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EAN : 9782253001904
376 pages
Le Livre de Poche (16/11/2005)
3.95/5   139 notes
Résumé :
A vingt-sept ans, avec ce roman devenu un classique, Julien Green installait aux côtés d'Eugénie Grandet et d'Emma Bovary une autre inoubliable figure de femme au destin silencieusement écrasé dans l'étouffante médiocrité de la province. Jeune et belle, Adrienne Mesurat s'étiole entre un père tyrannique et borné et une sœur plus âgée, aigrie et malade. Il suffit d'un homme croisé, d'un regard un instant saisi, pour rendre à jamais insupportable cette existence sans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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C'est malin.
Me voici amoureuse passionnée de ce merveilleux ouvrage.
Et de cet auteur.
C'est par l'intermédiaire de Mme Roudinesco, avec son Dictionnaire amoureux de la psychanalyse, livre fort intéressant au demeurant, et plus particulièrement l'entrée du dictionnaire Green Julien, c'est par son intermédiaire donc que j'ai eu envie de connaître cet écrivain peu connu finalement.
Et je ne fus pas déçu.
J'ai adoré ce livre lu en une journée tant il m'a plu.
Je découvre cet auteur et je suis conquise, tellement que derechef, ni une ni deux, je viens de commander Léviathan, un de ses autres romans.
Julien Green est un chirurgien de l'âme, âme qui se trouve disséquée tout au long du roman. Quel talent !
Le sujet : la descente aux enfers d'une jeune femme, Adrienne Mesurat, qui pourrait tout à fait être la soeur d'Eugénie Grande de Balzac, ou la cousine germaine de Emma Bovary tant cette vie tragique nous fait penser à ces héroïnes qui, elles aussi, seront doté d'un avenir bien sombre, et qui souffreront le martyr jusqu'à leur mort, aussi bien physiquement que moralement.
De nos jours, Adrienne aurait sans nul doute été internée, tellement sa folie se construit de jour en jour, tout doucement mais sûrement.
Ces bourdonnements d'oreille incessants, ces crises d'angoisse à répétition, ces hallucinations, toute cette souffrance en somme la mènent tout droit à cette folie. En un mot comme en cent, Adrienne devient psychotique, avec cette merveilleuse dissection de la maladie mentale que nous offre Julien Green.
Il faut dire qu'elle n'à pas de chance cette pauvre Adrienne...
Plus d'une fois, cet ouvrage remarquable m'a fait penser à Balzac, mon cher Balzac, mais, et là c'est une première, en mieux.
C'est superbement écrit, ce qui ne gâche rien, j'ai vraiment eu un grand coup de coeur pour ce roman, qui m'a beaucoup touché.
A bientôt pour la critique de Léviathan, roman de ce cher Green que je compte commencer aujourd'hui.
Quand on aime, on ne compte pas !
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Il y a tant de choses à dire de ce roman de Julien Green. Adrienne, petite soeur d'Emma Bovary, est une jeune femme belle et aisée qui s'ennuie terriblement dans une petite ville de province. Elle vit littéralement séquestrée par son père, un homme violent et froid. Sa soeur, souffreuse et jalouse, l'épie et voit le vice dans les moindres gestes d'Adrienne. Enfermée dans cette maison, écrasée par cette morale écoeurante et étouffée par cette petite ville où chacun se mêle de la vie de tous, Adrienne n'a aucun espoir pour son avenir. Un jour, lors d'une promenade, une voiture la dépasse lentement. Elle croise le regard du médecin, qui habite à deux rues de chez elle, pendant quelques secondes et ce dernier lui adresse un signe de la main. Ce minuscule événement prendra alors une empleur considérable dans la vie d'Adrienne. Elle aime cet inconnu d'un amour aveugle et fou. Prête à tout pour le revoir, elle rôde la nuit dans sa rue, se penche à l'extrême bord de sa fenêtre pour voir sa maison alors que sa soeur observe et comprend son changement d'attitude.
Adrienne Mesurat est une tragédie bouleversante. C'est le drame des jeunes filles du début du XXe siècle enfermées par les carcans de l'époque et mises au banc de la société par des bourgeoises colportant les ragots pour leur bon plaisir. Ce classique qui tombe un peu dans l'oubli prend le lecteur aux tripes et le perturbe. Pendant 450 pages, le lecteur devient cette jeune femme recluse et amoureuse d'un homme qu'elle ne connaît pas. Publié en 1927, alors que Julien Green n'avait que 27 ans , ce roman mérite une place au soleil.
