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3,08

sur 46 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suite à la mort de son père, Peter Gardós. raconte avec justesse et émotions l'histoire d'amour et la rencontre de ses deux parents : Micklós et Lili.
Micklós et Lili, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, sont internés dans un centre de soin spécialisé. Tous deux, juifs, sont rescapés des camps de concentration nazis. Ils ont connu l'enfer et la mort mais aspirent à vivre et à connaitre l'amour.
Pour s'occuper au début puis enfin par passion, ils s'écrivent. Ils apprennent à se connaitre, se rencontrent puis décident, malgré les obstacles, de se marier.

La fièvre de l'aube et un roman de mémoire et d'amour autour d'une famille hongroise. Par des extraits de lettres, le lecteur suit avec intérêt cette histoire émouvante. J'ai beaucoup apprécié ce roman plein d'espoir. C'est pour moi un très beau témoignage de l'après guerre qui nous dit tout simplement qu'après la violence et la barbarie, renaît l'amour.
Magnifique.
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Miklos est un rescapé des camps de la mort. Il est accueilli dans une hôpital en suède où le médecin lui annonce qu'il ne lui reste que 6 mois à vivre, sa maladie est irréversible.

Miklos ne peut pas l'admettre et il décide non seulement de se marier mais également de guérir et vivre. Il se lance alors dans une folle aventure de correspondance avec des jeunes filles et il tombe amoureux de Lili, rescapée elle aussi de l'horreur.

Ce livre est tout d'abord une magnifique histoire d'amour mais aussi une leçon d'humilité, d'espoir et de persévérance. Les personnages sont tellement simples et attachants, avec cette coriace envie de vivre, que l'on voudrait juste les prendre dans nos bras et les protéger de ce monde extérieur qui a tant manqué d'humanité.

Peter Gardos est leur fils et il nous narre avec tendresse et parfois une pointe d'humour, la rencontre de ses parents, les petits détails croustillants et cette envie de vivre toujours et encore plus forte, car ils ne lâchent rien, malgré la maladie, malgré les douloureux souvenirs de l'enfermement dans les camps de la mort, malgré la distance qui les sépare, malgré les autres qui tentent parfois de les séparer.

C'est un beau livre, qui se lit sereinement avec néanmoins une petite pointe d'appréhension et de tristesse parfois, mais on sourit aussi beaucoup.

Amour, amitié, solidarité, simplicité, ténacité et espoir, parce qu'au fond ce livre nous offre une belle leçon sur l'espérance et la construction du bonheur… et ça fait vraiment du bien, même si on en ressort un peu bouleversé.

Que vous dire de plus…… à part vous inviter à le lire…..
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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C'est une magnifique histoire d'amour que je vous invite à découvrir aujourd'hui.

« La fièvre de l'aube » est le récit de la rencontre des parents de l'auteur. En 1945, de nombreux rescapés des camps de concentration se sont retrouvés dans divers hôpitaux en Suède afin d'être soignés.

Miklos Gardos est un jeune hongrois d'une vingtaine d'années. le médecin qui le soigne fait ce terrible diagnostic : la tuberculose dont il souffre ne guérira pas, il ne lui reste dans le meilleur des cas que 6 mois à vivre.

Miklos est dans le déni de sa maladie. Il décide d'écrire à toutes les jeunes hongroises réfugiées en Suède comme lui. Il y en a 117. le but est pour lui de trouver une épouse.

C'est ainsi qu'une des lettres parvient à la jeune Lili Reich, survivante elle aussi. Un échange épistolaire va s'instaurer entre les deux jeunes gens qui vont se découvrir des points communs, des attentes identiques en la vie.

Miklos n'aura de cesse d'obtenir l'autorisation d'aller rendre visite à celle qu'il présente comme « sa cousine » afin de faire sa connaissance. le fait qu'il ne soit pas dans une grande forme physique, (sa fièvre est récurrente tous les matins à l'aube, il est d'une maigreur à faire peur) n'incite pas l'équipe médicale à le laisser s'absenter. Pourtant il finira pas obtenir gain de cause et après de très longues heures de train, il va enfin rencontrer Lili :

« Lili et Sara l'attendaient devant le bâtiment principal. Lili serrait nerveusement la main de son amie. Derrière les deux jeunes filles se tenait une infirmière, couverte d'une pèlerine noire qui descendait jusqu'à terre…. (…) Mon père apercevant de loin ce comité d'accueil, afficha un sourire embarrassé. Une grimace pas trop réussie. A la pâle lueur des lampes du quai, le métal de ses dents -le vipla- scintilla…..(…) Une frayeur mortelle s'empara de Lili. Bouche mi-close, comme une folle, elle se tourna vers Sara pour chuchoter : Je te le donne ! On fait l'échange ».

Mais ce subterfuge ne durera pas bien longtemps car Miklos la reconnaîtra très vite : « C'est ainsi que je t'imaginais. Depuis toujours. En rêve. Bonjour Lili. »

« Lili, stupéfaite, hocha la tête. Elle était soulagée d'un grand poids. Tout semblait naturel. Ils s'étreignirent. »

Et même si ces deux là resteront encore séparés pendant plusieurs mois, ils finiront par se marier et rentrer chez eux en Hongrie et ne se quittèrent plus jamais. Miklos, comme par miracle, a guéri de la tuberculose.

