AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791025742334
263 pages
Editions addictives (14/03/2018)
4.11/5   133 notes
Résumé :
Juliette chante l’amour tous les soirs dans son piano-bar. Sans trop y croire. Quand la jeune artiste parisienne se retrouve à la rue, elle accepte une drôle de mission : jouer les dames de compagnie pour une grand-mère guindée et mal en point, en lui chantant tous ses airs préférés. Mais une nuit, un inconnu vient s’installer juste sous les toits, au dernier étage de cet hôtel particulier perché sur les hauteurs de Montmartre : un mystérieux brun aux cheveux longs,... >Voir plus
Que lire après (Im)parfaitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
4,11

sur 133 notes
5
22 avis
4
11 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un livre qui avait tout pour me plaindre, voyons voir, déjà c'est un Emma Green, et j'aime leur plume donc maintenant sans lire les résumés, je lis d'office tous leurs romans. Ensuite, il se passe à Paris, ma ville et j'ai aimé y évoluer, moi aussi je rêverai de vivre dans cet hôtel particulier qui m'a l'air d'avoir tant de charme et de cachet !

C'est un roman plutôt court que nous propose de découvrir les auteures, d'habitude les leurs ressemblent plutôt à des pavés, je ne me plains ni de l'un, ni de l'autre, je suis ravie à chaque lecture. Ce que j'apprécie, c'est que cette lecture change de ce qu'elles proposent d'habitude et cela fonctionne très bien. Je me suis beaucoup plu dans cette romance, elles ont su nous proposer une belle histoire dans un cadre idyllique avec des personnages attendrissants et très attachants. le tout englobé avec une touche d'humour, un personnage hautement sexy et d'autres hauts en couleurs !

C'est Juliette, notre narratrice unique pour cette histoire, elle est chanteuse, elle chante le soir dans les bars pour gagner sa vie. Nous faisons sa connaissance alors qu'elle se fait expulser de l'appartement de sa mère par un huissier. Elle nous présente alors rapidement sa situation : sa mère a fuit le fisc et la France avec un arnaqueur de première et laisse donc sa fille dans une situation délicate. Elle apprend alors que sa mère a contracté un viager pour elle sur un hôtel particulier occupé par une vieille dame, elle lui conseille alors d'aller vérifier dans quel état celle-ci se trouve, voir si ce viager va finir par bientôt se libérer. Une pensée sommes toutes, assez cruelle et égoïste que Juliette a du mal à concevoir. Elle se retrouve néanmoins par curiosité et aussi car elle ne sait vraiment pas où aller avec ses valises qui contiennent toute sa vie, devant cet hôtel particulier quand la vieille dame sort et l'apostrophe. La voilà ni une, ni deux, embauchée comme dame de compagnie, sans que rien n'est été prémédité.

Juliette est une jeune femme pétillante, joyeuse, chanteuse et passionnée. Si sa mère vit de façon malhonnête, ce n'est pas le cas de Juliette et jamais elle n'aura de pensées négatives vis à vis de Suzette, cette grand-mère qui l'accueille alors qu'elle se retrouve sans logement. Nous aurons le plaisir de suivre leur quotidien, un quotidien haut en couleurs avec deux personnages plein d'humour et de belles intentions. J'ai complètement fondu pour ces deux personnalités féminines. Suzette, de son prénom Suzanne, a quatre-vingt quatre ans, elle vit seule dans ce magnifique lieu parisien depuis que son mari est décédé, voilà bien des années. Sa famille nombreuse est particulière, et elle se sent bien seule. Quand elle choisit Juliette comme dame de compagnie, c'est pour sa belle humeur, son chant et sa personnalité qu'elle va craquer et peut être aussi une arrière pensée que nous découvrirons au fil des pages. Cette jeune femme lui apporte une étincelle de bonne humeur qui lui manque. Suzette a ses habitudes, et malgré son âge elle assure ! J'ai adoré son personnage, nous devrions tous connaitre et cotoyer une Suzette.

