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3,86

sur 1074 notes
En ma qualité de fan inconditionnelle de John Green, c'était presque une obligation que j'achète son nouveau roman dès sa sortie. Et une fois n'est pas coutume, je ne l'ai pas rangé dans ma bibliothèque perso en me disant que je le lirai plus tard, non je l'ai lu de suite ! Et j'ai adoré retrouver l'un de mes auteurs préférés dans ce nouveau roman, Tortues à l'infini, dont le titre ne se comprend qu'arrivé au milieu du livre, (de même que la couverture ne se comprend aussi qu'en le lisant, et d'ailleurs, soit dit en passant, je n'en suis pas fan, je préférais les couvertures colorées de quand Green était édité par Nathan).

Comme d'habitude, c'est une histoire d'adolescent atypique. Ici, nous découvrons Aza, une jeune fille qui souffre de troubles obsessionnels convulsifs (elle a peur des bactéries et doit sans cesse s'assurer qu'elle n'est pas infectée) et qui vit avec, comme elle peut. Et quand bien même l'auteur nous intègre là-dedans une petite enquête en lien avec la disparition d'un homme très riche, pour ma part, c'est bien Aza et sa maladie qui m'ont semblés être les sujets principaux de ce roman. Des TOCs, je n'en sais que ce que tout le monde dit, que c'est quelque chose d'incontrôlable qui peut nous pourrir la vie. Mais ici, je crois que j'ai vraiment pris conscience du « contrôle » que le TOC peut avoir sur le malade. John Green nous décrit de façon vraiment très réaliste et très détaillée tout le cheminement de pensées et tout ce qu'un TOC peut nous amener à faire.

Comme tous les autres romans de John Green, celui-ci se laisse dévorer à une vitesse folle. Il nous prend, nous empêche presque de dormir (au point de décider finalement de rallumer la lumière pour le terminer, quitte à lire jusqu'à 2h du matin alors qu'on travaille le lendemain). Vous l'aurez compris donc, l'écriture est fluide, captivante. On ne peut qu'apprécier Aza, on croise les doigts pour que tout aille bien pour elle, pour que la situation s'améliore, on se sent mal pour elle lorsqu'elle sous le « contrôle » de son TOC. Encore une fois, John Green a réussi le pari de me faire vivre à la mesure de son personnage et ce n'est pas donné à tout le monde.

Merci Mr Green.
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Ce livre est bien a lire . Mais e reste mitigé sur l'histoire. Pas de grand interet. Aza est un personnage speciale avec sa maladie . du mal a tout comprendre... Dommage
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Ne lisez pas ce livre parce que son auteur est John Green.

Mais ne le fuyez pas non plus pour cette même raison.

Lisez ce livre pour lui même.


Pour être honnête, je ne sais que dire sur ce roman, si ce n'est que j'ai adoré sa sensibilité, sa complexité, l'écriture et ses personnages.

En bref, j'ai tout apprécié dans cette histoire, de la poésie à l'égoïsme de l'héroïne, Aza.
Je n'ai pas envie de vous présenter les personnages ou de vous raconter les troubles psychologiques qui empêchent Aza de vivre une vie sereine et paisible. Je n'ai guère l'envie de vous évoquer la franchise de Daisy, la meilleure amie ou de la sensibilité de Davis, notre jeune milliardaire. Je vous laisse seulement avec ces petits indices. Vous en dire trop est dangereux.

Et puis, je ne souhaite pas faire comme d'habitude, soit vous décrire les personnages. Je ne veux pas de « J'ai aimé Paul » « Pierre m'a ému aux larmes » etc. Je souhaite seulement vous donner envie de découvrir l'histoire de cette jeune fille qui essaie de vivre dans le véritable monde alors que dans sa tête c'est le chaos le plus total. Détrompez-vous, Tortue à l'infini n'est pas encore un roman sur un adolescent malade. Notre Aza est malade c'est vrai. Cependant, ce n'est pas le sujet central de notre histoire. le sujet principal c'est Aza et tout ce qui va avec, ses pensées intrusives et malsaines qui contaminent son esprit sont donc présentes mais il y a aussi d'autres choses... John Green parvient à se glisser dans la peau de cette adolescente tourmentée avec un talent incroyable. le roman est court, il se lit à la vitesse d'un TGV, mais chaque émotion, chaque sentiment a résonné en moi, comme si j'étais aussi dans cette ville américaine. À l'inverse de ce que pourrait laisser penser la quatrième de couverture, l'enquête de la disparition du père de Davis n'est pas réellement au centre de l'histoire. Elle est en arrière-plan tout en gardant une place essentielle dans le récit.
Alors, j'ai tourné les pages, curieuse de découvrir où ce milliardaire se cachait mais passer du temps en compagnie d'Aza, de Davis et de Daisy sans en savoir plus, ne m'a absolument pas dérangé. Je me suis laissée porter par la plume et la narration tout simplement.

