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Critique de Hugo


A quoi pense-t-on quand on est adolescent ? On pense que l'on est adulte…

Mais replongeons-nous quelques secondes dans cette période de transition pleine de naïveté, le cul posé entre mal naitre et mal être, l'un étant souvent responsable de ton invincibilité, l'autre de ton envie de crever ta misère sociale au fond de ta solitude…

« Fuck you so much bande de pédés… » (Pédé à cette époque en travaux = les autres glands du trou-de-balle-oune = adultes)

Tu veux tâter de l'hormone la rouquine ? Un cul à damner ses seins qui manquaient d'ambition, elle au premier rang, moi en train de papoter avec les potes sur un sujet très philosophique se rapportant très exactement à deux choses : Nichons & minous… Et suivez mon regard les chaudasses…. Mais surtout à son boule…

Comment faire pour mettre fin à mes soirées de branlette en l'air ? Époque tyrannique pour mon entre jambes qui rougissait sous mes mains cornés d'un quotidien bancal ? Ô comme la vie est belle ornée de grâce… en route folie, il est temps de commencer à essayer…

« À poils les meufs, j'arriveeeeeeeee… »

C'est provoquer les interdits, tester les limites de l'irrationnel à pieds joints, maitre de cette roulette russe qui me défie, j'appuie sur le hasard et je bascule dans la raison ou le mépris, le mépris d'un monde qui m'échappe, l'adolescence est soupe au lait, oscillant entre euphorie et acné de sa mère la pute :

« Je sors pas comme ça, bordel je suis défiguré, laissez-moi crever bande d'infâmes handicapés de l'adulterie, ou je vous enfume aux deux feuilles, je vais me bourrer la gueule jusqu'à plus vomir et fuguer jusqu'à retrouver ma détresse de gosse »

« Maman, Papa je vous hais-me, aimez-moi à vous comprendre, perchés dans votre raisonnable qui m'ennuie, la vie n'est qu'un canular dont je suis le héros, déchu, incompris, la blague mon exutoire à petits chattes… ce faux semblant qui vous berne dans votre incompréhension, vous chiez des points d'interrogations quand je pleure à l'aide, et quand je me marre de cette fragilité que personne ne nous comprend, ou si peu… »

Je veux la rouquine, son cul et sa copine, je veux rouler à tombeau ouvert, je veux m'enivrer d'adrénaline, dormir jusqu'à plus d'heure, fumer à perdre haleine, picoler jusqu'à l'oubli… tituber, tripoter, je veux rire et pleurer, embrasser cette vie qui m'en lasse et m'étouffe dans la joie et la folie…

Mais des fois j'ai peur, j'ai le coeur qui tremble, c'est parfois si glauque, et parfois si beau, que je m'y perds... Dans cette débauche de détresse heureuse de découvertes, je construis ma sagesse d'illusions en désillusions, je bifurque à gauche ou à droite sans me soucier du pourquoi, l'expérience me guide dans cette violence qui s'adoucit avec le temps qui s'éclaire sur le sens de toute cette merde...

Voilà c'est tout ça à la fois je crois… Bonne lecture les copains…
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