Valable pour la série de 1 à 5 (un livre par an) les épisodes 6 à 8 ont été écrits 5 ans plus tard, les personnages initiaux sont morts depuis des siècles et j'ai choisi de ne pas m'engager dans cette nouvelle aventure.
Pour le reste :
Magnifique space opera. Ultra coloré.
Un univers totalement déjanté, exubérant, criard, excessif. cet univers mérite tous les superlatifs.
Les personnages, haut en couleur accrochent immédiatement la sympathie ou la haine, c'est selon. On les suit avec passion.
La lecture est aisée, linéaire.
On ne s'ennuie pas un seul instant. de l'action à tous les niveaux qui va crescendo au fil des tomes.
Tous les thèmes sont abordés (IA, pouvoirs de l'esprit, machines, vaisseaux spatiaux, extra-terrestres etc...)
De l'humour, du suspense.
A lire absolument.
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J'attendais la sortie de ce tome 5 de Traquemort chez Bragelonne depuis un bon moment et quel plaisir de retrouver Owen, Hazel, Jack, Rubis et tous nos résistants préférés.
L'histoire est toujours aussi prenante. Nous retrouvons les personnages après la chute de l'impératrice au moment ou tous les ennemis de l'humanité (les IA rebelle de shub, Hadéniens et les recréés) en profite pour attaqué les mondes humains. Oui dans ce tome ça va poutrer pas mal mais comme à son habitudes l'auteur nous donne beaucoup de sueurs froides avec pas mal de rebondissement.
Je suis souvent déçu par la fin des longues saga mais je dois dire que celle la est vraiment excellente.
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Je viens de finir le dernier tome de la saga Traquemort.
J'avais adoré les premiers tomes mais j'ai été assez déçu par celui là.
Il faut dire qu'au bout du 5ème tomes on s'attend à une super fin mais là ce n'est pas le cas.
Le gros reproche c'est que les pouvoir des héros ont tendances à résoudre tous les problèmes. Et plus l'histoire avance plus leurs pouvoirs devenaient abracadabrants. Dans les tomes précédents ça ne me choquait pas mais dans celui ci on a peu l'impression qu'il a rallongé l'histoire.
Donc voila j'ai trouvé ce tome d'un niveau en dessous des précédents mais ce n'est pas une raison pour ne pas lires la saga Traquemort que j'ai adoré.
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Nul ne cherchait à discuter avec elle ; sœur de la Gloire, religieuse guerrière et psychopathe irrécupérable, elle donnait l’impression de se trouver partout à la fois. Avec sa longue robe noire en lambeaux et ses gants de soirée émeraude, elle offrait le spectacle d’un personnage effrayant et elle le savait ; elle dissimulait son visage sous un fond de teint d’un blanc de craie, avec du fard rouge sur les pommettes et du vert sur les lèvres, le tout surmonté d’un grand chapeau pointu de sorcière au bout duquel flottaient au vent des rubans violets ; qu’un lépreux tente de tirer au flanc, de s’éclipser sournoisement pour en griller une en douce, et au bout de quelques secondes il était sûr d’entendre la voix âpre de sœur Marion lui corner aux oreilles et lui faire reprendre le chemin du travail sous un déluge de promesses et de blasphèmes épouvantables, d’autant plus convaincants qu’ils sortaient de la bouche d’une religieuse.
— Je n'ai jamais voulu du rôle de héros, répondit la jeune femme ; je ne voulais que vous et du temps à passer ensemble.
[...]
Ils s’étreignirent soudain, joue contre joue, d’un élan commun motivé en partie par le désir de ne plus devoir se regarder dans les yeux. Chacun entendait la respiration pénible, hachée, et sentait les coups sourds du cœur de l’autre. Ils s’accrochaient l’un à l’autre comme s’ils risquaient d’être séparés la seconde suivante et s’efforçaient de faire durer l’instant toute l’éternité. Pour finir, Owen desserra les bras et repoussa doucement Hazel. Des deux, c’était lui qui avait la notion du devoir et de l’honneur, dont le cœur renfermait un noyau d’acier que rien ne pouvait entamer, qui se pliait aux nécessités quoi qu’il dût lui en coûter ; un vrai Traquemort.
Leurs yeux se croisèrent et tous deux retinrent leurs larmes par crainte d’affaiblir la volonté de l’autre.
« Je vous aime, dit Owen, et je vous aimerai toujours. Je ne vous oublierai jamais tant que je vivrai.
— Je ne vous oublierai jamais, répondit Hazel, même si je vis éternellement. »
« Je regrette, ma sœur, dit-il. Je suis absolument navré.
— N’ayez pas de remords, mon fils ; j’étais mourante de toute façon. Je préfère cette mort à l’agonie qui m’attendait.
— Ne vous agitez pas. Je vais envoyer chercher de l’aide.
— J’aurai succombé bien avant. Dites-moi, Tobias, vous qui y êtes passé, comment c’est, la mort ?
— Reposant.
— Zut ! Ça ne va pas me plaire. »
Elle cessa de respirer et, sans autre forme de procès, tout fut terminé. Ni râles ni convulsions d’agonie, rien de spectaculaire ; rien qu’une âme courageuse qui s’en allait retrouver son créateur, sans doute pour lui poser quelques questions mordantes.
« Si vous nous annoncez que vous êtes perdu, je vais devoir vous remonter votre cul ajusté au niveau des oreilles à grands coups de pompe jusqu’à ce que tout s’entrechoque à l’intérieur de votre carcasse – pour le bien de votre âme, naturellement.
Pourquoi vous tellement étonnés ? Je dis vous, je suis puissant et terrible sorcier ! Peux soigner bétail, empoisonner puits, baiser toute la journée et mâcher chewing-gum en même temps ! Je vais siester petit maintenant. Si vous dérange moi encore, je retourne bras et jambes vous comme peau de lapin et fais explose pendouilles à vous au ralenti.
Simon R Green interviewed at C2E2