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4,18

sur 16790 notes
Une couverture loin d'être enthousiasmante.
L'avis du Time Magazine proclamant ce bouquin comme meilleur roman 2012, meilleur que Fantômette contre Satanix ? Ça me ferait mal !
Et ça m'a fait mal...

Hazel et Augustus. Deux gamins touchés par le cancer. L'une apparaît condamnée alors que l'autre semble en rémission. le sujet sentait bon le méchant bourdon et la mélancolie.
Tout faux ! Si le vert est la couleur de l'espérance, le récit de Green l'est tout autant, forcément .
Un récit sur la maladie, l'amour, la mort .
Présenté comme cela, rien d'affriolant a priori et pourtant...
Pourtant, difficile de ne pas succomber à la justesse de ton et l'humour cynique qui transpirent de ce récit à chaque page.
Pourtant, difficile de ne pas se prendre d'affection pour ces deux créatures célestes au charisme fou - Isaac, je ne t'oublie pas – appelées à devenir étoiles filantes avant l'heure.
Pourtant, difficile de ne pas s'émouvoir pour ces deux guerriers magnifiques s'arc-boutant, tels deux roseaux jumeaux, afin de ne jamais rompre et continuer le combat plutôt que rendre les armes.
Pourtant, qu'elle est belle cette histoire d'amour, cette leçon de vie, même si...

Nos Etoiles Contraires : un bien joli bouquin qui fait du bien .
http://www.youtube.com/watch?v=c3Sc2H07sgM

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Je pense que l'on connait tous quelqu'un victime du cancer, pour ma part un bon paquet : amis, famille, collègues. Des fois l'issue est favorable, des fois il faut sortir les mouchoirs. La mort c'est moche et le cancer est souvent l'introduction à cette triste fatalité : une sorte de loterie naturelle qui déterminera si oui ou non tu vas crever, si oui ou non tu vas morfler, et si oui ou non tu peux gagner.

Quoi qu'il arrive tu vas en chier, moralement et physiquement, le cancer est une saloperie qui fait beaucoup pleurer.

Mais quel est notre rapport face à la maladie et face à la mort ?

Choupette qui se trouve être ma compagne me pose souvent cette question existentielle :

Tu fais quoi si je meure demain ? (choupette a une relation bizarre avec la mort)

Moi : euhhhhhhh ?????? Ah si ouais : Je m'inscris sur mettic, yeahhhhhhhh, pour me serrer plein de petites minettes chaudasses et bonnasses… trop de la boulette atomique.

Choupette : pas question que tu trempes ton petit machin dans quelqu'un d'autre, à part "Monica Bellucci" parce que même moi je veux me la faire...

Choupette n'a pas du tout le compas dans l'oeil, c'est évident, c'est comme dans les manifestions : d'après les organisateurs ils étaient 1 million, d'après la police 10 mille, et moi je crois que les organisateurs ont souvent raison, par contre elle a le sens de l'humour et des affaires :

enfin bref je l'ai autorisé avec "Colin Farrell"

Un jour John GREEN (l'auteur du roman), écrit une histoire sur deux cancéreux de 16 et 17 ans qui vont s'aimer, gerber, et beaucoup souffrir…. hummmm, ça me laisse rêveur rien que le pitch et les 135 critiques me mettent l'eau à la bouche, je sens que je vais bien me marrer, l'auteur a l'air d'avoir un sens de l'humour original… et j'aime ça.

L'histoire est simplement magnifique, d'une grande justesse, l'auteur aborde la mort, la souffrance, la maladie et la vie avec un romantisme déroutant, jamais maladroit, toujours avec cet humour juvénile, ni trop peu ni pas assez, il dose ce roman à la perfection, c'est HUMAIN et c'est BEAU.

Par contre tu devrais normalement beaucoup chialer ta petite maman.

Moi à choupette : et si moi je meure ?

Choupette : Je ne m'en remettrais jamais...

Moi : Rooooooooo viens me faire un "ti câlin..."

Choupette : P'tain mais pourquoi tu me touches le sein, tu m'énervesssssssssss...

Moi : ????? Bah tu voulais un "ti câlin" !

On est tous différents face à la mort, moi je garde mon humour en toute circonstance et ce même avec des gens malades (expérience), je sais encore faire des blagues entre deux sanglots, mais comme je suis pudique, je ferme les portes :

Ouf mon honneur de mâle est sauf !