Lazlo, Lazlo, Lazlo, entendez bien mon ton lancinant ! ce personnage, Emma Green nous offre une description de cet homme fort alléchante : on veut qu'il continue de se balader à moitié nu sans problème. Que de magnétisme se dégage de lui, il est beau, sexy, envoutant, grand, brun, tatoué, ténébreux et j'en passe. Lui, c'est le petit fils de Suzette, qui va venir squatter un des étages de la maison.Elle a là un colocataire qui surprend et qui lui promet des moments plus qu'intenses. Juliette ne s'y attendait pas, et au delà de l'aspect physique plus qu'alléchant de cet homme, elle le trouve insupportable et pense que c'est un vrai connard. Tout ceci, en éprouvant un affolement certain en sa présence, et je ne vous dis pas quand il l'effleure ou la regarde. Emma Green ont l'habitude de nous proposer des specimen masculins fort attrayants, et Lazlo n'y déroge pas ! C'est un personnage assez mystérieux, il parle peu et quand il parle, c'est pour la remettre à sa place ou faire quelques allusions, qui la déstabilisent. Sa vie et les conditions pour lesquelles il se retrouve chez elle, Suzette ne fait que les évoquer mais sans jamais bien rentrer dans les détails, elle trouve que c'est à lui de dévoiler ses secrets et pas à elle d'en dire plus. Il est alors ce personnage masculin dont on veut tout savoir, tout comme Juliette, la curiosité nous démange.

Nous avons donc un trio étonnant : une vieille dame qui a la forme et toujours autant de réparties et d'humour, une jeune femme qui se retrouve sans famille et qui garde toutefois sa bonne humeur, et un grincheux sexy qui tente de se remettre d'années difficiles. Nous allons pouvoir les découvrir tous les trois dans leur quotidien de tous les jours. Juliette se prend d'amitié pour Suzette, appréciant de plus en plus sa compagnie tandis que Lazlo voit de noirs desseins dans les projets de la jeune femme et s'inquiète pour son aïeul. Ce que j'ai aimé la proposition de ces personnages, ils s'imbriquent les uns dans les autres et sans le savoir, ils forment tous trois une unité, un tout qui fonctionne très bien.

Ce roman aborde le thème de la reconstruction après avoir sombré, se relever et continuer de vivre quand la culpabilité vous assaille est une chose difficile à réaliser. Emma Green évoque aussi l'amour de différentes manières, il y a celui qui saisit un homme et une femme qui se rencontrent et vont s'aimer, mais il y a aussi cet amour qui né d'une rencontre, comme ici entre Suzette et Juliette, qui toutes deux recherchent une personne sur qui compter. Un roman parfait, avec des personnages imparfaits mais tellement bon à suivre, qui vont au contact des autres, s'épanouir et s'ouvrir pour être mieux heureux.
Lien : http://www.livresavie.com/im..
Commenter  J’apprécie          00
Une lecture toute en délicatesse, douceur et humour, rafraîchissante et pleine de peps qui redonne le sourire et ne fait penser à rien.
Je retrouve la plume légère et enthousiaste de Emma Green avec un plaisir des plus grands.

Juliette est une femme qui a appris très tôt à savoir ne compter que sur elle-même après que sa mère l'ai délaissé pour un magouilleur notoire d'Amérique du Sud prêt à tout pour de l'argent.
Elle possède une voix d'or qui lui permet de vivoter de sa passion jusqu'au mauvais coup de trop qui lui vaut d'être expulsée.
En colère et désespérée, sa mère lui avoue un secret bien gardé et la voilà donc en plein coeur de Montmartres à hésiter devant un hôtel particulier verdoyant et luxueux.
Lumineuse, belle, altruiste, douce et avec une connaissance musicale détonante et vieux jeu, elle se retrouve dame de compagnie pour la propriétaire des lieux, mémé Suzette, un être coloré, fantasque et pleine de vie qui ne demande qu'à être aimé et moins seule dans sa tour.
Elles se trouvent alors une famille aimante et spontanée l'une en l'autre, se complètent, s'apprivoisent et vivent l'instant présent.
Mais un colocataire inattendu fera son apparition et bouleversera son quotidien. Il suscitera attirance, désir et sentiments, attisant sa lumière par sa noirceur.

