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Un bon roman historique, bien écrit, romancé mais de manière raisonnable, plausible, sans chichis, un magnifique portrait de femme, d'une reine indienne, dont je n'avais jamais entendu parler auparavant, au destin hors norme, dans lequel la guerre, la stratégie, les complots, côtoient le romantisme, la passion, l'amour.
J'ai découvert un pan de l'Histoire dont on parle peu, la conquête de l'Inde par les Anglais, ou plutôt la re-conquête, après la tentative de rébellion des peuples indiens au milieu du XIXème siècle.
Sur le plan strictement littéraire, nous avons affaire à un style de facture classique, sans effet, mais très agréable à lire. L'action prime sur l'écriture. Mais avec réussite.
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Que dire que je n'ai pas déjà dit 100 fois à propos d'autres bouquins ?

Je me suis intéressée à l'auteur après avoir lu un bouquin sur la famille impériale russe.
J'ai choisi la femme sacrée par hasard chez un bouquiniste. Et je n'en suis pas déçue du tout. Parfois, il y a eu quelques moments de lassitude, ça se tire un peu en longueur. Mais l'aventure reste passionnante et la recherche de l'auteur est indéniable.
C'était un bon moment de lecture pour qui aime l'histoire, l'aventure de l'Inde de surcroit, la révolte des Cipayes. Il y a un peu d'amour mais point trop n'en faut, il ne s'agit pas d'un roman à l'eau de rose.
Voila, une belle lecture.... sera ma conclusion.
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Un magnifique roman historique qui évoque avec brio la révolte des cypayes et la maharani de Jhansi, courageuse héroïne, fidèle à son peuble mais torturée par un amour impossible : romanesque, historique, passionnant !
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Avant la lecture de la Reine des cipayes de Catherine Clément, je possédais déjà dans ma bibliothèque cette biographie romanesque de Lakshmi, la Reine de Jhansi, par Michel de Grèce. Précédant de presque trois décennies (1984) le livre de Clément qui ne la mentionne pas, La femme sacrée me paraît, de par son envergure (presque 500 p.) ainsi que ses sources bibliographiques, historiquement plus véridique que ce dernier. Mais la question de la véridicité historique est-elle pertinente dès lors que les deux ouvrages se réclament du genre du roman, et surtout que les documents historiques concernant la révolte des cipayes qui ont échappé à la destruction ne rapportent uniquement que le point de vue des vainqueurs, de l'historiographie anglaise, lequel n'est adopté ni par l'un ni par l'autre de nos biographes ? La question intéressante me paraît plutôt être la suivante : hormis les points de fond et ceux de détail communs entre les deux travaux, quel aspect de la personnalité de l'héroïne a conquis nos deux auteurs pour en créer des personnages qui, en fin de compte, sont assez différents ?
Dans ma lecture de la biographie de Clément, j'avais été frappé surtout par côté de la légende qui s'est développée autour du parangon de la reine guerrière dotée d'un ethos universel puisqu'elle lutte pour une cause juste. La destinée de la Lakshmi est tout entière tracée vers la réalisation de cet idéal humain et accessoirement féminin. Aussi bien la trame que les personnages secondaires du roman de Clément ne sont conçus que de manière à placer en exergue le caractère exceptionnel et fulgurant de l'héroïne.
Par contraste, la protagoniste de l'ouvrage de Michel de Grèce est d'abord une femme, beaucoup plus influencée par ses amours, et donc par des figures d'hommes, et aussi plus sujette à ses doutes et incertitudes, et aux aléas de l'histoire, dont le déroulement tragique pourrait très bien n'être que le fruit d'une conjuration ourdie contre la Rani par une autre « roitelette » voisine jalouse.
La Lakshmi de Michel de Grèce est en souffrance sous le joug d'un mari malade et cruel, en conflit continuel contre des traditions oppressantes, elle est passionnément amoureuse d'un Anglais et ensuite, lorsque la révolte la contraint à se défendre contre les armées anglaises, sa personnalité de guerrière se déploie grandement au contact avec deux autres amoureux qui sont des rebelles à l'autorité coloniale. Certes, son goût de l'exercice de la royauté, l'intérêt placé au premier rang pour la régence de son fils adoptif, ses tergiversations avant d'embrasser la lutte armée contre les Anglais, et enfin ses talents extraordinaires de tacticienne et sa bravoure incomparable dans les batailles appartiennent aux points communs entre les biographies et peuvent sans doute trouver leur place dans les sources historiographiques anglaises.
Le choix de Michel de Grèce de rendre à sa protagoniste une plus grande humanité, une plus grande complexité de caractère, même au prix de privilégier en elle une féminité assez conventionnelle, sentimentale, voire sensuelle, me paraît tout compte fait plus moderne que celui de Catherine Clément. Naturellement, le côté plutôt politique du récit en est conséquemment écorné, car si la répression impérialiste britannique, dans toute sa brutalité et sa tyrannie, ne peut en aucun cas être excusée, la résistance indienne, au-delà des revers militaires, apparaît dans ce roman sous un jour particulièrement défavorable, que la lumière éblouissante de l'héroïsme de Lakshmi ne suffit pas du tout à illuminer.
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Une belle évocation de l'Inde sous l'empire Britannique à l'époque victorienne.
Roman épique, amour, trahison.
Un bon moment
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Michel de Grèce n'est plus très lu. Il a pourtant laissé d'excellents romans historiques, bien documentés, qui apportent un éclairage original sur le destin hors du commun de certaines figures, souvent féminines.
Dans La femme sacrée, il retrace l'histoire de la râni de Jhansi, Lakshmi Bâî, qui fut entraînée dans la révolte des Cipayes en 1857 et devint l'une des grandes héroïnes de la résistance indienne à la colonisation anglaise.
La forme romancée de l'ouvrage en permet une lecture agréable et facile où l'action domine sur des sentiments toujours présents, mais toujours ou presque au second plan.
L'un des mérites du roman est de montrer combien préjugés, désinformation et méconnaissance des autres viennent s'ajouter aux effets de décisions maladroites, voire iniques, pour influer fortement sur L Histoire.
J'ai apprécié La Femme Sacrée, touché par le portrait de cette femme et heureux de découvrir une page que je ne connaissais pas de l'histoire indienne.
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Michel de Grèce met en scène une femme passionnée, exceptionnelle, inoubliable et toujours émouvante à travers les aventures qui jalonnèrent son existence.

