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EAN : 9782757813119
384 pages
Points (23/04/2009)
3.3/5   44 notes
Résumé :
L'histoire se déroule en 1861 dans le sud des États-Unis, entre Géorgie et Virginie. La guerre de Sécession fait rage, et les rebelles confédérés remportent leurs premières victoires contre Washington... Un roman en partie fondé sur les archives familiales de l'auteur, dont on retrouve le goût pour la narration classique et ce goût pour le fantastique qui le rapproche tant des romantiques anglais.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Après avoir visionné le passionnant documentaire de Ric et Ken Burns sur la Guerre de Sécession (The Civil War), j'ai eu envie d'orienter mes lectures en direction du Sud des États-Unis. Ce faisant, j'ai découvert ce roman de Julien Green, écrivain français d'origine américaine.

Plus que son héroine, très inspirée de Scarlett O'Hara, jeune femme sensuelle et capricieuse, j'ai apprécié à la lecture de Dixie l'évocation de paysages tour à tour grandioses, sublimes et inquiétants et la description d'une nature envoûtante par ses excès.

Cependant, le sujet de cet ouvrage reste avant tout la Guerre de Sécession -ici dans son déroulement au cours de l'année 1862. Elle est relatée au travers de grands moments historiques jalonnés de figures célèbres mais aussi au travers de ses répercussions dans la vie de tous les jours des habitants du Sud. Son pouvoir sur l'imagination des enfants, protagonistes sensibles et attachants et sur la vie amoureuse de son personnage principal, rendu vorace par une force vitale qui vient contrebalancer la morbidité des champs de bataille, constitue une des facettes originale de ce roman.

La question de l'esclavage y est à peine évoquée : en 1862, le conflit qui oppose l'Union et les États Confédérés est davantage motivé par la Sécession opérée par les uns et combattue par les autres au nom d'une grande nation unie.

Mais peut-être est-ce aussi du au fait que le Sud de Julien Green est un Sud mythique dont la réalité aurait été déformée par le prisme des souvenirs, comme il semble le confirmer dans une déclaration lue en quatrième de couverture :
- "C'est pour retrouver ce que m'ont dit mon père et ma mère que j'ai écrit mes romans sur le Sud. Maman surtout. J'avais douze ans lorsqu'elle m'a avoué que, malgré toutes nos victoires, nous avions été battus. le Sud avait perdu. Cela a marqué toute ma jeunesse, et je revois encore maman se cachant le visage. Curieusement, dans mon livre, les enfants ont neuf, dix, onze ans, l'âge où je croyais encore à mon pays vainqueur..."


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Dernier tome de la trilogie.
Décevant.
A quoi bon nous balader pendant deux pavés sur l'antebellum de la guerre de sécession
pour nous laisser sur notre faim ?
Ce pan de l'histoire majeur est quasi occulté par l'héroïne qui certes, avant, était plaisante par sa psychologie torturée, mais qui la, devient...répétitive.
SPOILERS
Petit exemple concret :
- Premier mariage, Elizabeth cede à ses pulsions et se mari.
- Second mariage, Elizabeth cede à ses pulsions, trouve Billy beau, elle l'épouse sur un coup de tête.
- Troisième mariage Elizabeth cede à ses pulsions, trouve Joel beau, elle l'épouse sur un coup de tête.
Comme il se doit dans ce monde réaliste du XIXe dans le sud puritain, une femme, Elizabeth, n'existe qu'a travers le mariage.
L'auteur aurait pu varier, mettre un minimum d'originalité. Mais non.
Alors à part le principal personnage, usé, que reste t'il ?
Les personnages secondaires qui se trainent et ne nous apprennent rien de nouveau.
Sans oublier le mystérieux Joel qui arrive de nulle part et dont on ne sait rien.
L'Histoire. L'occupation de Charleston, les avancées des troupes, les défaites, la situation des noirs.
Non, rien la dessus non plus.

La fin se termine en eau de boudin.
Mrs llewelyn avec les enfants. Oui et alors ? Une volonté d'ouverture symbolique vers l'avenir ? C'est raté.