Au-delà de cette très belle histoire d'amour de ces deux êtres qui se sont reconnus, se sont battus pour accéder au bonheur de vivre ensemble, j'ai trouvé très intéressant de découvrir la façon dont des rescapés de la Shoah avaient été accueillis, soignés en Suède ; comment ils ont réussi (ou pas) à se reconstruire : « Mon père ne raconta pas que trois mois durant il avait incinéré des cadavres dans le camp de concentration de Belsen. Comment aurait-il pu parler de cette puanteur écoeurante qui prenait à la gorge et flottait au-dessus du monceau de cadavres.(…) Lili, elle, était incapable de raconter le jour de sa libération. Il lui avait fallu près d'une demi-journée pour se traîner de la baraque au magasin d'habillement. Elle était neuf, le soleil brûlait sauvagement. Les Allemands avaient déjà filé. Les cent mètres qu'elle avait à parcourir lui avaient pris environ neuf heures. »
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Deux jeunes juifs hongrois, Miklos et Lili, rescapés des camps de l'horreur, sont accueillis en Suède pour y être soignés. Miklos écrit de nombreuses lettres dans l'espoir de trouver une épouse. Il entame une longue correspondance avec Lili qui fait battre son coeur. Et il est payé de retour. Malgré leur état de santé déplorable et toutes leurs épreuves, un puissant lien les unit. Ils vont se marier contre vents et marrées. Leur fils, héritier de leur correspondance, va publier la liasse de lettres que ses parents ont échangées. Un roman d'amour puissant, dépourvu de mièvreries, un défi presque impossible à la vie. Ce récit laisse le lecteur pantois et émerveillé. MB.
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Il m'a fallu de nombreuses pages pour parvenir à entrer dans ce roman. le style d'écriture et la narration m'ont un peu laissé perplexe car j'ai trouvé le tout un peu entrecoupé. Ce n'est pas très fluide et l'intrigue autour de Miklos et Lili met du temps aussi à se mettre en place. Après ces débuts difficiles j'ai pu apprécier toute la poésie qui découle de cette romance atypique.

Miklos et Lili sont deux personnes encore très jeunes quand la guerre se termine et malgré leur jeune âge ils sont déjà bien amochés par la vie. Mais le message de l'auteur n'a pas pour but de nous apitoyer sur leur sort. le massacre qui a eu lieu pendant cette guerre n'est pas vraiment abordé. Ici il s'agit de démontrer que malgré le passé qui est ce qu'il est, Micklos a continuer à croire en quelque chose de plus beau et de pur. Sa rencontre avec Lili va lui permettre de passer outre la science et ses chances de guérison. Tous les deux en convalescence ils vont se redonner la vie mutuellement. C'est plein de tendresse et de beauté. A mille lieux de ce qu'ils ont vécu et des pertes terribles que cela a engendré. Un roman comme un souffle de vie. Comme un coeur qui se remet à battre après le pire. le fait que l'histoire d'amour entre Lili et Micklos ait vraiment eu lieu renforce encore la luminosité de ce livre. de belles choses peuvent naitre des pires souffrances et la vie reprendre ses droits.

Lien : http://aujardinsuspendu.blog..
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J'ai eu la chance de recevoir les Epreuves non corrigées d'un livre qui sort très bientôt aux Editions Robert Laffont, et de le lire ainsi en avant première, il s'agit de la fièvre de l'aube de Péter GÁRDOS.

Il s'agit d'un livre qui raconte l'histoire des parents de l'auteur, leur rencontre, et l'histoire de la naissance de leur amour, une histoire incroyable et magnifique. Cette histoire sera portée au cinéma également dans le courant de l'année 2016.

Lili et Miklós ne se connaissent pas, mais ils ont plusieurs points communs :

Ils sont tous les deux Hongrois
Ils sont tous les deux rescapés de la Shoah
Et ils sont tous les deux envoyés en Suède pour se rétablir après leur sauvetage des camps de concentration.


Comme je l'ai dit, plus haut, ils ne se connaissent pas, et ils ne sont pas dans les mêmes centres pour se rétablir, ils n'auraient jamais du apprendre à se connaitre, mais c'était sans compter sur la ténacité de Miklós, un homme incroyable.

Miklós est en Suède pour soigner sa tuberculose, mais en fait, le médecin est formel, il est condamné. Il n'a plus que Six mois à vivre dans le meilleur des cas. Mais Miklós ne peut accepter son sort, il veut s'en sortir.. Il va s'en sortir, il le sait, quoi qu'en dise son médecin. Et il a va même se marier et fonder une famille.

Pour cela, il écrit à toutes les femmes d'origine Hongroise rescapées des camps et en soin en Suède. Il écrit à 117 femmes, la même lettre. Quelques-unes répondent, mais une seule va lui faire battre le coeur plus vite, celle de Lili, une jeune femme de dix-huit ans.

