Ma deuxième lecture de
John Green sera donc son troisième roman,
La face cachée de Margo.
Roman qui m'a beaucoup plu, mais avec tout de mêmes quelques points négatifs, comme vous le lirez dans cette chronique.
Pour commencer, un bref (mais complet !) résumé :
Quentin, lycéen, est amoureux depuis toujours de sa voisine, Margo Roth Spiegelman. Malheureusement, depuis quelques années, Margo et Quentin ne jouent plus dans le même camp.
Margo, est une belle adolescente, en couple, populaire, drôle et casse-cou ; alors que Quentin préfère jouer aux jeux vidéos, rire avec ses amis Ben et Radar et rester tranquille chez lui les jours de fête.
Mais une nuit, Margo s'invite chez Quentin et l'emmène dans une expédition
Jubilatoire afin de se venger de ses amis.
Durant toute la nuit, Quentin songe à ce qu'ils se diront le jour suivant. Mais le lendemain, Margo ne vient pas en classe. Elle a disparu.
Le but du jeu est simple pour Quentin. Retrouver Margo en suivant les indices qu'elle lui a laissés. Mais Margo Roth Spiegelman sait décidemment bien jouera cache-cache.
Je dois avouer que le synopsis ne m'avait pas particulièrement attiré dans les rayons de la médiathèque, mais c'est
John Green l'auteur !
Que je vous le dise de suite, j'ai beaucoup aimé ce roman, mais je dois avouer que
Nos Étoiles Contraires est tout de même largement au-dessus. (je m'excuse d'avance, je vais sans doute faire beaucoup de comparaisons.)
Je vais de suite enchaîner sur les personnages, puisque se sont vraiment eux les piliers de l'histoire, plus que le dénouement lui-même.
Le héros, Quentin, m'a beaucoup plu, malgré sa tendance à s'emporter facilement et pour quelque raison que se soit. À côté de cela, il est calme, très responsable et honnête. C'est le genre de garçon qui se fait rare de nos jours…
Son ami, Ben est un garçon beaucoup plus immature, mais très drôle. Un humour immature, oui, mais bon…
Radar quant à lui est un geek intelligent et fidèle, qui est lui aussi très drôle.
À eux trois ils forment une bande d'amis sympathique qui pourrait très bien existée.
Il y a vraiment des moments où j'ai éclatée de rire. J'ai trouvé les dialogues très directs, réalistes. L'humour était moins philosophique que dans
Nos Étoiles Contraires, beaucoup plus immature, moins réfléchi, ce qui donne une touche de réalisme au roman.
Passons à Margo maintenant.
Et à partir de ce moment-là, je serais moins indulgente.
Margo est exactement le genre de fille que je ne comprends pas. Alors elle a deux images, en fait. Il y a don côté jolie fille populaire, fêtarde, casse-cou, à ma mode, et puis son vrai visage : une mélomane solitaire, écrivaine à temps perdu, rêveuse, maligne et légèrement dépressive.
Alors maintenant, Margo Roth Spiegelman peut-elle m'expliquer pourquoi diable veut-elle absolument avoir deux images ?
Pour être plus forte, moins vulnérable ? Parce que si être soi-même, ça veut dire être faible, et bien je suis mal barrée !
Je ne comprend pas cette idée, ce raisonnement, et ne les comprendrais sans doute jamais. Donc pour moi, Margo est une ado qui cherche à être intéressante, et qui se cache derrière une philosophie évoluée alors qu'elle est elle-même contre cette philosophie.
Rien que le fait de laisser des indices lorsqu'elle fugue, je trouve ça tellement malsain. On dirait que pour elle tout cela n'est qu'en jeu. Elle ne pense pas aux autres, elle est si égoïste !
Je suis en train de chercher quoi dire à propos de l'histoire, parce que ce sont vraiment les personnages qui ont de l'intérêt pour moi. J'ai même trouvé que toute l'histoire autour de la fugue était presque superflue. Ce n'est pas ce qui m'a le plus marqué.
Et étant donné que toute l'intrigue tient autour de la fugue de Margo… que je trouve superficielle…
Je pense que l'auteur a voulu nous faire comprendre la valeur qu'avait les gens et tout ça, sauf que pour moi, Margo est tout de même superficielle. du début à la fin, et oui, désolée.
La fin m'a un peu déçu. le fait que l'absence de Margo, devenue si importante aux yeux de Quentin finisse en road trip improvisé m'a laissé sur ma faim. de la part de
John Green je m'attendais à mieux comme dénouement.