Depuis que je sais lire, j’ai bien dû dévorer des centaines, sinon des milliers de livres de toutes sortes. J’ai toujours eu une nette préférence pour les histoires mettant en vedette une héroïne belle, forte, courageuse, intelligente, à la fois généreuse et impitoyable, sachant toujours quoi dire ou comment réagir dans n’importe quelle situation, et au sarcasme décapant. C’est sans doute parce que ce genre de fille est tout le contraire de moi et correspond parfaitement à ce que j’aurais aimé être.
Il avait les lèvres douces, l’haleine délicieuse, et ses mains dans mon dos me donnaient des frissons. C’était un baiser assez exubérant: sa langue fouillait ma bouche et il avait l’air impatient. J’adorais ressentir cette impatience, savoir que c’était moi qui la provoquais. C’était comme une drogue, je ne voulais pas arrêter.
C’est que j’aurais bien aimé lui ressembler, moi aussi, mais le sort en décida autrement. Au lieu d’être grande, mince, blonde aux yeux bleus et de carrure athlétique, je suis plutôt petite, pas vraiment grosse mais certainement rondouillarde, avec de gros seins et des lunettes. Mon sport favori et le seul où j’ai, je crois, un certain talent, est...l' écriture. Un vrai cliché de loser sur deux pattes. Mais on est qui on est, n’est-ce pas?
C’était bien de savoir qu’un cœur pouvait se briser plusieurs fois avant même d’être rapiécé !
Les hommes peuvent vieillir et on les trouve toujours attirants, parfois même plus. Mais aussitôt qu’une femme dépasse trente-cinq ans, on la rejette comme une vieille sacoche!
Le suicide n'est pas une option - Marie Gray - YouTube