A lire derrière une porte...

A plus les copains
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Hazel Grace Lancaster est une jeune fille de 16 ans... en pleine fleur de l'âge pourrait-on croire... et pourtant, elle est atteinte d'un cancer de la thyroïde, diagnostiqué alors qu'elle n'avait que 13 ans. Les métastases ont migré vers les poumons et elle ne peut plus respirer qu'avec l'aide de sa bonbonne à oxygène qu'elle traine inlassablement avec elle. Elle ne va plus à l'école, sa vie sociale se désagrège et ses seules occupations sont la lecture et les réunions de cancéreux auxquelles elle se rend chaque semaine, essentiellement pour faire plaisir à sa maman. Patrick, qui mène ces réunions, est un ancien cancéreux qui s'en est sorti et leur inflige sa bonne parole. Il y a aussi Isaac, jeune homme qui souffre d'un cancer de l'oeil et à qui risque bien de devenir aveugle. Et il y a Augustus, meilleur ami d'Isaac, venu le soutenir lors d'une séance. Ses beaux yeux bleus attirent aussitôt Hazel. Atteint lui-même d'un ostéosarcome, il est amputé d'une jambe. Entre eux deux, le courant passe aussitôt. Mais, Hazel se considère comme une grenade qui va tout détruire sur son passage et craint ainsi de faire du mal à tous les gens qui l'entourent. Elle, en sursis, ne guérira jamais de son cancer et lui, en rémission, va certainement vivre. Voilà nos deux étoiles contraires qui vont faire un bout de chemin ensemble, dans leur combat contre la maladie...

Ce roman est certes un roman sur la maladie, le cancer, les déceptions et la mort mais pas que... car, il y a aussi l'amour, l'amitié, les premières expériences amoureuses et les questionnements sur l'existence elle-même. Sans être larmoyant ni caricatural, ce livre est surtout une ode à l'amour et la vie. Les émotions, riches et profondes, sont palpables à chaque page. La plume de John Green est tout simplement magnifique. Mêlant à la fois les joies et les peines, l'humour et les larmes, la tendresse et la violence, il a su nous bouleverser et nous toucher du début à la fin. Il nous livre ici un roman fort, fantastique, intelligent, poignant et sensible qui sublime l'âme humaine, ses sentiments et ses émois.

Nos étoiles contraires... brillant !
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💑Nos étoiles contraires où comment Roméo et Juliette de Shakespeare est dépoussiéré.💑


Hazel Grace, 16 ans n'a pas la vie d'une adolescente normale. Diagnostiquée à l'âge de 13 ans d'un cancer, Hazel sait qu'elle ne sera jamais une jeune femme, que ses poumons la noieront bien avant. Sa seule bouée d'espoir est un roman de Peter van Houten : Une impériale affliction où l'auteur a réussi à retranscrire tout ce qu'elle éprouve au travers de ses personnages.
Lors d'une réunion de soutien, Hazel rencontre Augustus Waters. L'attirance entre eux est immédiate, mais Hazel, en raison du peu de temps qui lui reste à vivre, refuse de s'engager dans une relation et de blesser une autre personne. Pour Augustus, ce refus n'en est pas un pour lui. A l'aide de son charme incroyable, de sa gentillesse, de son amour, il va permettre à Hazel de réaliser son rêve.
Seulement.... les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent être....


WOUAHHHHHH !!! C'est le cri que j'ai poussé après avoir fermé ce livre. Que d'émotion, que de larmes versées, de mouchoirs usés.


De nombreuses critiques ayant déjà été publiées, je ne vais pas m'étendre, car tout a été dit. Je n'avais pas voulu le lire lors de sa sortie parce que 1) la couverture ne me plaisait pas 2) le sujet que je pensais négatif ne m'en donnait pas envie puisque je travaille dans un milieu médical et que je côtoie la mort régulièrement, 3) parce que je ne tenais pas à faire comme tout le monde. Au final, WOUAHHHHH ! Quelle claque, quelle leçon de vie.


Au final, une manière positive et superbe de parler de la maladie, de la mort. L'histoire est poignante et n'édulcore pas les réalités que provoquent les traitements. Mais, John Green ne parle pas ici de la maladie, mais de deux êtres vivants, aimant et humain. Sérieusement, à lire ou faire lire à un maximum de personne afin de leur donner une autre vision de la maladie.
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Une pure gifle émotionnelle !

