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3,46

sur 131 notes
Un bon polar technologique.

Il s'agit du premier tome d'une trilogie de l'auteur, plus connu en France pour sa série YA Gone.
Le second tome est prévu en fin d'année en Anglais pour l'instant : BZRK Reloaded.

Dans un futur très proche, voire de nos jours, certaines sociétés privées maîtrisent, à l'insu des gouvernements mondiaux, la nanotechnologie. Ils ont développé nanobots et biobots, mini-machines à l'échelle des acariens permettant de s'introduire dans le cerveau et y manipuler les émotions. Pour diriger ces bots, les adolescents, plus flexibles et adaptables sont les meilleurs sujets.
Deux sociétés s'affrontent, l'une cherchant asservir l'humanité (pour simplifier), l'autre cherchant à l'en empêcher.
Pour ceux que cela intrigue (et dans la mesure où la réponse est donnée dans une note de traduction avant même le début du livre), BZRK, vient de Berserk : Guerrier nordique pris de coup de folie, ayant donné en anglais la traduction de fou furieux, voire disjoncté. Oui, car si le biobots est perdu à l'échelle nano, son "propriétaire" sombre dans la folie.

Le roman est étiqueté Young Adult, mais peut se lire sans soucis par les Adultes plus si young que cela (c'est moi).
Après un début tonitruant, on est rapidement pris dans l'action qui ne faiblit pas au cours des chapitres. On comprend rapidement les tenants et les aboutissants de l'histoire. Les descriptions des "paysages" nano sont bien tournées et à l'échelle macro (l'échelle normale donc) on ne lésine pas sur l'hémoglobine.
Oui, il y a des gentils et des méchants, mais sans manichéisme excessif (les gentils étant capable de belles atrocités). le roman y gagne en crédibilité ce qu'il avait perdu dans le background (une technologie de contrôle de l'esprit existant sans que l'armée ou les services secrets des différents gouvernements mondiaux ne soient au courant, bof...).

Bref, un premier tome divertissant.
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HA LA VACHE !
Pardon, mais purée, ce livre décoiffe un max !
Je n'avais jamais entendu parler de ce bouquin avant, et à part la couverture sympa et le fait qu'il y ai une citation hyper enthousiaste de Stephen King au dos, quand j'ai reçu les épreuves de Gallimard, j'me suis surtout dis 'Meh, pourquoi quoi".
Et en fait, en le lisant, j'me retrouvais comme dans des montagnes russes, le cheveux hirsute, l'oeil exorbité et larmoyant sous la tension, les muscles tendus et crispés, la mâchoire serrée.

Le résumé est pas mal, mais à première vue, je trouve qu'il fait surtout penser au genre d'histoire à la Spy Kids. Des jeunes se retrouvent avec une mission très importante sur les bras, coachés par une incroyable organisation ultra-secrète.
Waaaah, ça donne hyper méga envie quand on a passé 20 ans, hein ?
Sauf que non ! ma p'tite dame, c'est pas tout à fait ça. Enfin si, mais non. Un peu, mais pas vraiment. Ha ben ça va être coton tiens.
Donc oui, la base, on va dire que c'est bien ça. Mais on n'est pas dans un Disney, et ici, c'est violent, c'est cru, c'est hard, ça fait mal, c'est pas propre, ça claque.
Déjà, rien que les deux scènes qui présentent Noah et Sadie.
Noah dans un hôpital psychiatrique pour y voir son grand frère interné. Rien que cette scène, dès la toute première page, m'a mise mal à l'aise de par le côté cru et réaliste de ses descriptions.
Pareil pour la scène de Sadie, où l'on se lie d'abord avec son père et son frère, devisant gaiement dans un jet, avant que celui-ci ne s'écrase brutalement dans un stade, tuant des centaines de personnes.
Et rien ne nous est épargné. RIEN.
Le sang, la chair, les os, les hurlements, la panique, la peur.
Une scène extrêmement dure à lire, qui annonce la couleur du reste de l'histoire
Rien ne nous est épargné. le ton est donné.