Laszlo est un homme sombre, mystérieux et lunatique. En parfaite opposition avec sa famille, seule compte sa petite soeur Léopoldine (véritable ouragan de bonne humeur), il est toutefois très proche de sa grand-mère qu'il l'aime et l'accepte tel qu'il est.
Il traîne une culpabilité et des remords derrière lui, l'empêchant d'être heureux et d'avancer plus sereinement alors qu'il a payé lourdement sa dette pour, finalement, qu'un malheureux accident.
Un être qui finalement se sent seul mais cultive sa solitude pour ne plus souffrir et surtout ne plus faire souffrir.
Mais c'était sans compter sa collocation forcer avec cette fille à la personnalité solaire qui a entrepris de l'aimer et de le sortir de cette vie morose avec l'aide précieuse de la seule femme au monde qu'il aime par-dessus tout.

Une rencontre nocturne aussi inattendue qu'houleuse.
Une antipathie cachant un émoi troublant et fulgurant.
Deux faces d'une même pièce destinées à se trouver et à s'aimanter pour ne plus se quitter, à condition d'oublier deux secondes sa fierté, bien trop mal placée parfois.
La peur de souffrir, de l'abandon est une phobie pouvant se manifester à tout âge et parfois il suffit d'une personne pour faire la différence, pour aller mieux et être parfaitement heureux. C'est dans les imperfections que le bonheur se trouve car sans elles la vie serait fade et ennuyeuse.

Un condensé de références musicales qui revisite nos classiques avec nostalgie, de rire et de bonne humeur qui font chaud au coeur, d'amour et de respect aussi bien amoureux que familial dans ce one shot des plus succulent à dévorer.
Commenter  J’apprécie          00
Il est rare que les Emma Green nous offrent un one shot qui plus est, un one shot très court ! Je vous rassure de suite, ce roman est une petite pépite qui se savoure ou se dévore ! Pour ma part, c'est la seconde option que j'ai choisi, je l'ai littéralement dévoré !



Juliette est chanteuse. Elle chante tous les soirs dans un bar. Juliette s'est faite mettre à la porte de son appartement à cause de Sabine, sa mère qui a trempé dans des magouilles pas très catholique. Bref, la voilà à la rue contrainte de se trouver un logement rapidement sauf que sa chère mère lui a donné une adresse à laquelle elle doit se rendre. Juliette va se retrouver à Montmartre et partager l'appartement d'une vieille dame répondant au nom de Suzanne, en viager. Cette octogénaire va sérieusement pimenter la vie de notre jeune artiste ! Juliette ne vit que pour la musique mais sa vie va changer au contact de Suzanne qui va jouer le rôle de la mère que Juliette n'a jamais réellement eu. Suzanne va être d'un grand soutien pour notre Juliette qui en aura besoin mais elle pourra également compter sur Nour, son amie qui est un show à elle toute seule. En allant vivre chez Suzanne, elle va faire la connaissance du gentil, mignon et ténébreux petit-fils de la vieille dame qui a plus un air de famille avec un ours mal luné...



Juliette est une jeune femme dynamique, pétillante, qui respire la joie de vivre et qui est une grande passionnée de musique. Si sa mère est une personne malhonnête, ce n'est pas le cas de Juliette. Nous allons suivre Juliette dans son quotidien avec cette grand-mère de substitution qui va égayer son quotidien. Suzanne est un personnage haut en couleurs que j'ai beaucoup apprécié. C'est un personnage doux et bienveillant, plein d'humour qui vous fera sourire plus d'une fois. Elle vit seule dans ce grand appartement parisien depuis que son mari est mort il y a de ça de nombreuses années. Malgré qu'elle ait une grande famille, elle se sent seule c'est pour cette raison qu'elle a pris Juliette comme dame de compagnie parce qu'elle est fraîche, pétillante, de bonne humeur avec un humour plaisant et qui a une voix magnifique lorsqu'elle chante. Que de qualités pour notre Juliette ! Mais si elle a choisit Juliette, ce n'est pas que pour ces raisons, on les découvre bien plus tard...



