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sur 16453 notes
Hazel a seize ans mais pas toute la vie devant elle. Atteinte d'un cancer des poumons, elle vit grâce à une oxygénothérapie qui réduit sa vie sociale à ses parents. Ses seules sorties indépendantes sont consacrées à des séances de paroles avec d'autres adolescents malades. Là où elle croise Augustus qui devient son confident et son grand amour.

Deux adolescents atteints d'un cancer, voilà de quoi faire pleurer dans les chaumières, et craindre le mélo. Mais l'histoire de John Green est touchante. Parce que la profondeur émotionnelle de deux êtres jeunes qui s'aiment et souffrent, ne peut laisser indifférent. Parce que l'intensité de leurs émotions, exprimée avec naturel et sans tabou, est émouvante et sonne juste.

Hazel et Augustus profitent de chaque instant et cherchent un sens à leur vie, ils savent leur temps compté. Hazel et Augustus, des personnages, beaux et forts, profondément humains et... vivants, auxquels on ne peut que s'attacher.
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Je crois réellement qu'il y a des moments où l'on doit lire certains livres et d'autres, durant lesquels il vaut mieux s'abstenir. Bien que j'ai acheté cet ouvrage presque aussitôt après sa parution, je ne l'ai pas lu tout de suite parce que je savais que je n'étais pas prête. Sachant en gros de quoi l'histoire traitait et sachant que j'allais rentrer en Centre de rééducation pour la pathologie qui m'affecte, j'ai préféré attendre et je sais maintenant que j'ai bien fait. Rajouter une 972 ème critique à cet ouvrage, quel intérêt ? Et pourtant, je ne peux m'empêcher d'y rajouter une couche...

L'histoire de ces deux adolescents, Hazel Grace (comme l'appelle Augustus bien que son vrai prénom soit Hazel tout court, comme elle s'entête dans un premier temps à le lui rappeler) et Augustus (dit Gus) sont deux personnages extrêmement attachants. Tous deux adolescents et tous deux atteints d'un cancer, ils savent que leur passage sur Terre sera bref mais sont cependant bien déterminés à continuer leur bataille jusqu'au bout pour, ne serait-ce que profiter les rares moments où ils sont ensemble. Je me suis beaucoup identifiée au personnage d'Hazel car, tout comme elle, l'auteur que j'idolâtre, (pour moi, il s'agit de Truman Capote et non pas Peter van Houten) a lui aussi laisser un livre inachevé et, tout comme elle, j'aurais aimé savoir comment il comptait le terminer. Cependant, je sais quel caractère il avait et qu'il était lui aussi alcoolique et je suis donc par conséquent, "ravie" qu'il soit mort (l'année de ma naissance qui plus est) car ainsi, aussi improbable soit le fait que cette rencontre ait pu avoir lieu un jour s'il était toujours en vie, je sais qu'au moins, il ne me décevra pas !
Une histoire d'amour intense et extrêmement pure entre ces deux adolescents qui n'avaient rien demandé à la vie mais à qui tout à été pris, jusqu'au droit d'espérer...l'espoir d'une rémission, celui de ne plus souffrir, celui de ne pas être une charge pour leurs parents et tant d'autres choses encore...

Un roman extrêmement dur et pourtant, si beau ! A découvrir et à faire découvrir ! Bref, une véritable perle !
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Nos étoiles contraires, c'est l'histoire d'Hazel et d'Augustus. Ils se rencontrent dans un groupe de soutien pour cancéreux. Elle a 16 ans et un cancer de la thyroïde dont les métastases ont migré vers les poumons. Condamnée à plus ou moins brève échéance, elle s'accroche sans se plaindre. Lui a eu une tumeur osseuse sur une jambe et a dû être amputé. Semble depuis en rémission. Pas envie de vous en dire beaucoup plus mais sachez juste qu'entre eux, le courant va tout de suite passer. Sachez aussi qu'il est question d'un livre et d'un écrivain antipathique en diable. Sachez pour finir que Nos étoiles contraires est un petit bijou.