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De Julien Green, je ne connaissais pas grand chose, mis à part le nom, la solide réputation et l'existence de son journal. Je n'ai cependant pas hésité à prendre ce livre lorsque je l'ai vu, gage de qualité d'écriture, et d'un univers classique qu'il me serait agréable de retrouver à l'occasion. Et je n'ai pas été déçue. Julien Green explique en préambule les coulisses de l'écriture de ce roman, son intérêt d'alors pour la psychanalyse de Freud et l'observation qu'il a faite à ce moment-là de sa famille, vaquant à ses occupations domestiques. Et nous entrons en effet dès les premières pages dans un intérieur domestique. Dans une petite ville de province, La Tour-l'Eveque, vit une famille composée d'un père autoritaire, d'une grande soeur maladive, et d'une cadette d'à peine dix-huit ans, Adrienne. le quartier est calme, peu de voitures circulent dans leur rue, dans laquelle Adrienne s'échappe parfois. Un jour, alors qu'elle est partie un peu plus loin encore, elle croise le regard de son voisin, médecin, à travers la vitre de sa voiture. Des sentiments qui ressemblent à de l'amour, ou plutôt à une sorte de fixation amoureuse, naissent dans le coeur de la jeune fille. Toutes ses actions vont dorénavant avoir un seul but, pouvoir apercevoir au mieux la maison de son voisin. Pour ce faire, elle sort encore tous les soirs, convoite la chambre de sa soeur aînée, mieux disposée, et attend avec impatience le retour de son autre voisine, qui a une vue imprenable sur le pavillon du médecin… Il est peu de dire que ce qui a germé dans l'ennui, les contraintes excessives de sa famille, la routine, va engendrer des comportements étranges chez Adrienne, jusqu'au drame… J'ai été assez bluffée par ce roman qui sait faire monter en puissance le malaise et la tension. On s'attache au personnage d'Adrienne, tout en étant un peu accablé par son attitude et ses choix. Julien Green laisse en suspend quelques interrogations, par exemple sur le lien réel de Germaine, la grande soeur, avec sa cadette. On imagine aussi le père Mesurat détenteur de lourds secrets. Ce roman, paru en 1927, m'a fait une grande impression.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Il aura falut un regard, un seul.

Alors qu'Adrienne rentre chez elle avec son bouquet, un coche la dépasse. Elle y voit M. Maurecourt, le docteur, qui lisant, lève les yeux dans le vague pour fixer sur elle, l'espace d'un instant, un regard curieux et la saluer en touchant son chapeau. C'est tout. Adrienne l'aime, c'est lui. Rentrée à la maison elle y retrouve son atmosphère irrespirable entre le père insensible et tyran domestique et Germaine, la soeur aînée, vieille fille, aigrie et souffreteuse. Même si elle a la crainte des miasmes de cette dernière, elle voudrait occuper sa chambre qui offre une vue sur la maison du médecin. L'ambiance délétère s'aggrave, et un jour, la famille, finalement, implose; Germaine s'en va au diable vauvert, et le père fait une "mauvaise chute" dans l'escalier. Adrienne demeure seule, on pourrait dire - si l'expression n'était rebattue, qu'elle est littéralement tombée amoureusement folle de ce médecin qui ignore être devenu l'idée fixe d'une demoiselle qui pourrait être sa fille. Elle quitte son village, déambule dans un état second, fait preuve d'un comportement erratique, entraînée par la culpabilité et son idée fixe; son monde se réduit à M. Maurecourt. Elle revient à la maison du malheur, c'est là qu'elle est la plus proche de l'être aimé qui ne se doute de rien. Dans la commune on jase, on insinue : le père a peut être été "aidé"; dans ces petits villages de province de quoi vivrait on sans la rumeur?

Dans tous les classiques il y a une forme de latence, l'oeuvre ne s'offre pas d'emblée au lecteur : l'impatience n'est pas de mise Julien Green regardait les théories freudiennes avec circonspection. Adrienne Mesurat n'en est pas moins un cas clinique, je ne m'aventurai pas a un diagnostique, mais il est clair que l'on assiste à la lente et inexorable dégradation d'une âme en peine. L'auteur n'est pas dans l'analyse, il tend vers le béhaviorisme; il expose les comportements, les discours, dans des situations données et des interactions humaines La quatrième de couverture évoquait des illustres héroïnes, Emma Bovary et Eugènie Grandet. Effectivement Adrienne Mesurat est une figure romanesque inoubliable. Bonne pioche.
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Je n'ai pas réussi à accrocher à cette histoire... Pourtant on compare sur la quatrième de couverture Adrienne à deux figures classiques que j'affectionne beaucoup : Madame Bovary et Eugénie Grandet. Sauf que voilà, je n'ai pas réussi à compatir au triste sort d'Adrienne. Contrairement à Emma qui a joué avec mes nerfs ou à Eugenie qui m'a profondément touchée, Adrienne m'a passablement ennuyée. Je n'ai pas su accrocher à " l'histoire d'amour" non plus, autre preuve peut-être de la folie d'Adrienne. En bref une lecture qui n'est pas déplaisante mais qui n'a pas combler mes attentes.

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Elle marchait avec lenteur, peu soucieuse de retourner à sa chambre, et, comme elle passait devant un café, un ouvrier en sortit. C’était un jeune homme. Elle eut le temps de voir son visage violemment éclairé par la lumière blafarde, ses yeux dont le blanc brillait, ses joues imberbes, un peu maigres. Il s’arrêta en la voyant et la regarda, les mains aux poches. Elle traversa aussitôt et se mit à marcher un peu plus vite, lorsqu’elle l’entendit venir derrière elle. (…) Un instant, elle eut l’idée d’appeler au secours, mais la crainte du ridicule l’en empêcha. De même, elle n’osait courir ; cela donnerait plus d’audace, peut-être, à cet homme. Elle pressa le pas, fit de grandes enjambées et, au lieu de continuer tout droit jusque sur la place, prit une ruelle, la première qu’elle rencontra à sa droite.