Lazlo, homme mystérieux, ténébreux, viril, sexy qui en ferait craquer plus d'une ! Il est beau, sexy en diable, il a un regard de braise, il est grand, brun, tatoué... Et il est accessoirement le petit-fils de notre chère Suzanne ! Comme par hasard, notre homme va venir dormir chez elle, au même moment où Juliette débarque dans sa vie. Quelle coïncidence, n'est-ce pas ! Juliette ne s'attendait pas à avoir un colocataire mais bon, elle devra faire avec n'est-ce pas ! Toujours est-il qu'il va falloir cohabiter avec un Adonis à ses côtés, il y a pire comme torture mais quand cet Adonis vous insupporte et qu'il a l'attitude d'un vrai c*nnard, cela peut vite dégénérer... Surtout que notre homme des cavernes ouvre peu la bouche mais quand il le fait, c'est pour remettre en place notre Juliette ! Il prend plaisir à déstabiliser Juliette mais elle ne va pas se laisser faire... En effet, les joutes verbales ne lui font par peur, il va trouver du répondant auprès de Juliette qui sera un adversaire de taille ! Si il ne veut pas parler de lui, soit, on ne va pas le forcer même si on a envie de le connaître en profondeur.



Les Emma Green nous offrent un récit différent des romans qu'elles nous proposent habituellement. Ici, elles nous proposent un trio de choc et de charme qui fonctionne parfaitement. Une personne âgée qui n'a pas sa langue dans sa poche, une jeune femme sans famille mais qui n'a pas perdu sa joie de vivre, un ours mal luné qui a des secrets à nous avouer. Bref, des personnages différents qui ont tous quelque chose à nous apporter pour nous concocter un récit imparfait. Juliette et Suzanne s'entendent parfaitement bien, elles cohabitent ensemble dans la joie et la bonne humeur. Lazlo voit ce rapprochement d'un mauvais oeil. Il pense que Juliette veut dépouiller son aïeule, ce qui n'est clairement pas le cas !



La plume des auteurs est belle, fluide, drôle à souhait, très addictive ! J'ai passé un super bon moment lecture avec ce livre qui est frais, dynamique, joyeux avec des personnages touchants, attachants.



Tout ça pour vous dire qu'"(im)parfait" est loin d'être imparfait, il est presque parfait ! Je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre qui vous en fera perdre votre latin et vous mettra assurément à la douce musique des Emma Green...


Lien : https://leslecturesdeladiabl..
Commenter  J’apprécie          00
Se retrouvant du jour au lendemain à la rue, elle va apprendre que sa mère non seulement criblée de dette, ayant fui en Amérique Centrale aurait contracté un viager. Mais ce n'est pas le plus étonnant venant de sa génitrice, en effet cette dernière l'aurait mis au nom de la jeune femme pour lui assurer un certain avenir.
Juliette n'est pas comme sa mère, elle est droite, se bat jour après jour pour survivre, c'est une chanteuse qui se produit dans les bars mais dont la carrière ne décolle pas plus que ça, du fait des malversations de sa mère.
Elle n'aura d'autre choix que de se rendre dans cet hôtel particulier et voir un emménagement est possible. Ce qu'elle ne s'attendait pas à découvrir c'est une mamie de 84 ans qui pète la forme et dont son côté grincheux est attachant. Elle va se prendre d'affection pour cette vieille dame qui est bien seule dans cette maison. Et on va dire que la proposition qu'elle va lui faire sera son salut.

Cette femme m'a fait de la peine, sa solitude est si criante alors qu'elle est à la tête d'une tribu bien grande. Mais ne dit-on pas souvent que même entourée de monde on peut bien se sentir bien seule. Ses descendants sont à l'image même de la bourgeoisie, aucune tendresse échangée, aucune extravagance. Ils ne se réunissent que pour les grandes occasions et pour eux seul point commun : l'héritage qu'ils attendent avec impatience.


« Non, vous n'avez pas l'air bien dégourdie. Mais vous avez la voix, le regard et le coeur. C'est tout ce qui compte dans la vie. Une voix sûre, un regard dur, un coeur doux. »


Être sa dame de compagnie n'est pas de tout repos, le petit piaf comme la surnomme Suzanne doit faire face aux exigences de cette dernière qui passe du coq à l'âne et dont les goûts musicaux peuvent parfois laisser à désirer. Malgré tout ça elle nous fait bien rire par ses expressions vieillottes, sa manière de critiquer tout et sa langue bien pendue.