La fin a été le clou du spectacle. Simple, belle et logique. Ce dénouement est à l'image de l'ensemble du roman : parfait. Attention, je ne n'emploie pas ce terme dans le sens où : Ils vécurent heureux et eurent plein d'enfants. Au contraire, Tortue à l'infini est parfait parce que justement il présente des personnages tout à fait imparfaits. Et leurs imperfections, leurs erreurs, font leur force et illustrent leur courage. John Green n'enjolive pas la maladie d'Aza. Elle ne guérit pas miraculeusement au contact du beau Davis, je suis désolée de vous l'annoncer bien que je sois certaine qu'une telle guérison vous aurez profondément agacé. D'ailleurs il n'est pas réellement question de guérison quelconque ou de médicament miracle, il est seulement question du bonheur de la jeune fille.


Tortue à l'infini est un trésor. Un roman pour tout le monde : de 13 ans à 97 ans...
Lien : http://little-a-read.blogspo..
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Sans ses pensées invasives, Aza mènerait une vie quasi normale. Mais elles sont là. Elles l'assaillent et l'obsèdent, sans qu'elle n'ait son mot à dire. Elle pense aux bactéries présentes dans son organisme, à celles qu'elle échange lors d'un baiser... Puis tombe dans une spirale infernale à laquelle il lui est difficile d'échapper. Même lorsque sa meilleure amie Daisy la pousse à enquêter sur la disparition du père de Davis, même lorsqu'Aza reprend contact avec ce garçon qu'elle n'a pas revu depuis plusieurs années, ses démons sont toujours là...


Aza est une jeune fille de seize ans qui aimerait être auteure de son destin. Mais tout est si compliqué pour elle. Tout est si compliqué dans sa tête. Elle ne contrôle pas ses pensées et elle en souffre beaucoup. A demi mot, elle nous confie qu'elle ne se sent pas elle-même. Sa maladie m'a beaucoup touché et j'ai suivi l'évolution de son personnage le coeur gros. Aza est une vraie battante et ce, même si il lui est difficile de rester positive, d'être l'amie parfaite, d'être la fille parfaite. On lui pardonne bien volontiers.


John Green nous offre un regard adolescent sur cette maladie, mais pas moins intelligent. Pendant qu'Aza se bat contre son propre esprit, il réussit à nous faire réfléchir à la vie, à l'amitié, à l'amour, au deuil. La quête d'identité d'Aza n'en est que plus intéressante et pertinente. Pas de faux semblants. Parfois ça va, parfois non, et on sait bien que ses maux ne disparaîtront pas comme par magie. D'ailleurs, Aza termine son récit sur des paroles magnifiques, pleines de sens, et surtout, porteuses d'espoir.


Les troubles mentaux sont au coeur du récit et l'auteur a vraiment soigné la psychologie du personnage d'Aza. Mais Tortues à l'infini, c'est aussi une belle histoire d'amitié entre Aza et Daisy, et entre Aza et Davis. Alors que les interactions des filles m'ont fait rire à plusieurs reprises (les nombreuses références à Star Wars sont tellement fun ! merci Daisy !), celles avec Davis sont plus subtiles et m'ont touchée en plein coeur. Alors que Daisy a accepté les troubles de son amie depuis longtemps, Davis lui, semble comprendre ce qu'Aza vit au quotidien et ses réactions sont vraiment adorables. Même si la romance entre ses deux jeunes personnages n'est pas au coeur de l'histoire, à cause des problèmes qu'ils ont à gérer tous les deux, je les ai trouvés très mignons. Leurs moments étaient remplis de tendresse et leurs silences étaient beaux.


Verdict : Encore une fois, John Green nous offre un récit d'une rare profondeur émotionnelle. Encore une fois, il nous invite à appréhender le monde différemment. Encore une fois, j'ai cette impression d'en ressortir grandie. J'ai passé un très agréable moment. Emouvant. Authentique. Percutant. Les troubles de l'anxiété, les troubles psychiques ne sont pas des sujets faciles à aborder mais John Green a trouvé les bons mots. Des mots qui sonnent justes et qui nous aident à comprendre. On sent que ce roman lui tient beaucoup à coeur puisque c'est une maladie qui lui est familière et le récit d'Aza est d'autant plus touchant.