J'ai passé un très bon moment de lecture car j'ai apprécié l'histoire, l'aventure de l'Inde de surcroit, la révolte des Cipayes.

Il y a un peu d'amour mais sans tombé dans le roman à l'eau de rose.
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J'ai eu du mal à m'y mettre, l'Inde n'est pas ma tasse de thé et je n'aurais pas dû le lire.
Bon , je me suis trompée, ça arrive...
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Un roman épique comme je les aime, dont on ne peut qu'admirer l'héroïne, la rani (reine) qui malgré son jeune âge gouverne sa ville avec passion et justice, et mène une lutte sans merci contre les colons anglais.
Le point fort du roman réside dans ce personnage courageux et charismatique, qui reste malgré tout humaine et nous fait partager ses moments de faiblesse (moments qui rendent d'autant plus épique ses come back sur le devant de la scène politique !)
J'ai été un peu déçue cependant à partir des deux tiers du roman. La rani change brusquement de personnalité, abandonne sa fierté presque orgueilleuse qui lui donnait tout son charme, on ne la reconnait plus.

Très agréable roman historique d'amour, aventure, politique et épique (La femme sacrée mêle tous ces genres tout en restant facile à lire)
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En 1843, Lakshmi, rani de Jansi, devient veuve. Elle choisit alord d'assurer le gouvernement de ce petit état du nord de l'Inde en place de son fils adoptif Damodar, encore trop jeune. Mais les autorités anglaises qui gèrent le pays décident de la destituer et de gouverner directement Jansi et elle doit s'incliner.

En 1857 éclate la révolte des cipayes. Pour les Indiens c'est leur première guerre d'indépendance. Des souverains indiens spoliés de leurs trônes s'unissent contre le colonisateur. Ils reçoivent le soutien de cipayes, soldats indiens engagés du côté anglais. On vient en effet de distribuer à ces hommes de nouvelles cartouches dans lesquelles ils doivent mordre avant de les utiliser. Or le bruit court que ces cartouches contiennent de la graisse de porc, impure pour les musulmans et de vache, sacrée pour les hindous. Ces rumeurs (qui arrivent fort à propos) entraînent la révolte des cipayes.

A Jansi ou vit une petite communauté britannique, Lakshmi, contactée par les chefs rebelles, refuse d'abord de s'engager mais les circonstances vont peu à peu l'y contraindre. Quand les Anglais de Jansi sont massacrés malgré ses tentatives pour les sauver elle est désignée comme responsable et doit entrer dans la lutte pour empêcher des représailles sanglantes.

C'est cette histoire d'une femme luttant jusqu'au bout pour l'indépendance de son peuple que nous raconte Michel de Grèce. Son livre est écrit à la façon d'un roman avec description des lieux et des sentiments "comme si on y était". Ce que j'ai à reprocher à ces descriptions c'est le style trop souvent cliché : un soldat à la fruste imagination, des espions à l'air inquiétant...

Mais à côté de cela Michel de Grèce a fait un bon travail de documentation sur un sujet sur lequel on aura un peu de mal à trouver des sources en Français. Il utilise notamment des lettres d'un soldat anglais, Roderick Briggs, qui a participé à la guerre contre la rani et dont il nous donne de longs passages, faisant de la troisième partie de son livre la plus intéressante à mon avis. Il montre bien les analyses différentes de la situation, du côté anglais et du côté indien et on comprend pourquoi, hélas, les Indiens ne pouvaient pas gagner.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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