Mathieu Gaborit et de Raphaël Granier de Cassagnac, ne débutez pas par cette novella car vous aurez de bonnes chances d'être perdu tout comme je l'ai été. Réservez-donc cet ouvrage à un initié. En revanche, le récit et le développement de l'Harmonde est suffisamment dense et poétique pour avoir attisé ma curiosité. Je pense m'intéresser de près aux Crépusculaires du même auteur.

Je remercie Babélio et les éditions Mnémos Ourobores de m'avoir fait découvrir cette novella.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Qu'il va m'être difficile de parler de ce livre ! Je me suis jetée dessus, ayant découvert la plume de Mathieu Gaborit dans Les Chroniques du Soupir, que j'avais beaucoup aimé. Malheureusement, je n'ai pas encore lu ses romans Les Crépusculaires et Abyme, lesquels se déroulent dans le même univers que La Confrérie des Bossus. Et c'est bien dommage, car ce court roman n'est pas de ceux qui donnent un avant-goût, mais plutôt de ceux qui apportent un bonus aux lecteurs connaissant déjà l'univers. Je pense donc qu'il me manquait des informations alors que je découvrais l'Harmonde et ses codes, de même que certains personnages. le roman est très court et bien aéré, en plus d'être illustré, il n'a donc guère le temps de s'attarder sur le background. Cela n'enlève rien à la beauté de la plume et à la fluidité du style, tout en donnant envie de découvrir cet univers plein de poésie. Même si j'ai plus été perdue que conquise, j'ai à présent très envie de découvrir les romans de Mathieu Gaborit se déroulant dans le même univers, et ai hâte d'enfin découvrir Jadis, dans lequel il a aussi collaboré, entre autres, avec Raphaël Granier de Cassagnac.

Ainsi, le récit prend place dans l'Harmonde et suit le destin de Jad, un jeune bossu. Or, la bosse qui déforme son dos cache l'âme d'une grande cité. Il devra distinguer ses amis de ses ennemis et protéger le trésor qu'il porte en lui, retrouver ses semblables et affronter bien d'autres dangers. Les évènements s'enchainent rapidement et confusément, laissant le lecteur néophyte quelque peu perplexe, mais tout de même assez intéressé pour continuer. Il me serait difficile d'en dire plus, vu la petite épaisseur du livre, mais aussi parce que je ne suis pas sûre d'avoir toutes les réponses à mes questions.

Je pense revoir mon avis sur La confrérie des bossus une fois Les Crépusculaire et Abyme lus, me contentant pour l'instant d'avoir apprécié la plume et le style, ainsi que le peu que les descriptions des lieux laissaient entrapercevoir d'un univers poétique plus vaste. Je ne me vois même pas noter ce court roman qui m'aura laissé assez confuse. Je ne l'ai ni apprécié, ni détesté, j'aurais tout simplement aimé le lire quand il le fallait. Je maintiens qu'il m'a donné envie de découvrir l'univers des autres romans, mais qu'il ne faut clairement pas commencer par celui-ci !

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Si je devais adresser deux reproches à ce livre ce serait les suivants: trop coirt et trop obscur.

Les deux sont plus ou moins liés. Comme le livre est trop court, l'auteur ne présente pas le monde, et si j'ai déjà mis les pieds dans l'univers de Gaborit, ma connaissance de celui-ci n'est pas assez exhaustive ou récente (uniquement les chroniques des crépusculaires, il y a plus d'un an) pour que je ne me sois pas un peu trouvée perdue.

Et comme le livre est très court aussi, les motivations profondes des personnages et le pourquoi de leur action est flou.

Ces deux défauts sont vraiment dommage car en dehors de cela, j'apprécie vraiment la plume de l'auteur qui est belle et poétique, et son univers assez onirique.

Mais cette brièveté fatale me fait hésiter à recommander le livre à tout autre personne qu'un véritable inconditionnel connaissant parfaitement l'univers. Alors sans doute le récit devient un véritable plus et un voyage merveilleux. Pour moi, il me manquait une partie de la carte, et je me suis un peu égarée en chemin.

Mais merci toutefois à Memnos qui avec ce présent lors de la dernière masse critique m'a donné envie de me repencher sur l'oeuvre de l'auteur.
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Aux Utopiales, j'ai eu le plaisir de rencontrer et de pas mal échanger avec @raphgrandecass qui est vraiment très sympa ! (ça aide d'y aller avec une chercheuse en physique quantique 🤣)
J'en ai profité pour craquer sur plusieurs romans de Raphaël, dont ce court récit écrit à quatre mains.
🔥
Tout d'abord, arrêtons nous un instant sur le livre. La jaquette est vraiment magnifique, avec une illustration qui rappelle bien ces jeux de rôles de fantasy que mon cher et tendre affectionne.
La couverture du roman est tout aussi belle et le livre regorge d'illustrations qui embellissent cet ouvrage. Vous pouvez voir des photos sur le compte @editionsmnemos qui édite ce roman.
🔥
Ce quatre mains se déroule dans l'univers des Crépusculaires, univers qui comprends deux romans de Mathieu Gaborit.
Il est peut être d'ailleurs plus judicieux de commencer par les autres ouvrages de l'univers pour avoir plus de clés sur le world building.
Pour ma part j'ai beaucoup aimé cette plongée dans un univers parfait pour le JDR : créatures surnaturelles, ennemis, enjeux politiques, trahisons. Tout y est pour nous emporter dans les aventures de notre duo de personnages.
🔥
Je ne vais pas m'arrêter à cette petite mise en bouche et je vais me faire un plaisir de découvrir les autres romans de cet univers. J'aime déjà beaucoup la plume de Mathieu Gaborit, avec un très bon souvenir des Confessions d'une automate mangeur d'opium (rien que le titre 😍).
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
22 juillet 2016
Un lectorat peut apprécier sans problème ce livre : celui des rôlistes ayant apprécié le jeu Agone et ayant envie de compléter le récit.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net

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Vidéo de Mathieu Gaborit
À l'occasion de la sortie du tome 2 de la Cité exsangue et de notre mois d'avril entièrement dédié son auteur, Mathieu Gaborit a répondu à nos questions dans ce nouvel épisode à découvrir dès maintenant.
*** En librairie le 15 avril 2022 : Les Royaume Crépusculaires (Intégrale) La Cité exsangue, tome 2 : Flamboyance Bohème (Hélios poche)
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