C'est un bijou parce que les malades que l'on rencontre sont des jeunes gens avant tout. Certes ils souffrent dans leur chair et ont plus souvent qu'à leur tour le moral dans les chaussettes. Mais ils font preuve d'une belle lucidité, d'une bonne dose d'humour et d'une délicieuse répartie. Et puis ils envisagent l'amour pour ce qu'il devrait toujours être : quelque chose de simple et de léger, une évidence face à laquelle il ne sert à rien de résister. Et c'est aussi et surtout un bijou parce que John Green n'a pas l'indécence de nous faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu'à la fin une issue favorable est possible. Tout cela sans aucun pathos. Je pourrais ajouter que j'ai aimé ce vieux salopard de van Houten comme j'ai aimé la dignité des parents d'Hazel, leur approche « intelligente » et tellement touchante de la maladie de leur fille. En fait je crois que j'ai toute aimé, la finesse du propos, ces personnages incarnés à la psychologie tellement bien construite que je ne suis pas près de les oublier. Nombreux sont ceux avant moi à avoir qualifié ce texte de « lumineux ». Je crois que c'est tout à fait ça.

Non, je n'ai pas pleuré en refermant ce livre. Pas même un sanglot dans la gorge. Il n'empêche. Cette magnifique histoire m'a touché, m'a secoué, m'a fait sourire, m'a profondément ému et a fendu le coeur de pierre que l'on me prête (à juste titre) depuis des années. Un livre dont il ne faut pas avoir peur malgré le terrible sujet qu'il aborde. Un livre que je n'ai pas fini de prêter, assurément.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Chers amis de Babelio, je lance un appel au secours ! J'ai besoin de votre avis.
Voici les faits.
J'ai refermé ce livre il y a quelques jours, et je ne vais pas me joindre au concert de louanges que j'entends résonner un peu partout.
Pourquoi n'ai-je pas été émue, éblouie, transportée comme annoncé ? La quatrième de couverture prévenait pourtant : "On rit, on pleure, et on en redemande". Et c'est, au vu des différents avis que je lis, ce qu'ont fait la plupart des lecteurs. Mais pourquoi pas moi ?
Serais-je déjà devenue une de ces mémés grincheuses et sans coeur que plus rien n'émeut et qui passent leurs journées à bougonner ? J'ai peur !
Voyons ça de plus près.
Hazel a seize ans, Gus en a dix-sept, ils sont tous deux frappés par le cancer. Comment ne pas être émue par ces ados attachants, victimes avec d'autres amis d'une cruelle et injuste loterie médicale ? Bien sûr qu'ils m'ont attendrie ces deux tourtereaux, je ne suis pas insensible tout de même. Mais leur histoire n'est pas crédible pour deux sous, et le roman tout entier, non plus.
Hazel et Gus ont des réflexions, des réactions, des comportements qui sont d'une maturité totalement invraisemblable, ce qui fait que du début à la fin, je n'ai jamais pu croire en leur histoire. Aucune scène n'a trouvé grâce à mes yeux, rien ne m'a semblé juste.
Attention, la fantaisie et l'invraisemblance ne me dérangent pas en soi : je suis une fan absolue de L'écume des jours. Mais ici, on a une histoire qui veut "faire vrai", mais qui "fait faux" de bout en bout. du moins, voilà mon avis.
Pour nuancer, et pour être tout à fait honnête, j'ajouterais que la lecture n'est cependant pas désagréable du tout. Il y a même quelques bons ingrédients.
Le livre préféré d'Hazel, "Une impériale affliction", est une bonne trouvaille : le titre à lui seul vaut son pesant d'or, et les extraits sont très drôles au second degré. Quant à son auteur, ridicule à souhait, il m'a vraiment fait rire.
Pour conclure, je pense que si j'avais lu Nos étoiles contraires à quatorze ans, je l'aurais adoré. Mon petit coeur de midinette aurait palpité à chaque page, aurait chaviré devant l'histoire d'amour entre Hazel et Gus, bref, j'aurais totalement approuvé que Time Magazine écrive que "ça frôle le génie". Mais je n'ai plus quatorze ans, et je n'ai vu dans cette histoire qu'une petite bluette pour adolescents, et pas de quoi faire chavirer mon gros coeur d'adulte.
Alors que pensez-vous de mon cas ?
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Hazel se bat depuis trois ans contre un cancer de la thyroïde qui en est au stade IV, c'est-à-dire avec des métastases partout, des poumons qui ne veulent plus fonctionner tous seuls, d'où la bombonne à Oxygène sur roulettes qui l'accompagne partout.