Juliette qui pensait avoir un quotidien plus tranquille, elle va affronter un regard envoûtant et un physique plus qu'appétissant. Il semblerait qu'elle et Suzanne ne soient pas les seuls occupant de cette maison, en effet Laszlo, le petit-fils de la vieille dame a pris ses quartiers à l'étage du dessus et il faut dire qu'entre nos deux jeunes l'entente ne sera pas au beau fixe.
Il est une contradiction à lui seul, autant il peut se montrer horrible face à Juliette autant les instants qu'ils passe en compagnie de sa grand-mère nous touche. Il est le petit-fils parfait, à l'écoute de son ainée, l'aidant dans les basses besognes, la faisant rire, passant du temps avec elle et surtout lui vouant un amour et une reconnaissance sans faille, la protégeant de tout danger. Il faut dire que cette dernière est son pilier, celle qui croit en lui et qui, au contraire de sa famille, ne le rejette pas. On comprend vite qu'il souffre, que quelque chose de grave a fait de lui l'homme taciturne, un homme qui se méfie de tous.


« Cette voix. Ce timbre. du velours de crème. du chocolat fondu brûlant. Une bombe à retardement. »


Juliette ne compte pas se laisser faire aux attaques de ce nuisible, elle lui tient tête, le pousse à bout. Elle en a assez bavé et ce n'est pas cet apollon qui la mettra dehors.
Même si le roman n'est qu'une seule voix, on comprend qu'ils se troublent l'un et l'autre. Ils se cherchent, s'affrontent avec délice et très vite la pente devient de plus en plus glissante.
Les autrices ont su nous faire aimer cet homme en apparence arrogante, le peu de dialogue nous fait nous poser des questions sur les sentiments de Laszlo mais qui une fois décortiqué, nous apparait comme un enfant en manque d'affection. Je dirais même que nos deux personnages se ressemblent car tout deux ont dû grandir sans réelle famille aimante.
Ce trio nous enchante autant pour l'électricité qui crépite entre nos deux protagonistes, que notre Suzanne qui se moque de la bienséance et ces chansons qui nous font rêver sur bien des points.


« J'avance à nouveau vers lui, tente de poser ma main sur son torse, mais il intercepte mon poignet et le tient éloigné.
- Arrête de voir tout en noir, Laszlo…
- Arrête d'essayer de faire rentrer la lumière ! grogne-t-il en me repoussant en arrière. »


J'ai apprécié ma lecture, j'ai passé un moment de plaisir en compagnie de ce trio, tout y est pour savourer ce roman grâce au solitaire, le petit piaf et l'impétueuse grand-mère.
Emma Green a encore réussi à nous livrer un message fort, celui du pardon de soi, de l'acceptation de ses erreurs et de la loyauté qu'elle soit familiale ou de coeur.

Lien : https://leslecturesdemariaet..
Commenter  J’apprécie          00
Je suis une victime, eh oui, une victime de l'effet Laszlo, je vous rassure tout de suite, une victime totalement consentante 😇😈

Faut bien dire qu'il a tout pour faire de nous des victimes 😂

Mais revenons au commencement.

Juliette est une jeune femme avec un talent pour le chant, malheureusement elle vit dans un appartement de sa mère, une mère qui a franchement l'air de s'en foutre un peu. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'elle va se retrouver avec les huissiers chez elle qui lui font bien comprendre qu'elle se retrouve à la rue. de là, elle va se retrouver chez une dame dont la maison est en viager. C'est sa mère qui c'est occupée de cela il y a une quinzaine d'années en mettant ce viager au nom de Juliette. Elle va donc se rendre sur place, mais là vieille dame vivant encore, elle ne voit pas de solutions, la maison n'est pas encore à elle.

De fil en aiguille, elle va malgré tout se retrouver à loger dans cette maison où elle tiendra le rôle de dame de compagnie de Suzanne. Sans oser lui parler du viager.

Tout se passe relativement bien jusqu'au moment où un homme mystérieux fera irruption du troisième étage, un homme qui ferait frémir les hormones d'une nonne, si si je vous l'assure.