Bon, je vous résume vite fait histoire que vous visualisiez quand même le background du bouquin.
Un milliardaire a inventé des nanobots absolument incroyables, reproduits grâce à de l'adn et pouvant être commandés par le donneur d'adn.
C'est pas clair ? Hmm ... Imaginez que vous donniez un peu de sang, on en crée un nanobot organique, et c'est une partie indépendante de vous, que vous pouvez contrôlez par l'esprit.
Vous imaginez mieux ? Et bien cet homme a créé ce procédé pour la médecine, mais c'est quelque chose d'illégal, car tombant entre de mauvaises mains, ces créatures seraient capable de s'introduire dans n'importe quel être humain pour le contrôler.
Flippant, n'est-ce pas.
Nous avons donc, d'un côté, une organisation qui a reproduit cette technologie et veut s'en servir pour mettre la main sur les grandes puissances mondiales, et de l'autre, l'équipe venant de ce milliardaire et qui doit tout faire, TOUT, pour stopper l'organisation ennemie.
Et c'est tout simplement à couper le souffle.
Non seulement tout va à 100 à l'heure, il y a de l'action quasi non-stop et on a un parfait mélange entre combats et machinations, mais il y a, pour moi, le vrai, gros intérêt du livre : le corps humain.

Car qui dit nanorobots, dit balades dans le monde de l'infiniment petit. Et bon, même si je ne me passionne pas spécialement pour la médecine et la science (même si celle-ci ne cessera jamais de m'étonner), je dois bien avouer que j'ai été absolument bluffée par les descriptions du corps humain en ultra-gros plan.
C'est tout simplement fascinant, et l'auteur est tellement bon, a une écriture tellement visuelle, que l'on voyait sans aucun effort tout ce qu'il voulait nous faire voir.
Comment c'est un oeil quand on peut se balader dessus ? Á quoi ressemble l'intérieur des oreilles quand on est 10 fois plus petit qu'une puce ? Et je ne vous parle pas du cerveau ou simplement de la peau et ses poils !
C'est jubilatoire et c'est un pur plaisir d'avoir cette vision si précise de certaines scènes et décors !
Un autre aspect qui m'a pas mal déstabilisée mais que j'ai a-do-ré, c'est la violence (vous finissez par me connaître, maintenant) omniprésente. Que ce soit dans les dialogues (moi qui parle de façon très vulgaire, j'admets m'être reconnue dans certaines discussion, haha !), dans certains personnages, leurs réactions ou encore dans pas mal de scènes.
C'est étonnant d'en trouver autant dans un livre étiqueté jeunesse, et pourtant, j'ai un peu envie de dire que l'adolescence est une période pleine de violence, aussi bien internes qu'extérieures.
J'ai juste l'impression que l'auteur ne prend pas son public pour des cons, et il n'essaye à aucun moment d'adoucir son propos ou d'infantiliser ses lecteurs.
C'est tout à son honneur, et à aucun moment j'ai eu l'impression de lire quelque chose qui était destiné à bien plus jeune que moi. Franchement, bravo, j'ai trouvé ça génial !

Je pourrais encore en parler longtemps de ce bouquin, tellement il est décoiffant, intelligent, vif, brillant, original, bien écrit, réaliste et qu'il prend aux tripes.
J'ai été bousculée, choquée, amusée, émue et désarçonnée. Pas mal, non, pour un livre jeunesse ?
Je ne peux que vous conseiller de sauter dessus dès sa sortie, ce 20 septembre. Une grosse claque bourrée d'émotions.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Une nouvelle sorte de guerre se déroule à l'intérieur de nous, « dans la chair ». Des nanobots et biobots se livrent une guerre sans merci à l'intérieur de notre organisme pour prendre le contrôle de notre corps et de nos pensées. Ces armées sont contrôlées par des hommes et des femmes qui sombrent peu à peu dans la folie et l'envie de sang. Meurtres horribles, sombres machinations et attentats suicides, personne n'en sortira indemne.