Ce livre est merveilleux, atroce, sublime, horrible. J'étais sceptique au début concernant cette histoire de cancer qui me semblait bien terne, mais ce roman est plein d'espoir. Malgré la tournure dramatique des événements, on referme le livre avec l'envie de profiter de la vie. Suite à cette lecture, on relativise, on se rend compte de notre chance inouïe.

« Je crois qu'on peut choisir dans la vie comment on a envie de raconter une histoire triste, et Augustus et moi avons choisi la manière drôle. »
Bien que le sujet du livre soit extrêmement triste, j'ai adoré l'humour qui se dégage de ce roman. Il m'a tour à tour, émue, touchée, amusée. Les personnages sont juste extraordinaires. Et pourtant, ils sont loin d'être parfaits. Auguste et Hazel m'ont fait tellement rire, avec leur ironie décalée, leurs envolées Shakespeariennes et surtout l'autodérision face à leur maladie. J'ai également beaucoup aimé Isaac. Ces trois êtres ont mis de l'amour, de la beauté et du rire dans leur existence rongée par la maladie.

Nos étoiles contraires n'est pas un simple livre sur le cancer, c'est avant tout un livre sur l'amour: l'amour entre deux êtres, l'amour de parents envers leur enfant, l'amour entre deux amis. Et l'amour de ces deux étoiles pour la vie.

Nos étoiles contraires est un livre déroutant. Tantôt drôle tantôt triste, il nous fait passer du rire aux larmes à chaque page! A de nombreuses reprises, j'ai lutté dans ma lecture tellement mes yeux étaient remplies de larmes, et l'instant d'après avoir un fou rire après avoir lu un passage. C'est vraiment un livre magnifique, tant par les personnages que par l'écriture. La plume de John Green est belle, authentique, toute en finesse, en métaphore et en philosophie. John Green nous dévoile ici tout son talent d'écrivain par ses textes philosophiques que l'on lit à travers Augustus, mais aussi Peter. Ces répliques superbes qui ponctuent le livre, ces répliques pleines de métaphores, de sous-entendus.... Dignes des plus grands. Dès les premières pages, j'ai été conquise par l'écriture, très directe et franche.

Et pour finir je partage avec vous cette très belle phrase d'Hazel qui je suis sûre marquera la lecture de chacun : "Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse."
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Impossible de se voiler la face. Avec un tel résumé, on ne peut pas franchement s'attendre à une happy end. Au contraire, on se doute bien que ce livre risque de nous faire pleurer. En fait, on ne peut avoir peur que d'une chose : qu'il tombe dans le mélo. Mais d'un autre côté, on nous souligne tout de suite l'humour des deux protagonistes et leur projet plein de vie. Donc normalement, ça devrait aller.

J'ai commencé ce livre à peine je l'ai eu. Je ne m'attendais pas à recevoir une telle claque. Oui, ce livre est bon, très bon même. Une vraie perle. Non seulement il relate le quotidien d'Hazel, une adolescente atteinte d'un cancer incurable, mais il nous fait également part de ses espoirs, ses déceptions, ses rêves, ses attentes. Oui, car nous, on pourrait réduire Hazel à son cancer. Penser qu'il n'y a rien d'autre qui puisse la définir, rien à part ses douleurs lancinantes à la tête et dans la poitrine, sa bouteille d'oxygène, l'attention constante de sa mère, son groupe de soutien et ses séjours à l'hôpital. Mais Hazel est tellement plus. Hazel est une adolescente à la fois comme les autres et à la fois très différente. Elle qui a mûrit plus vite que les autres pour éviter d'être blessée ou pour éviter de les blesser est à la recherche de la même chose qu'un autre adolescent. Elle cherche à savoir qui elle est, elle veut réaliser ses rêves.
Et ne croyez pas que ses rêves, ses espoirs ne sont qu'en lien avec son cancer. Au contraire, on se rend très vite compte que même si le cancer d'Hazel l'empêche de faire beaucoup de chose, elle a beaucoup d'énergie et de volonté.

