Dernier tome de la trilogie.
Décevant.
A quoi bon nous balader pendant deux pavés sur l'antebellum de la guerre de sécession
pour nous laisser sur notre faim ?
Ce pan de l'histoire majeur est quasi occulté par l'héroïne qui certes, avant, était plaisante par sa psychologie torturée, mais qui la, devient...répétitive.
SPOILERS
Petit exemple concret :
- Premier mariage, Elizabeth cede à ses pulsions et se mari.
- Second mariage, Elizabeth cede à ses pulsions, trouve Billy beau, elle l'épouse sur un coup de tête.
- Troisième mariage Elizabeth cede à ses pulsions, trouve Joel beau, elle l'épouse sur un coup de tête.
Comme il se doit dans ce monde réaliste du XIXe dans le
sud puritain, une femme, Elizabeth, n'existe qu'a travers le mariage.
L'auteur aurait pu varier, mettre un minimum d'originalité. Mais non.
Alors à part le principal personnage, usé, que reste t'il ?
Les personnages secondaires qui se trainent et ne nous apprennent rien de nouveau.
Sans oublier le mystérieux Joel qui arrive de nulle part et dont on ne sait rien.
L'Histoire. L'occupation de Charleston, les avancées des troupes, les défaites, la situation des noirs.
Non, rien la dessus non plus.
La fin se termine en eau de boudin.
Mrs llewelyn avec les enfants. Oui et alors ? Une volonté d'ouverture symbolique vers l'avenir ? C'est raté.
Malgré ce tome qui laisse à désirer, Je continuerais à lire du Green. Sa passion pour les états unis est attrayante de même que le sempiternel coté religieux (combat entre la chair et la foi).
Mais coté scénario peu mieux faire.