Un livre assez cru, avec des descriptions très précises des situations des plus sanglantes. Néanmoins l'histoire est bien construite et on a envie de savoir la suite. A ne pas mettre entre toutes les mains !
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Wahou! J'ai été complètement emballée. L'écriture est fluide et très bonne. Il y a de l'action, de la psychologie, de la science(-fiction), un peu de romance, de l'action encore, du jeu video (enfin presque), des ado particuliers mais qui ont parfois les mêmes problèmes et interrogations que les autres... Quoi? et bien oui, tout est réuni pour faire un bon roman ado, et c'en est bien un. Dommage que cela soit encore le début d'une trilogie... Je commence à en avoir marre des trilogies...
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BZRK, quelle réussite !!! Un super livre de science-fiction...
On entre tout de suite dans le vif du sujet : rien ne nous sera épargné.
Au départ une bonne idée : l'utilisation de la nanotechnologie au service de la médecine mais, comme chacun le sait, les hommes sont ainsi fait, mise au service des méchants, cela peut vite dégénérer. Et forcément, c'est ce qui arrive...
Les frères siamois, Charles et Benjamin, sont à la tête d'une grande entreprise et ne veulent qu'une seule chose, infecter le cerveaux des dirigeants de la planète pour supprimer leur libre arbitre et devenir les maîtres du monde. Ils sont aidés en cela par une brigade de geeks; S'opposent à eux les membres du bzrk, peu nombreux mais très efficaces et leurs deux jeunes recrues Sadie et Noah... Une guerre sans merci commence où tous les coups sont permis car peu d'issues sont possibles : la victoire, la mort ou la folie !
Un livre très prenant où l'on découvre le corps humain d'une manière peu banale au niveau nanoscopique.
Vivement la suite !
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Un très bon bouquin, offrant une optique différente sur le monde, notamment sur son avenir. Une belle écriture, je me suis tout de même parfois perdue entre les noms et surnoms des personnages.
Une idée totalement nouvelle pour moi, la supposition de l'existence de nanorobots capable de s'infiltrer dans notre organisme...et d'y foutre un bordel pas possible, s'il ne rend pas fou son propriétaire en échouant.
Personnages attachants, et une suite attirante, si je la trouve à la bibli.
A lire pour les amateurs de science fiction, d'aventure et de théories du complot totalement improbables !
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Action. Action. Et Action.

Dans cette histoire personne ne s'ennuie. Ni les différents personnages ni le lecteur qui les suit dans leur combat. Parce que oui, c'est la guerre. Mais la guerre à l'échelle nano. Chaque camps essaie de s'emparer du libre arbitre de l'autre en le colonisant avec une technologie si minuscule qu'invisible à l'oeil nu. Des personnages attachants, d'autres plutôt douteux, une histoire extrêmement bien écrite !

Si vous avez toujours rêver d'être une petite souris pour aller espionner les autres, ce livre est pour vous.
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J'avais adoré et dévoré le tome 1 mais là il me manque quelque chose. L'histoire est toujours aussi addictive mais je m'étais attachée au personnage de Vincent qui apparait très peu de ce livre. J'attends tout de même le 3e tome avec impatience car effectivement, on ne s'ennuie pas dans cette saga de Mickaël Grant.
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Sadie et Noah sont deux adolescents dont la vie va être bouleversée à jamais. Sadie est une jeune américaine de dix-sept ans qui perd brutalement son père et son frère dans un crash d'avion. Noah est un adolescent anglais dont le frère est interné dans un hôpital psychiatrique.
Leurs destins vont se retrouver liés lorsque l'organisation BZRK va entrer dans leurs vies. Ils découvrent alors qu'un complot se trame, visant les plus hauts chefs d'États. Leurs ennemis sont dirigés par les jumeaux Armstrong, et utilisent des armes particulières : des nanobots. Pour leur faire face, les agents de la BZRK utilisent des biobots.

Dans ce roman, il est donc question d'un voyage au coeur du minuscule, d'une guerre aux armes originales puisqu'elles sont invisibles à l'oeil nu. le concept est certes original et le récit ne manque pas d'action, cependant je suis arrivée difficilement au bout de ma lecture. En effet, je n'ai pas du tout été captivée par l'histoire, j'ai vécu tout cela avec une certaine distance.
L'univers de Michael Grant m'a semblé trop riche en informations. L'auteur utilise beaucoup de jargon scientifique, au point que c'en est indigeste. le récit est peuplé de très longues descriptions « à l'intérieur de la viande », pour reprendre l'expression utilisée, et cela accentue la confusion face aux tonnes d'informations.

Quant aux personnages, j'avoue que je n'ai pas pu m'y attacher. Les deux adolescents au coeur du roman n'ont pas su m'émouvoir. Pourtant, ils ont traversé des moments difficiles. Il en va de même pour la multitude de personnages secondaires. Je ne leur ai pas trouvé un charisme particulier.

L'auteur a une plume particulière, avec des dialogues et expressions un peu trop "jeunesse" à mon goût. A vrai dire, je ne vois pas l'utilité d'employer des abréviations de type SMS, ni un langage par moments si familier. Pour exemple, page 152, j'ai tiqué sur « Elle pensait qu'y avait kekchose ». L'écriture de l'auteur n'est pas forcément désagréable en soi, mais ce n'est pas mon style. Peut-être qu'il s'agit tout simplement de la traduction ?

