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François Gravel dans toute sa beauté imaginaire! Je l'adore!
Océane la « professeure, pas professeure » de Louis lui a demandé comme projet personnel, d'écrire un livre. Elle lui a expliqué que même s'il n'est pas auteur, il peut écrire pour extérioriser ses sentiments. Mais Louis préfère écrire sur ce qu'il vit et ce qui l'entoure parce que les sentiments, il trouve ça compliqué. Alors c'est ce qu'il fait et nous, par ce petit journal, nous découvrons la vie de Louis.
Ses parents l'on donné à « La Société » une organisation qui étudie sa façon très spéciale de compter que personne ne comprend même pas lui. Il est entouré de Nathan qui ne parle pas mais qui peut compter lui aussi beaucoup plus vite que les gens normaux avec sa façon particulière d'utiliser le boulier, puis des jumelles Cloé et Maude qui elles, programment les ordinateurs comme personne.
Ils savent que derrière le miroir, il y a des gens qui les observent mais ils ne savent pas trop pourquoi. Ils vivent dans ce monde minimalement expliqué par l'auteur où ils vont à la piscine, au gym et à la salle de classe dans laquelle Louis a accès à la bibliothèque.
Si j'étais assuré d'être déstabilisée à la lecture de ce mini livre, je n'aurais pas pu mieux me l'imaginer. L'auteur ne nomme jamais l'autisme, le syndrome d'Asperger, il en dit très peu en fait, autant au sujet de « La société », des adultes de cette histoire, presque rien n'est expliqué mais c'est cette ligne d'inspiration de réflexion qui peut atteindre autant les enfants de 6 ans que les adultes de 50 ans qui me subjugue comme chaque fois que je le lis. Encore bravo M. Gravel!