Au final, rien d'alarmant, c'est Laszlo, un des petits-fils de Suzanne. Juliette n'étant pas une nonne, elle aussi sera victime de l'effet Laszlo et ses hormones vont se lâcher. Celui-ci semble inategnable, on a l'impression qu'il il a du mal à s'ouvrir vers les autres, qu'il cache une souffrance que seule Suzanne peut comprendre. Juliette va vouloir creuser un peu, elle va souvent se prendre un mur.

Pourtant la tension sexuelle et le désir sont carrément palpable.

Si j'ai franchement adoré suivre leur évolution, j'ai un gros faible pour la grand-mère, un véritable phénomène malgré son âge. Elle me fait penser à la mienne qui était pas mal non plus dans son genre. Son humour fait du bien, elle n'a pas sa langue dans sa poche, j'ai carrément eu des fous rires avec ses expressions.

Lancez-Vous sans hésiter, après votre lecture, revenez me dire si comme moi vous êtes sous le charme de Suzanne et son chat-mari 😊
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Tu n'as aucune idée de qui je suis, soufflé-je en contemplant son beau visage fermé. Tu refuses de me laisser ma chance...

J'avance à nouveau vers lui, tente de poser ma main sur son torse, mais il intercepte mon poignet le tient éloigné.


- Arrête de tout voir en noir, Laszlo....

- Arrête d'essayer de faire rentrer la lumière! Grogne-t-il en me repoussant en arrière.


Je ne résiste pas, heurte doucement le mur derrière moi et le contemple, la vision brouillée par les larmes. Sa douce violence ne me fait pas peur, mais elle me blesse. Lui me fixe de son regard dur et obstiné. Ses yeux me détaillent, me caressent sans le vouloir. Il ne me porte pas dans son cœur, mais je l'attire, je l'excite. Il me veut. Nos peaux se réclament, l'instant s'éternise, la tension grimpe encore. Je serre les cuisses. Je frissonne.

Et je réalise que de toute ma vie, je n'ai jamais laissé un homme me traiter ainsi.


- Dégage! craché-je soudain en sentant une larme couler le long de ma joue.


Face à moi, Laszlo courbe un peu l'échine, baisse son regard fier et quitte mon couloir pour aller grimper les marches de l'escalier.


Entre nous, la guerre est de nouveau déclarée.
Commenter  J’apprécie          20
Si ton mariage peut survivre à la mort d’un enfant, c’est que tu ne t’es pas trompée de mari. Voilà de quel genre d’homme on a besoin dans sa vie, ma jolie. Peu importent ses défauts, ses imperfections. Peu importe qu’il parle peu, qu’il travaille trop, qu’il ne débarrasse pas le couvert ou qu’il oublie les anniversaires. Rien d’autre ne compte que la profondeur du regard, l’assurance de la voix et la pureté du cœur. Et des mains assez fortes pour toujours vous serrer, vous retenir.
Commenter  J’apprécie          10
« Je ne sais pas si c’est réciproque, mais vous êtes ma famille, Suzanne. Et avant vous, je n’ai pas eu la chance de connaître ça. Alors, je ne vais rien lâcher. Je vais me battre. Pour garder ma place ici. Vous prouver que je me fous de ce viager, de ces murs, de ce qu’ils valent. Que je les aime uniquement parce que vous vivez dedans. Et qu’ils sont devenus mon chez-moi. Mon nid. Mon refuge. »
Commenter  J’apprécie          10
« Je t’aime depuis une éternité, Juliette. Je t’aime depuis que tu m’as défié, provoqué, bousculé. Je t’aime sans l’avoir voulu. Sans l’avoir cherché. Je t’aime parce que tu es une putain de bombe qui a tout fait péter dans ma vie, avant de lui donner un nouveau sens. »
Commenter  J’apprécie          10
« Lazlo… On n’a pas besoin d’être parfaits. Regarde-nous, on n’a même pas d’ailes… et on a pris notre envol quand même. »
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Emma Green (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emma Green
Le duo Emma Green aurait été ravi de vous rencontrer à Livre Paris ! Pour votre plus grand plaisir, elles vous parlent de "Recherche Coloc" et d'un projet à venir
autres livres classés : romanceVoir plus
Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus



Lecteurs (420) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1084 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..