Un groupe de mercenaires sillonne le nord de l'Empire en quête de contrats lucratifs. Mais, où qu'ils aillent, rien n'est simple et les forces du mal se dressent sur leur chemin.
Et quand tout cela se situe dans le monde de Warhammer, il faut faire attention à sa vie, mais d'avantage encore à son âme, car pire que la mort est la damnation.
En vrac nous trouverons ici : des vampires, des revenants, des adeptes de Nurgle, Tzeentch ou Slaanesh, et des peaux-vertes, tout ce beau monde cherchant à trucider les aventuriers de la bande à Badenov, somme toute assez peu mémorable si ce n'est le vieux guerrier de Nuln dont l'histoire personnelle le rend attachant, et le noble Pieter qui rejoint le groupe au cours du roman.
Si l'écriture est simple, le rythme est envolé et j'ai complètement dévoré ce bouquin, avec ses chapitres courts et denses, représentant chacun une histoire à part entière, dans une trame plus étendue formée par le roman.
Nul besoin de connaître les aventures de ces chiens de guerre pour se jeter dans la lecture de ce roman, simplement celui d'avoir le coeur bien accroché (même si on est loin du roman horrifique).
Dark fantasy avec cultistes dépravés sacrificateurs d'enfants, monstres mutants assoiffés de sang, nobles véreux et incestueux, ou rencontre dans des tavernes mal éclairées et fréquentées...
Un bon moment qui pourra plaire aux non connaisseurs, car le Lore est finalement peu poussé (fantasy classique avec vampires, orques et puissances du mal) et que la carte initiale est suffisamment détaillée pour ne pas se perdre.
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- Je ne lirais pas ça si j'étais toi, dit Pieter en regardant avec inquiétude Stanislav qui tenait un grand grimoire, lequel semblait relié dans une sorte de peau sombre et écailleuse.
- Pourquoi, qu'est-ce que c'est ? demanda le grand ours d'un air suspicieux.
- Je crois qu'on l'appelle le Liber Pestilentia. On dit que si tu n'es pas un acolyte des dieux noirs et que tu n'es pas protégé par toutes sortes de talismans et de charmes, le simple fait de lire te rendra fou, et finalement d'aveugle.
Je ne fais jamais confiance à quiconque porte un titre de noblesse. Mon expérience m'a appris que ce sont tous des idiots congénitaux qui aiment leurs chevaux plus que de raison, des intrigants belliqueux et psychopathes ou des adorateurs du chaos complètement fous.
- Ou des vampires, ajouta Youri.
Mais c'est vrai qu'on est forcé de mentionner toutes les qualifications qu'on a pu obtenir, pensa Torben, quand on a ni cicatrice, ni récit de bataille pour témoigner de ses hauts faits dans la vie.
Selon l'opinion réfléchie de Torben, Johannes Verfallen était un érudit typique : nerveux, le teint pâle, une stature de moineau dissimulée sous une robe noire à capuchon démesurée.
Tu as dû entendre parler de la malepierre, je suppose?
- La malepierre ! [...] L'essence même du Chaos, cristallisée sous forme physique ?