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Un roman plus personnel et tellement pertinent…
Il s'agissait de mon premier roman de cet auteur. Avec tous les échos concernant ses précédents livres, je dois avouer que j'avais un peu peur d'être déçue par sa plume que tout le monde vantait…
Et j'avais tellement tort !
Dans ce roman, John Green évoque un sujet qui lui tient à coeur et contenant ses pensées les plus personnelles. En effet, le personnage principal, Aza, est atteinte de TOC. Ses pensées intrusives concernent surtout la saleté et la population microbienne et on découvre à quel point il est difficile pour elle, pour eux, de sortir de cette spirale infernale une fois un pied mis dedans. On voit que l'auteur sait de quoi il parle car il en souffre lui-même et j'avoue que les pensées livrées d'Aza semblent terriblement authentiques. J'ai eu l'impression de m'immiscer dans l'esprit, dans les ressentis de l'auteur et c'était très intéressant car tous les patients ne le décrivent pas si bien et rarement de façon si poétique !
Ce roman a été un véritable plaisir à lire ! Il parle de l'adolescence tout en suivant une jeune fille au quotidien sortant un peu de l'ordinaire sans tomber dans le destin fantastique. C'est touchant, sans l'être trop. En effet, tout est dans la subtilité et c'est surement ce que j'ai le plus aimé. Finalement on en ressort grandi, souriant et pourtant, quand il s'agit d'en parler, de se souvenir d'un élément qu'on a particulièrement aimé, c'est là l'exercice le plus difficile. Aucune page ne m'a plus marquée que le reste et pourtant j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Les pensées d'Aza sont omniprésentes et c'est logique, c'est réellement le cas dans ce genre de pathologie.
Et puis, il y a aussi la question de la filiation avec notamment la disparition du père de Davis, mais surtout le décès du père d'Aza. John Green reste à nouveau très subtil et c'est vraiment très intéressant de voir le retentissement de ces deux terribles événements sur leurs enfants. le rapport à l'autre que cela soit avec ses parents ou ses amis, est vraiment mis en avant ici. Les personnages secondaires sont vraiment attachants et j'ai beaucoup aimé la pétillante Daisy !
J'ai adoré le fait qu'on utilise ENFIN les technologies dans un livre young-adult comme cela se fait dans la réalité. C'est vraiment très bien fait sans que cela soit trop. Encore une fois, ça reste subtil. On a des conversations SMS mais qui sont très bien intégrées à l'histoire car c'est exactement comme cela que ça se passerait dans la réalité. On a tous notre portable tout le temps sur nous, et on s'en sert parfois sans y penser. C'est exactement ce qui se passe ici.
Enfin, on est face à une petite enquête qui est très loin d'être au coeur de l'histoire. le père d'un personnage a disparu et Aza va contribuer à résoudre l'enquête. Pourtant, cela n'est qu'une partie du roman et on ne le rappelle pas à chaque fois ; tout comme la petite romance. le sujet principal est vraiment l'adolescence mais aussi la maladie d'Aza, sa spirale infernale.
Je dois dire que j'ai été bluffée par le rapport au titre qui est fait au court du récit. En effet, la première fois que j'ai entendu le titre de ce livre, je me demandais ce qu'il voulait dire par là. C'est très bien expliqué dans le roman et cela nous fait nous interroger sur nous-même, les autres, notre rapport avec les autres mais aussi notre place dans l'univers.
Pour finir, je dois vraiment saluer ce roman pour la portée psychologique et psychiatrique qu'il porte. le sujet principal étant la maladie d'Aza au coeur de l'adolescence, vous vous doutez que cela avait piqué ma curiosité. J'ai découvert avec plaisir que la psychiatrie était ici démystifiée et surtout qu'on ne stigmatisait pas ceux qu'on appelle trop souvent « fous ». John Green nous permet de mieux comprendre cette pathologie dont il souffre en la rendant accessible, compréhensible et en y ajoutant une petite touche de poésie. On ne peut que déborder d'empathie pour Aza qui vit, survit, avec l'enfer qui est le sien.
Je suis ravie d'avoir découvert la merveilleuse plume de John Green via ce roman. J'y ai découvert une grande subtilité cachant de belles et terribles idées, mais surtout des notions très importantes. John Green peut être lu à tous les âges tant l'analyse de ce roman peut-être différente selon l'expérience, les connaissances et le vécu de chacun. Ce roman déclenchera d'abord de l'empathie envers Aza mais aura aussi pour rôle d'exposer cette maladie méconnue, démystifiera ceux que l'on qualifie trop souvent de « fous » et surtout abordera une nouvelle fois l'adolescence et le deuil d'une façon tellement bien pensée. Je suis conquise.
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J'ai mis un 3,5 étoiles Puisque john Green est mon auteur préféré, mais j'ai l'impression que ce roman n'était pas tout à fait à la hauteur des autre. Par contre j'adore le fait qu'il insère des informations sur les sujet qui sont important dans le livre et sa nous permets d'apprendre tout en lisant/ s'amusant ! Cela nous montre qu'il fait bien c'est recherche et je trouve que ça ajoute un petit quelque chose à l'histoire ! Cela donne vraiment l'impression que les personnage on dés conversation en profondeur et non seulement en surface puisqu'il parle pas seulement des choses qui sont de connaissance générale, ils en parle en étant vraiment passionnée et ce dans tout les livres de l'auteur !! J'adore m'instruire en même temps de lire pour le plaisir !! Dans ce livre, par exemple, il était question d'astrologie et de maladie mentale. J'ai acquis dés connaissance fort interressante sur l'astrologie en lisant se livre ! Pour ce qui est dés maladie mentale, je trouve que le sujet était très bien imagée et assez bien expliquer, du moins assez bien pour que les lecteurs se rendent compte de l'ampleur que peuvent prendre les maladies mentales. C'est aussi très raffraichissant de lire un livre qui parle de maladie mentale étant écris par quelqu'un qui en souffre puisque c'est toujours mieux expliquer et on peux vraiment mieux se reconnaître dans ce cas qu'avec un auteur qui écris là-dessus, mais qui n'en souffre pas !! Dans l'ensemble était très agréable et vraiment raffraichissante parce qu'on pouvais voir dés personnage qui se prenais la tête, mais pas avec les mêmes raisons qu'on voit souvent dans les livres ou sales personnage sont des ados !! Dans le fond la note est moyenne en comparaison de ces autres livres, mais si je n'aurais pas eu de comparaison s'aurais facilement pu être un 4-4,5 étoile !!
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It's about a girl, Ava, who has anxiety issues. During the story, we discover how it is hard to live with anxiety. She try to get better but it's realy complicated.
I loved this book even if it's realy sad and hard to read because of a medical vocabulary.
If you want to read a happy novel don't read this book.
(Anais)
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J'ai acheté les romans de John Green pendant le confinement. Je n'avais pas aimé "Qui es-tu Alaska ?", moyennement apprécié "Will & Will", mais je peux vous dire que "Tortues à l'inifini" est mon titre préféré de l'auteur jusqu'à présent !