Pour conclure, je n'ai pas vraiment adhéré à ce thriller sur fond de science-fiction. le style familier, les longues descriptions et les personnages auxquels je n'ai pas accroché n'ont pas aidé à me plonger complètement dans l'histoire. Sans doute ce roman trouvera-t-il davantage de succès auprès des fans de pure science fiction. Personnellement, j'y suis restée insensible.
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Au vue de la première de couverture, "BZRK" est sans nul doute un roman ado SF frissonnant.

Il sera à rapprocher du dernier Robert Muchamore "Killer T" (Casterman) qui prenait entre autres pour fond l'éternelle théorie du complot et les nouvelles technologies en armes sophistiquées d'exécution mortelle.



Michaël Grant, c'est un nom bien connu des ados lecteurs.

"Gone", cela vous dit bien quelque chose, n'est-ce pas?

Un autre scénario angoissant, à la manière d'un Stephen King, mettant en scène une ville laissée aux ados et dont les adultes ont tous mystérieusement disparu. Certains se voyaient également contaminés d'une radiation qui leur conférait des pouvoirs étranges.

Ce fut une série à succès.



Nous parlerons cette fois de nanotechnologie.

L'auteur nous fera entrer dans des batailles de l'infiniment petit mais dont les enjeux seront mondiaux.

Bienvenue dans l'univers de l'espionnage et de la domination.

Il mettra en vedette un drôle de criminel au départ: Bug man.

Dans "Bug", il faudra comprendre à la fois "dysfonctionnement" et "insecte".



Imaginez, chers lecteurs ados, qu'un scientifique soit capable de vous implanter à votre insu une puce microscopique capable de soumettre votre volonté.

Un thème classique de la Hard Science.

L'auteur poussera le grand plan jusqu'à envisager de connecter le monde entier en une entité collective, une rûche mondiale dont on découvrira rapidement l'organisation qui souhaitera décrocher le titre de reine.



Michaël Grant dépoussière et actualise le scénario, nous serons propulsés dans un univers un peu proche du nôtre, jouissant d'une avancée technologique très moderne.

Le théâtre s'ouvre sur un drame: un jet privé s'écrase sur un stade sportif rempli.

Une des spectatrices, la riche Sadie McLure, assiste au naufrage tragique de son père et son frère pris au piège à l'intérieur de l'engin.

On ne peut s'empêcher de penser à ce moment de la lecture que l'auteur force un peu le trait du dramatique en offrant pareil cadre et en donnant pas mal dans le détail pour nous mettre dans le bain de la catastrophe.

Nous boirons la tasse.



Toute la famille Mc Lure se trouvait être la cible de ce sinistre terrorisme à coup de nanites (nous vous laisserons découvrir) et il ne restera que Sadie.

Quel lien partage Sadie et l'affreux Bug man?



Il faudra "laisser la chance au produit" comme vous dira un bon colporteur et accepter dans les 1ers temps de ne pas saisir les connexions entre les différents personnages, chacun appartient au problème ou à la solution.

L'impassible nerd Vincent se présentera à Sadie comme son dernier recours face à une " OPA" secrète et assassine.

Son père Grey McLure était un visionnaire de la nanotechnologie et il en est mort.

Le jeune Noah, lui, est recruté par une organisation secrète, "BZRK", pour ses " compétences" spéciales.

Tous ces éléments vont se recouper pour ne penser qu'à contrer la "rûche".

Vous avez envie de savoir, n'est-ce pas?



Ce qui réalisera principalement l'accroche chez le lecteur en premier lieu c'est cet univers technologique hautement sophistiqué, ces nouvelles méthodes du terrorisme informatique et électronique intriguantes car adoptant d'autres fonctions hostiles que les poings ou les armes.

Nous savons déja que dans la vraie vie des entreprises qui jouent des sommes colossales et dématérialisées peuvent entrer dans des joutes fatales par le biais de la bourse et de l'informatique. C'est une preuve que nous ne sommes pas si loin de la fiction.

Michaël Grant va plus loin dans le frisson technologique en alliant biologie et mécanique à l'infiniment petit, une menace agressive et invisible à l'oeil nu.

Nos agents de BZRK( terme issu du mot anglais Berzerker: soldat fou) pourront infiltrer les individus reliés à un insecte parasite espion, observer ce qu'il voit et créer chez eux un désordre psychologique utile le moment souhaité.

Cette technique va t-elle déshumaniser nos jeunes héros en quête de justice, de reconnaissance ou de vengeance?

Sadie va t-elle succomber au pouvoir et à la colère pour obtenir vengeance?
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