Malgré ce tome qui laisse à désirer, Je continuerais à lire du Green. Sa passion pour les états unis est attrayante de même que le sempiternel coté religieux (combat entre la chair et la foi).
Mais coté scénario peu mieux faire.
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Comme bien d'autres lecteurs, ce roman de Julien Green ne m'a pas séduite. Les passages centrés sur la guerre de Sécession qui sert de toile de fond à l'intrigue m'ont plu. Mais l'essentiel est consacré à la description des rapports d'une jeune femme aux hommes et à sa famille. Tout semble effleuré et tout "sonne faux" dans le sens où les pensées et motivations ne sont pas explicités. Ma lecture s'est déroulée sans grand intérêt.. Dommage, d'autant que j'ai déjà lu d'autres ouvrages du même auteur qui correspondaient mieux à mes attentes.
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Je n'ai pas du tout accroché avec ce livre. Dans les derniers chapitres du livre, je me référais encore aux pages du début pour savoir qui était qui. Ce roman est difficile à suivre, avec des sauts temporels et géographiques à peine esquissés alors que d'autres trajets prennent un chapitre entier. Les personnages sont tous plus inintéressants les uns que les autres. L'amour est présenté comme un vaste cliché, et la guerre comme un mauvais film télévisé. Comment cet auteur que j'adore a pu produire une telle bouse ? C'est une vraie question.
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le temps s'alanguit dans le Sud... mais pas pour les hommes, et même les adolescents, qui partent enthousiastes combattre les Nordistes. entre de longues pages qui décrivent le Sud, la vie assez désoeuvrée des riches propriétaires des plantations ( ce qui pour moi était parfois incompréhensible car si loin de nos modes de vie), j'ai "révisé" la guerre de Sécession et déniché pas mal de connaissances sur cet épisode de l'Histoire des USA. j'ai aussi re-fait connaissance avec un auteur que j'ai dû fréquenter un peu il y a bien longtemps.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Le nuage le plus sombre cache une doublure d'argent.
Cette affirmation spectaculaire fut suivie d'un mystérieux silence.
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Le deuil était assis à table avec Elizabeth et l’incartade du bouillant Rolf avait fait briller les éclairs d'acier de la guerre autour de la veuve en amarante. Dans les moments de silence, le cliquetis bien élevé des couteaux et fourchettes ne faisaient que raffiner la gêne et la chose à ne pas dire guettait sa chance pour produire son effet.
( p 57)
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Joël sentait la sueur lui couler dans le dos : était-ce la peur qui se glissait ainsi ? C'était aussi la peur qui le poussait en avant, comme si la peur du voisin soutenait la sienne, et en face, chez l'ennemi, c'était la même chose. La peur combattait la peur.
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Comme le temps était inutile ! La brume recouvrait tout de son vide entre les souvenirs.
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Videos de Julien Green (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Julien Green
"[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […]
On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […]" (Roland Jaccard.)
0:14 - Bernard Shaw 0:28 - Julien Green 0:45 - Heinrich von Kleist 1:04 - Georges Henein 1:13 - Ladislav Klima 1:31 - Michel Schneider 1:44 - Hector Berlioz 1:55 - Henry de Montherlant 2:12 - Friedrich Nietzsche 2:23 - Roland Jaccard 2:37 - Alphonse Allais 2:48 - Samuel Johnson 3:02 - Henrik Ibsen 3:17 - Gilbert Keith Chesterton 3:35 - Gustave Flaubert 3:45 - Maurice Maeterlinck 3:57 - Fiodor Dostoïevski 4:08 - Aristippe de Cyrène 4:21 - Générique
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Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982.
Images d'illustration : Marquise de Lambert : https://de.wikipedia.org/wiki/Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles#/media/Datei:Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles.jpg George Bernard Shaw : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw#/media/Fichier:G.B._Shaw_LCCN2014683900.jpg Julien Green : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-siecle-d-enfer-de-l-ecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green-8675982 Heinrich von Kleist : https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist#/media/Fichier:Kleist,_Heinrich_von.jpg Georges Henein : https://www.sharjahart.org/sharjah-art-foundation/events/the-egyptian-surrealists-in-global-perspective Ladislav Klima : https://www.smsticket.cz/vstupenky/13720-ladislav-klima-dios Michel Schneider : https://www.lejdd.fr/Culture/Michel-Schneider-raco
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