Le résumé parle d'une enquête, d'un roman jeunesse construit comme un thriller, mais il n'en est rien. La disparition du père de l'ami d'enfance de Aza n'est qu'un contexte, et l'histoire raconte plein de choses, mais la disparition reste au second plan. Je me sentais tellement bien dans ma lecture que ça ne m'a pas posé de problème.

John Green a un talent inouï pour raconter des histoires, et plus particulièrement les histoires d'adolescents. Ses personnages sont souvent originaux, inattendus, ils ont toujours "ce petit plus". Ce roman parle surtout des premières amours.

Aza souffre de troubles obsessionnels, et j'ai beaucoup aimé suivre le fil de ses pensées parasites. C'est quelque chose que je ne connais pas mais que j'ai appris à comprendre durant toute ma lecture.

Bref, je n'ai pas les mots pour vous retranscrire toute la beauté de ces personnages et de cette histoire... Je vous dirais juste : lisez-le !
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Ce livre m'a fait découvrir les TOC, et j'ai été dérangée par moment par le trouble principal d'Aza, je n'ai pas été emportée ou émue part l'histoire de ces adolescents, et j'attendais une autre issue concernant la disparition du père de Davis...je ne pense pas le conseiller a mon ado je préférerai qu'elle lise nos étoiles contraires !
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J'ai adoré ce roman. Aza est un personnage très touchant. John Green est un écrivain plus que talentueux, qui a réussi parfaitement à expliquer les pensées obsessionnelles et les TOCS. L'histoire entre Davis et Aza est belle, même si les troubles d'avance freinent considérablement l'avancée de la relation. Davis ne lâchera pas Aza et je trouve cela très beau.
J'ai dégusté ce livre comme un bon gâteau!
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