P.69: "Si je meurs, pleure tous les jours sur ma tombe
jusqu'à ce qu'une pousse jaillisse du sol et continue
à pleurer pour qu'elle se transforme en un arbre
magnifique dont les racines entoureront mon corps.
P.78: "Notre plus grande arme contre le stress, c'est notre capacité à choisir une pensée plutôt qu'une autre"
P.78: "J'ignore de quel super-pouvoir William James jouissait, mais je ne peux pas plus choisir mes pensées que mon nom.
[…].
Quand j'étais petite et que je me confiais à maman à propos de mes invasives, elle me répondait toujours:
- Ne pense pas à ça, Aza.
Mais Davis a pigé. On ne peut pas choisir. C'est là le problème. "
Personne ne dit au revoir à moins d'avoir envie de vous revoir.
je me dis je me dis et je me dis
-Mais le truc vraiment flippant n'est pas de tourner, tourner dans une gyre toujours plus large, mais dans une gyre toujours plus étroite. C'est de se retrouver bloqué au coeur d'un tour- billon qui rétrécit inexorablement notre monde au point de nous faire tourner sans bouger, coincé à l'intérieur d'une cellule de prison pile à notre taille, jusqu'à ce qu'on finisse par se rendre compte qu'on n'est pas dans la cellule. Mais qu'on est cette cellule.
Fin de Page 183.
Le pire, dans le fait d'être totalement seul, c'est de se remémorer toutes les fois où on aurait tellement voulu qu'on nous laisse tranquille. Et puis, ça arrive, on vous laisse tranquille et on se révèle être une très mauvaise compagnie.
Mais je commençais à comprendre que l'on n'était pas l'auteur de sa vie, que c'était une histoire racontée par d'autres.
Et, même si j'ai ri avec eux, j'avais l'impression de regarder la scène de l'extérieur, d'être la spectatrice d'un film sur ma vie, au lieu de la vivre.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours aimé les avant-bras masculins.
Il est plutôt rare de trouver quelqu'un qui voie le monde tel que vous le voyez.
"Le problème avec une spirale, c'est que si on se laisse prendre à l'intérieur, ça ne s'arrête jamais"