D'un autre côté, Hazel ne vit pas au pays des Bisounours. Elle sait très bien que sa maladie est incurable et que son espérance de vie est limitée. Elle sait qu'elle mourra probablement avant ses parents. Elle est très réaliste à ce sujet et on sent qu'elle s'est longuement questionnée avant de trouver les réponses qui lui conviennent.
Au détour d'une réunion d'un groupe de soutien, Hazel fait la connaissance d'Augustus. Un garçon un peu plus âgé qu'elle qui est en voie de RC (rémission complète), il est "sur la pente ascendante". Hazel est intriguée par ce garçon qui n'a pas peur de l'aborder, de l'inviter chez lui. le courant passe bien entre eux, mais c'est un livre qui va les réunir. Plus précisément un projet qui va être tiré de ce livre. Eux qui ont la même vision sur leur maladie, qui ne veulent pas être réduit à leur cancer respectif, eux qui veulent profiter de leurs vies tant qu'ils peuvent encore ont décidé de partir en voyage à la rencontre d'un auteur.
Dans la préparation de ce voyage, on voyage entre deux Hazel : Hazel la cancéreuse qui assiste à des "réunion cancer", Hazel qui doit aller en soins intensifs en toute urgence mais aussi Hazel qui va faire du shopping, Hazel qui va au ciné, Hazel qui a des rendez-vous dans des sous sols pour jouer à des jeux vidéos, Hazel qui remonte le moral à ses amis... On ne cesse de voyager de l'une à l'autre et de s'émerveiller devant cette jeune fille. Oui, elle est forte et déterminée et c'est elle qui porte ce roman.
Grâce à elle on va rencontrer des personnages touchants, qui ont chacun leur propre histoire, leur propre combat. Qu'ils soient parents, amis, proches, atteints ou non d'un cancer, on vit à travers eux. Entre Patrick le rescapé, Isaac le futur aveugle, Karin l'amie sur qui on peut compter tous jouent un rôle dans cette histoire bouleversante.
Inutile de vous dire qu'on est loin du mélo, mais en même temps ce livre est très réaliste. C'est un roman très juste, très vrai.

Aux côtés d'Hazel et de Gus, j'ai espéré, j'ai souffert, j'ai ri, je me suis questionnée, j'ai pleuré, j'ai aimé, j'ai été déçue... en somme j'ai vécu.

Nos étoiles contraires est un roman magnifique qui ne peut que nous aider à grandir, quel que soit notre âge.
Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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Ce livre devrait être lu par tous. Pourtant, au risque de passer pour une horrible sans coeur ou une insipide donneuse de leçons, je dois avouer qu'il n'a pas fait naître chez moi d'enthousiasme débordant...

Le sujet du cancer me touche depuis longtemps, pas dans mon corps (pour l'instant, et j'espère pour longtemps) mais par une amie d'enfance qui aurait pu s'appeler Hazel et qui est morte à 22 ans, par ma mère qui n'a plus qu'un poumon depuis presque 10 ans, par ma grand-mère avant elle, et beaucoup d'autres encore, copains, voisins ou vagues relations... Peut-être est-ce d'ailleurs parce que le cancer me touche trop que je n'ai pas réussi à croire à cette jolie histoire d'amour.

Car, jolie, émouvante et bien-pensante, cette histoire l'est sans aucun doute. C'est juste qu'elle sonne faux par moments, en tout cas pour moi. La version anglaise que j'ai lue met en exergue un commentaire élogieux de Marian Keyes, dont les livres m'ont souvent remonté le moral mais relèvent indéniablement de la chick-litt. de fait, 'Nos étoiles contraires' m'a fait l'effet d'être un peu la chick-litt du cancer, plus joli que nature, et c'est ce qui m'a dérangée.

Cela dit, je reconnais que j'ai été bouleversée par Hazel, son quotidien plein d'amour et de mauvaises émissions télé avec ses parents, ses angoisses quand elle a une nouvelle douleur, ses émotions lorsqu'elle rencontre Gus, son humour et sa volonté de vivre face à la maladie, son refus de n'être 'que' son cancer... Alors, je suis prête à oublier certaines invraisemblances ou scènes nunuches pour vous conseiller ce livre, en espérant qu'il change un peu les mentalités sur le cancer et les malades...
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Deux jeunes gens font partie d'un groupe de paroles où ils tentent d'évacuer leurs angoisses. Ils se plaisent beaucoup.

Nous sommes, durant ce récit, les témoins attendris d'une relation forte entre une très jeune fille intelligente, brillante, sensible Hazel et un garçon subtil,Augustus « conscient de son potentiel de séduction », éperdument amoureux. La littérature vient conforter leurs échanges déjà très nourris. Si je m'arrêtais là l'histoire serait merveilleuse seulement voilà ! la maladie s'impose lourdement, sournoisement, irrémédiablement, violemment et chaque instant banal en d'autres circonstances devient fragile et essentiel.