Pour céder aux injonctions de sa mère qui s'inquiète car elle se renferme sur elle, Hazel se rend une dernière fois au groupe de parole auquel elle appartient mais qui ne semble plus rien lui apporter. Elle s'agite sur sa chaise en échangeant avec Isaac, victime lui d'un cancer de l'oeil et qui, non content de lui avoir piqué cet oeil, a décidé de s'étendre notamment à l'autre. C'est alors qu'elle fait la connaissance d'Augustus qui raconte avoir été opéré d'un ostéosarcome et porte une prothèse.

Si Hazel sait qu'elle est en phase terminale d'un cancer incurable, Augustus est en rémission complète. Isaac sait qu'il va devoir être opéré pour le second oeil avec un très grand risque de devenir aveugle. Nous allons ainsi suivre ce trio d'amis que le cancer rapproche, leur façon d'aborder la vie et leurs relations avec les autres, que ce soit les parents, les amis…





Ce que j'en pense :



J'ai beaucoup apprécié ce livre que beaucoup de gens sur les sites littéraires, les réseaux… car cela a été un succès planétaire. il y a déjà eu plus de mille critiques...

On voit évaluer Hazel, qui sait qu'elle ne s'en sortira pas. Elle a treize ans quand on diagnostique son cancer de la thyroïde et seize ans lorsque l'on fait sa connaissance. C'est une ado plutôt sympathique, qui est consciente de son état, essaie de vivre de façon la plus normale possible mais comment la vie peut elle être belle quand on ne peut plus respirer, qu'on se promène avec sa bouteille d'oxygène partout, quand les poumons se remplissent régulièrement de liquide et qu'il faut l'hospitaliser en urgence pour aspirer tout cela.


Les relations avec la maladie sont décrites avec leurs mots d'adolescents, qui sont devenus adultes beaucoup trop tôt, souvent bien plus que leurs parents (le père d'Hazel pleure très souvent, et c'est elle qui le rassure et le console. Il n'accepte pas cette maladie, c'est une injustice. Il sait que sa fille va bientôt mourir mais il refuse d'en parler, comme si en niant les faits, ils ne se produiront pas. Sa mère veut absolument qu'elle profite de la vie, qu'elle sorte alors qu'elle est mieux dans ses livres. Elle est persuadée qu'Hazel est déprimée car elle est mieux seule, ses préoccupations sont tellement loin de celles des autres filles de son âge.

Ils sont tous les deux décontenancés, car c'est dur d'avoir un enfant malade, ce n'est pas dans l'ordre des choses, la mort c'est pour les personnes âgées, qui ont vécu, pour leurs enfants la vie a à peine commencé.

Les relations entre les trois ados, sont évoquées de façon décomplexée, on parle de sexe, de premier rapport que l'on doit remettre au plus tard possible, en étant sûr d'être amoureux, que ce soit le vrai grand et unique amour de leur vie. Et, en même temps, il y a beaucoup de pudeur.

La relation avec leurs camarades est fort bien étudiée elle-aussi, comment garder ses amis quand on est malade ? C'est une question primordiale que les gens « normaux » ne peuvent même pas imaginer : on murit trop vite avec la maladie, alors les centres d'intérêt sont à des années-lumière. certains gardent le contact de loin d'autres fuit (cf. la scène hilarante où Isaac bombarde d'oeufs la voiture de Monica

Entre eux ils parlent chimio, médicaments qu'ils ont eu ou pas, espérance de vie… le groupe de parole les aident mais pas toujours, mais il est un lieu d'échange où peut parler de la maladie comme on veut. On les suit, dans leur intimité, même dans les toilettes où la chimio les fait vomir, parfois même avant de les atteindre, les effets secondaires des médicaments, protéger l'autre en refusant les visites quand ils sont hospitalisés alors que la solitude est lourde.

