Michel Vaillant, tome 68 : China Moon

L'album s'ouvre sur le premier Grand Prix de Chine. Tous les constructeurs, dont Vaillante, veulent gagner pour s'implanter sur le marché chinois.
Mais pour Vaillante, l'enjeu est encore plus important car Jean-Pierre veut en profiter pour présenter un nouveau prototype révolutionnaire à l'issue de la course.
Alors quand ce prototype disparaît la veille de la course, Michel se lance à sa recherche en prenant de gros risques.
C'est à partir de là que l'histoire dérape et devient carrément alambiquée avec un brin de surnaturel. Je n'ai pas du tout aimé cette partie, ce qui est regrettable car sur le fond, les auteurs ont eu une bonne perception des enjeux économiques et surtout écologiques du développement de la Chine.

Une aventure de Michel Vaillant en Chine est toujours l'occasion de nous parler du futur.

D'une part, Jean-Pierre présente à son frère l'atelier presque clandestin où des ouvriers chinois travaillent sur le prototype de ce qui devrait être la première voiture à hydrogène produite en série.

D'autre part, une équipe Vaillant, à un tournant de son histoire et dans une situation peu enviable, se voit obligée de monter sur un podium pour sauver sa peau et attirer de nouveaux investisseurs.

"CHINAMOON" devient en fin de compte une fable économique et écologique sur les enjeux du développement exponentiel de la Chine et des ressources énergétiques qu'elle consomme quotidiennement.