Le livre de la vie

Ce livre s'adresse en priorité à ceux qui cherchent un sens à leur vie, notamment suite à un traumatisme. Martin Gray est un homme au destin peu commun. Il a traversé des situations extrêmement douloureuses et souhaite par sa plume aider ceux qui, comme lui, ont vu leur existence fortement ébranlée.
Le témoignage de l'auteur est intéressant. Il se laisse porter par un optimisme débordant malgré ce qu'il a enduré. Pourtant, lors de la lecture de ce livre, on se surprend à penser qu'un peu d'humilité pourrait nuancer son discours.
Même s'il s'en défend, à la lecture de son ouvrage, il semble que Martin Gray soit convaincu que sa façon d'aborder la vie, sa façon de voir les choses, est la seule digne d'être saluée.
Je ne suis pas certaine que ce livre tienne son engagement jusqu'au bout. Lorsqu'on en parcourt les pages, on attend non seulement un soutien, mais surtout une ouverture. Non une condamnation à mi mot de tout style de vie qui s'éloigne un peu de ce que l'auteur pense être "la meilleure façon de vivre."

Au nom de tous les miens est le témoignage admirable d'une vie, et Martin Gray est quelqu'un d'exceptionnel.

Le Livre de la vie revient sur la force qu'il a trouvée après la mort accidentelle de sa femme et de ses enfants à cause d'un feu de forêt. Malheureusement, malgré la beauté du message et l'intention philanthropique de ce livre, je n'ai pas pu aller au bout :
- les passages en italiques qui donnent des conseils sur la vie, l'amour, la mort, prennent vite un tour très gênant par le caractère très naïf de leur formulation. Impression d'être confronté à une philosophie de comptoir ou des mots de gourou...
- la redondance du livre, sa construction en boucle, malgré tout l'intérêt qu'on peut porter à Martin Gray, devient ennuyeuse.

Je n'ai pas aimé non plus la façon de dire que, quand l'homme est mauvais, c'est à cause de sa part de bête en lui. Non, aucun animal n'aurait jamais organisé la Shoah et ce ne sont pas les bêtes qui envoient par milliers, tous les jours, d'autres êtres à l'abattoir. le parallèle est très maladroit. Il faut assumer le fait que le mal est le propre de l'homme.

Mais cela n'enlève rien que fait que Martin Gray est un héros des temps modernes.

Lien : http://edencash.forumactif.o..

il parle de la vie en générale

Un des livres les plus touchants et inspirants que j'aie lus

Un livre vivant qui traverse les époques