Tout est bien décrit, bien maîtrisé, et laisser les ados parler de leur cancer en toute liberté avec leurs mots à eux, de leurs espoirs même s'ils sont limités. Ils parlent de tout, ils n'ont pas de temps à perdre et la souffrance, comme la mort, rôde pas loin d'eux. Ils sont attachants tous les trois. Ils deviennent des étoiles filantes beaucoup trop tôt.

Il y a beaucoup de tendresse, de maturité et de réalisme dans ce livre et l'auteur ne sombre ni dans le pathos, ni dans la caricature. C'est un véritable plaisir de lecture qui ne plombe pas le moral. Il s'adresse avant tout à des adolescents mais, en tant qu'adulte j'ai passé un bon moment. Certaines phrases sont percutantes : Se prendre la tête est un effet secondaire de mourir… le truc avec la souffrance, c'est qu'elle exige d'être ressentie… On meurt au milieu de la vie, au milieu d'une phrase.

La quatrième de couverture me plaît :on y voit des commentaires d'auteurs, de critiques littéraires, d'admirateurs…

Un bon livre qui fait passer un bon moment, qui est rarement triste car ils réussissent à nous faire rire, à nous faire retrouver notre adolescence. Il nous fait du bien.

Note : 8,7/10


Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Je vais mourir… 
Et c'est peut-être pour bientôt.

Un petit malaise ? Vous ne savez plus quoi dire? Vous avez envie d'oublier cette critique pour passer à la suivante, surtout ne pas vous arrêter, de peur que ce soit contagieux…

Rassurez-vous, je ne souffre pas de cancer, juste de la maladie mortelle qui s'appelle la vie… 
Mais on ressent le même malaise quand on aborde un texte comme « Nos étoiles contraires ».

Il s'agit de l'histoire d'adolescents qui vivent avec le cancer, tantôt en rémission, tantôt en état critique ou en phase terminale. Une réalité qu'on a du mal à envisager. On a envie de détourner le regard ou de s'apitoyer, mais l'esquive ou la pitié sont également douloureuses pour ceux qui ne sont pas que des malades.

Mais la réalité c'est qu'ils vivent, tant qu'ils ne sont pas morts.

Ils ont des jours de découragement, de colère et de révolte. Ils sont égoïstes et généreux, ils se soucient de leurs parents qu'ils font souffrir aussi.
Ils rient, ils pleurent, ils aiment…

Un bon roman, mais sous la cote « littérature jeunesse », car on y trouve une quête un peu puérile, lorsque l'héroïne veut absolument savoir ce qui arrive aux personnages d'un roman… (Est-ce qu'il faudrait se demander ce que Tintin a fait quand Milou est mort… a-t-il acheté un autre chien ?)

Un bon roman, pour ne pas oublier de profiter du temps qui nous reste…
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J'ai reçu ce livre suite à un échange avec une amie de Babelio, et je ne regrette absolument pas mon choix. Merci donc à Mademoiselle_Lecture.

Vous penserez peut-être que j'arrive après la bataille, en effet, ce roman a déjà été chroniqué à de nombreuses reprises. Les avis divergent, mais la majorité des lecteurs ont beaucoup aimé ce livre, ce qui est mon cas.

Il est difficile, quasi impossible de rester insensible à cette histoire d'amour entre deux ados, mais comme vous le savez ce n'est pas une histoire d'amour banale, c'est une histoire à trois. le cancer est venu se mêler de tout ça.

Mais Hazel et Augustus se seraient-ils rencontrés sans la maladie?

Pourquoi ce livre marque t-il tant les esprits?

Tout d'abord il parle de deux ados confrontés au pire: la mort.

Mais il parle aussi de maturité, de l'amour vrai, celui du coeur et non des yeux, ils gèrent tout ce qui leur arrive avec tant de recule et d'intelligence que l'on ne peut qu'être extrêmement touché.

Pourtant John Green ne rentre pas dans l'apitoiement, ses personnages sont pudiques et forts, on ne peut que se mettre à leur place et se dire que la volonté dont ils font preuve ne serait pas la nôtre.

Pour moi un magnifique roman, que je garderai en mémoire, comme je pense beaucoup d'entre vous.