Dans ce roman, l'auteur ne s'attarde pas sur le drâme vécu par ses parents lors de la guerre, ou si peu, ça n'est pas l'objet de ce livre. Il se concentre vraiment sur l'histoire de Miklós et Lili, et la naissance de leur amour. On le voit naitre sous nos yeux.

Je dois dire, qu'au départ, j'ai été un peu déçue par ce livre, je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. Mais en fait, après quelques chapitres, il s'est passé quelque chose, comme un déclic, je me suis attachée en particulier à la fragile Lili. J'avais envie de suivre le combat de ce couple naissant, pour pouvoir vivre sa romance, timide au départ, puis plus passionnée par la suite, mais toujours tout en pudeur.

L'écriture m'a également quelques peu perturbée au départ. Je l'ai trouvée assez hachée, faite de phrases assez courtes et très ponctuées. Mais en fait après quelques temps, je m'y suis habituée, et ça ne m'a pas plus dérangée que ça.

Après quelques temps d'adaptation pour ma part, et d'hésitations pour vraiment entrer dans l'histoire, j'ai trouvé que La fièvre de l'aube était un beau livre, et surtout un bel hommage de l'auteur à ses parents. C'est l'histoire extraordinaire d'un homme qui voulait encore croire à la vie et à l'amour après être sorti de l'enfer.

Je vous le recommande !

A découvrir aux Editions Robert Laffont dès le 7 avril 2016.
Lien : https://milleetunepages.com/..
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Inspiré de la rencontre des parents de l'auteur, cette histoire d'amour insolite sous forme épistolaire romancée m'a énormément plu. C'est fou, beau et léger, alors même que la Shoah laisse des traces dans la vie de chacun. Un beau roman touchant, d'autant plus qu'il s'inspire de faits réels.

Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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Quel formidable élan d'espoir que ce roman ! Quelle jolie histoire d'amour, simple et drôle par moments. le tout sur fond de la plus grande tragédie du XXème siècle. Quand l'Histoire rencontre la petite histoire. J'ai eu la chance de rencontrer Peter Gardos lors d'une séance de présentation de son roman. Quel homme plein d'humour, plein de finesse et si abordable !
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Le roman est court avec ses 240 pages, mais c'est un concentré d'émotions. Nous suivons Miklos, le père de l'auteur, qui est envoyé en Suède pour soigner sa tuberculose. le médecin lui donne six mois. Alors Miklos va décider d'envoyer une lettre à 117 filles d'origine hongroise qui ont, elles aussi, survécus à la Shoah. Il va faire la connaissance de Lili, la femme de sa vie.

La narration est changeante. Tantôt nous suivons avec Miklos, tantôt le paragraphe d'après nous sommes avec Lili. Des extraits des lettres envoyées nous sont donnés au milieu de tout ça. Alors oui, parfois, il faudra relire certains passages pour être certain de s'y retrouver. Peter Gardos a su raconter l'histoire de ses parents très joliment et surtout avec pudeur en ne nous donnant accès qu'à des morceaux de lettres.

Lili et Miklos sont deux êtres revenus de la mort et pourtant, ensemble, ils vont rêver, espérer et s'aimer. Ce que j'ai trouvé terrible est qu'après tout ce qu'ils ont vécus, on vient encore leur mettre des bâtons dans les roues. Ils vont devoir redoubler d'inventivité, se battre pour que leur histoire d'amour voit le jour.

La fièvre de l'aube est un très beau roman sur l'amour sous fond de fin de Seconde Guerre mondiale. Peter Gardos retrace avec amour l'histoire de ses parents. Histoire qu'il ne connaissait pas avant la mort de son père. A lire !
Lien : https://popcornandgibberish...
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C'est suite au décès de son père, que ce fils se penche sur l'histoire d'amour et la rencontre de ses parents. C'est avec une infime et discrète émotion qu'il va nous lever le voile sur une époque au combien douloureuse, mais qui sera porteuse de tous les combats et générateur d'un indéfectible espoir.

Malade, condamné, Miklos écrira à de nombreuses jeunes filles, persuadé que derrière l'une d'elle, il trouvera l'amour et l'opportunité de continuer à vivre. Une correspondance s'installe avec elle, l'occasion de partager, de se livrer et de lier connaissance. Au fil de ses échanges taquins et séducteurs se profile l'ébauche de sentiments naissants. Les confidences s'affolent et la complicité se dessine faisant la part belle à une tendresse touchante.

L'écriture est diffuse, feutrée emprunte d'une certaine pudeur. Ces deux coeurs réunis vont braver tous les obstacles pour chanter leur amour. Des élans qui les transporteront plus loin qu'ils ne l'auraient pu se l'imaginer...

L'auteur offre un joli témoignage de mémoire aux yeux du plus grand nombre. "A coeur vaillant rien d'impossible". Ce roman traduit dans trente pays est la preuve vivante que vouloir, croire, c'est déjà un peu "vivre".

A lire absolument !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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