Hazel Grace souffre d'un cancer du poumon. Augustus Waters a un ostéosarcome qui a déjà fait des ravages en le privant d'une jambe.

« Sans souffrance comment connaître la joie ? » Nous vivons avec Hazel et Augustus cette alternance de « moments géniaux et de moments terribles » les premiers étant injectés un peu comme pour combattre l'effet désastreux des seconds. Ils maitrisent leur situation avec dignité, courage et ce qu'il faut d'humour pour rendre cette situation gérable pour l'entourage. L'humour toujours présent donne à ce roman ce qu'il faut de légèreté, de dérision, pour regarder la maladie en face.

D'autres personnages très attachants se baladent entre les lignes : Isaac, qui vient de perdre la vue,
Peter van Houten toujours une bouteille de whisky à portée de main. Les parents de tous ces jeunes qui, bon gré mal gré, sont obligés de garder le sourire, et qui tiennent leurs enfants très fort contre eux tandis que les vagues déferlent !

Nombreux sont les témoignages qui démontrent la lucidité incroyable des enfants ou adolescents atteints d'un cancer. Leur incroyable maitrise. Cette maturité acquise dans l'urgence, ce bouleversement émotionnel qui fait passer ces jeunes de la sidération à la révolte, au désespoir et à l'amour de la vie est très courante semble-t-il. Chloé cette jeune Rennaise ne disait-elle pas au journaliste venu la voir : « J'aime ma vie. J'aime ma vie tout court. Maintenant je l'aime. Je m'en suis rendue compte. » Et Alice, cette jeune britannique de 15 ans n'a eu de cesse de rêver…..nager avec les requins, aller au Kenya, changer de coiffure. Et je pourrais continuer à décrire des témoignages

Ce récit sensible, drôle souvent, bien senti toujours, peut être lu à partir de 13-14 ans. Nous lisons à la fois le tremblement de terre bouleversant le corps et l'esprit de ces jeunes héros, et la conscience qui les anime de vivre l'instant, de le vivre le mieux possible. Un roman sur leur courage étonnant. Un roman juste.

Je retiens une phrase d' Hazel s'adressant à Augustus :
« Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités ».
Et si le secret d'une vie pleinement réussie ne se résumait en ces mots ? Offrir ou s'offrir une éternité dans un nombre de jours limités.


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Je l'ai lu sur les conseils de ma fille qui a adoré. J'étais au départ dubitative : des ados cancéreux qui tombent amoureux...
Mais j'avais tort. C'est le contraire d'une bluette, émouvant mais pas trop, vraiment excellent. Les personnages sont attachants et humains, l'écriture agréable, des dialogues drôles. J'ai ri , j'ai pleuré, c'est un livre magnifique, que je conseille à tout le monde.
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Je me suis sentie un peu inquiète avant de commencer ce roman, le sujet des enfants malades pouvant s'avérer révoltant, dérangeant et propre à vous mettre le moral à zéro. Mais très vite l'auteur présente des protagonistes qui vivent une histoire d'adolescents à leur manière, des adolescents que la maladie a poussé à mûrir et à envisager leur vie différemment. le roman s'articule autour d'une belle histoire d'amour : celle d'Hazel et d'Augustus, obligés de vivre le moment présent , ce qui peut paraître révoltant pour le lecteur qui aurait envie d'envisager un avenir pour eux, mais non, la vie en a décidé autrement.
Je me suis demandé ce qui fait la force de ces deux êtres : leur maturité face à un karma sur lequel ils ne peuvent agir, les autres personnages qui montrent la maladie sous d'autres facettes : Katleen, l'amie d'Hazel, qui s'adresse à elle comme s'il n'y avait pas de maladie et qui vit sa vie d'adolescente ordinaire, la maman d'Hazel, protectrice, ayant du mal à faire le deuil d'une enfant condamnée, jusqu'à l'odieux Peter van Houten, écrivain alcoolique replié sur lui même et qui leur réservera un accueil bien peu délicat.
Ce sujet pouvait tourner au morbide, et la façon dont il est traité est admirable : humour noir de la part des héros eux-mêmes, volonté de ne pas s'identifier à la maladie, projets à court terme, petites joies faites de peu de choses, refus de se lamenter... On se sent tout petit !!!

Un très beau roman que je conseille !
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