Lien : http://livresque78.wordpress..
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j'avais déjà lu "Le Théorème des Katherine", qui ne m'avait pas totalement convaincue, malgré des personnages attachants (dont Colin un surdoué des anagrammes et surdoué tout court), de l'humour, des réflexions très justes sur l'adolescence, l'amour, l'amitié ...

ce livre m'a vraiment convaincue, touchée, émue
je comprends qu'il ait autant de succès, et je suis contente qu'il ait ce succès alors qu'il évoque entre autres la maladie, le regard des autres sur les malades, des adolescents déjà très malades, bref des thèmes que plein de gens essaient de fuir, d'éviter ...

l'intelligence de ce livre est de nous montrer que même très malade, on reste toujours profondément humain, avec l'envie de donner un sens à notre vie, d'être amoureux et vivre des relations amicales, des loisirs, des rêves, des voyages, rencontrer un écrivain dont on a beaucoup aimé l'unique livre (au point pour Hazel de le harceler pour qu'il écrive une suite)

un gros coup de coeur aussi pour les personnages : Hazel, Augustus, Isaac, mais aussi les parents de Hazel et l'assistante de l'écrivain van Houten

un beau livre très émouvant
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Ce livre, je ne voulais pas le lire.
J'ai toujours beaucoup de mal avec les livres ou les films qui traitent de la maladie, d'autant plus quand il s'agit d'enfants. Sensible comme je suis, je craignais de pleurer du début à la fin.
Donc, quand on me l'a proposé une fois, j'ai dit non. Quand je l'ai vu en magasin, je me suis dit non. Et quand une élève est arrivée l'autre jour en me disant: " madame, j'ai amené un livre, j'aimerais vous le prêter", je...n'ai pas dit non. Comment le lui refuser? L'enthousiasme des élèves en lecture est quelque chose que je me refuse de réfréner.
J'ai donc commencé assez rapidement ma lecture et le ton m'a tout de suite plu. Pas de pathos, pas de larmes, mais de l'humour! La narratrice, Hazel, a 16 ans et affronte un cancer qui, elle le sait, gagnera le combat à plus ou moins court terme. Elle assiste a des réunions de soutien entre malades et anciens malades et c'est là qu'elle fait la connaissance d'Augustus, dont elle tombera amoureuse.
L'histoire en elle-même est banale si l'on considère qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre 2 ados. Elle l'est moins parce que ces 2 ados en question sont malades et n'ont donc pas le même regard sur la vie, l'amour et toutes ces choses auxquelles nous ne prêtons même plus attention.
J'aime la justesse de la plume de l'auteur. J'aime comment l'histoire est menée. J'aime sa simplicité, sa beauté.
J'ai pleuré, oui. J'ai ri, aussi.
Je suis finalement heureuse d'avoir fait ce que je n'imaginais pas il y a encore quelques jours.
Et pour finir, toutes mes pensées vont vers celles et ceux, petits et grands, qui se battent contre cette poisse, ainsi que leurs proches.
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Je pense que je ne dirai rien de plus qui n'a déjà été dit sur ce livre, mais je tenais tout de même à écrire mon ressenti sur cette belle lecture.

C'est une histoire que j'ai beaucoup aimé car je me suis très vite attachée aux personnages. Dans un même chapitre on passe par différentes émotions: de la tristesse, de la joie et beaucoup de compassion pour les durs moments que traversent Hazel, Gus et aussi Isaac. le fait que ces personnages soient très jeunes et déjà en train de songer à la fin de leur existence a quelque chose de troublant et touchant à la fois.
Mais ce livre a beau parler de cancer, de traitements et de mort, ce qui est bien c'est que l'auteur ne se focalise pas sur les malheurs de ses personnages. Au contraire, il leur fait aimer la vie en allant au bout de ce qu'ils souhaitent vivre. On trouve ici les joies de l'amitié, les premières histoires amoureuses, l'amour et le soutien de la famille...c'est ce qui fait la force de ce livre je pense, car malgré tout il est rempli de sentiments positifs.

Une brillante histoire, simple et touchante que je recommande vivement.
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