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Critique de jlvlivres


« Cinquante Façons de Manger son Amant » de Amelia Gray, traduit par Nathalie Bru (2020, Editions de l'Ogre, 210 p.) n'est ni un livre de contes, ni un livre de recettes. le titre américain était moins racoleur « GutShot : Stories » (Coup des Boyaux : Histoires). A la rigueur, un livre de conseils. Ce qui surprend tout d'abord, c'est le découpage en cinq chapitres de 38 petits textes de 2 à 5 pages chacun.
Mais en fait, le texte qui donne le titre à ‘ouvrage, ne parle pas tellement de manger son amant. « Tout homme devrait savoir tuer sa volaille lui-même »
Ce ne sont que des amputations arrache lui le nez), des blessures (enfonce un tire-bouchon dans le tibia). J'aime bien le « mouds ses orteils au pilon ». Il y bien, pour finir le classique « dévore-lui le coeur », mais c'est d'un banal. Quant à « lui enfoncer une cuillère dans le nombril », cela ne se fait plus et risque de passer pour démodé (out of fashion). (Les cuillères d nos jours sont en inox, il n'y a plus l'attrait de dépareiller l'argenterie).
Ces conseils retenus (on en est toutefois à la page 78), Amelia Gray nous livre d'autres moyens de former un couple heureux et harmonieux. Mais le texte suivant commence par « Nous voulions tant un enfant ! » Comme quoi, les plaisanteries les plus courtes…. Que l'on se rassure, le mari a d'autres idées en tête « Dans mon rêve, des chiens couraient en file indienne devant moi dans un vaste champ noir bordé de branches courbes ». La synchronicité des ménages fusionnels n'est plus ce qu'elle était.

Bref, un livre plein de passages d'une grande tendresse sur la communications dans le couple « Son coeur flottant dans son ego comme l'éponge de cuisine dans une bassine pleine d'eau de vaisselle »
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