Ce fut là qu’il la rejoignit. Elle se retourna brusquement, le dos au mur et souffla : « Allez-vous- en ! » Mais il se tenait immobile devant elle. Sa casquette posée de côté sur sa tête laissait échapper des cheveux noirs qui luisaient comme du métal. Ses traits étaient fortement marqués, ses yeux noirs autant qu’on pût en juger. Une cravate rouge flottait lâchement autour de son cou dont elle accentuait la blancheur. Il rit à voix basse.
« De quoi avez-vous peur ? » demanda-t-il.
La main d’Adrienne se crispa sur son parapluie. Elle reprit :
« Laissez-moi tranquille, ou j’appelle. »
Le jeune homme la regarda une seconde, puis haussa les épaules.
« Je ne voulais pas vous faire de mal », dit-il.
Et il s’en alla. Elle l’entendit qui s’éloignait en sifflant une valse à la mode. Tout d’abord, elle se félicita de s’être si bien tirée d’affaire, puis brusquement un regret immense l’envahit. Dans sa solitude quelqu’un était venu à elle et elle l’avait repoussé. Etait-ce parce qu’il portait une cotte et qu’il l’avait abordée sans la connaître ? Ah ! qu’est- ce que cela pouvait faire? Elle se souvint de sa voix un peu grave, presque tendre, comme de quelque chose de déjà si loin que jamais elle ne pourrait le retrouver. Si cet homme revenait, elle lui parlerait sûrement, mais reviendrait-il ? Ne l’avait-elle pas découragé ?
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Des années s’écoulèrent ainsi dans une monotonie profonde. (…) Une distraction était impossible, et, comme si elle obéissait à un ordre tacite, Adrienne en vint peu à peu à disposer de son temps suivant un mode précis et d’une façon aussi rigoureuse que dans un couvent. Elle aussi connut le besoin d’accomplir sa tâche à un instant donné, mais, par une contradiction singulière, cela lui déplaisait, et elle ressemblait à une religieuse qui n’a plus la foi, mais qui conserve pour la règle une espèce d’attachement irrité, parce que c’est la règle qu’elle s’est choisie.
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Le coeur humain est ainsi fait. Il laisse s'écouler de longues années et ne songe pas un instant à se mutiner contre son sort, puis il vient un moment où il sent tout d'un coup qu'il n'en peut plus et qu'il faut tout changer dans l'heure même et il craint de tout perdre s'il diffère d'un seul jour cette entreprise dont la veille encore il n'avait pas l'idée.
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Il fallait qu'elle vît partir Mme Legras pour se rendre compte à quel point la compagnie de cette femme odieuse lui était nécessaire. Elle n'essayait même pas de s'expliquer une contradiction monstrueuse, elle la subissait comme on subit quelque chose que l'on ne se sent pas la force de combattre. En quoi cela pouvait-il l'aide de connaître l’origine et la nature de sa servitude, de savoir ce qui l'obligeait à rendre visite à Mme Legras tous les jours? Elle préférait ne pas s'interroger.
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Certaines heures semblent impossibles à vivre. Il faudrait pouvoir les sauter, les omettre et rejoindre la vie un peu plus loin. Pourquoi souffrir toutes ces angoisses ? Elles ne rendent pas meilleur, n'apportent pas de solution aux difficultés présentes, elles sont stériles et ne font que durcir le coeur.
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Vidéo de Julien Green
"[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […]
On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […]" (Roland Jaccard.)
0:14 - Bernard Shaw 0:28 - Julien Green 0:45 - Heinrich von Kleist 1:04 - Georges Henein 1:13 - Ladislav Klima 1:31 - Michel Schneider 1:44 - Hector Berlioz 1:55 - Henry de Montherlant 2:12 - Friedrich Nietzsche 2:23 - Roland Jaccard 2:37 - Alphonse Allais 2:48 - Samuel Johnson 3:02 - Henrik Ibsen 3:17 - Gilbert Keith Chesterton 3:35 - Gustave Flaubert 3:45 - Maurice Maeterlinck 3:57 - Fiodor Dostoïevski 4:08 - Aristippe de Cyrène 4:21 - Générique
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Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982.
Images d'illustration : Marquise de Lambert : https://de.wikipedia.org/wiki/Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles#/media/Datei:Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles.jpg George Bernard Shaw : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw#/media/Fichier:G.B._Shaw_LCCN2014683900.jpg Julien Green : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-siecle-d-enfer-de-l-ecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green-8675982 Heinrich von Kleist : https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist#/media/Fichier:Kleist,_Heinrich_von.jpg Georges Henein : https://www.sharjahart.org/sharjah-art-foundation/events/the-egyptian-surrealists-in-global-perspective Ladislav Klima : https://www.smsticket.cz/vstupenky/13720-ladislav-klima-dios Michel Schneider : https://www.lejdd.fr/Culture/Michel-Schneider-raco
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