Yannick Grannec possède un incroyable sens du rythme et si on reste du côté des références, comment ne pas songer à la prose bavarde de
Jonathan Tropper avec ses constructions en va-et-vient dans différentes époques et ses longues phrases teintées de cynisme. La lecture se déploie avec une étonnante évidence.
Au sein de ce microcosme évoluent des personnages aux liens familiaux compliqués, liés par l'héritage de l'amour de l'art. Tous à leur façon bien particulière ont construit leur vie autour de l'esthétique, de la recherche du rêve de la beauté.
Entre mélodrame de la société moderne et réflexions essentielles sur l'héritage du passé, l'auteur a fait un remarquable travail de recherche sur la période de la pré-guerre et de l'art spolié par les nazis.
Il parvient à accrocher le lecteur dans un bal bien orchestré.
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